Léon Pierre-Quint, correspondance 1914-1938 (fonds russe)
Édition critique.
Introduction
Léon Pierre-Quint, directeur des éditions du Sagittaire à partir des années trente, est connu des spécialistes de la littérature et de l’édition du xxe siècle, mais ignoré du grand public. Bien plus célèbres, en revanche, sont les auteurs qu’il a publiés pendant les trois décennies où il a présidé aux destinées du Sagittaire, parmi lesquels figurent de nombreux surréalistes, au premier rang desquels André Breton, mais aussi André Gide, Paul Valéry, Francis Scott Fitzgerald, Thomas Mann ou Claude Simon. Mais les talents de Léon Pierre-Quint dépassent largement sa seule fonction d’éditeur. Auteur d’ouvrages critiques retentissants sur Proust, Lautréamont et Gide, il signe également des dizaines de notes de lectures, comptes rendus, articles et études publiés dans les principales revues de l’époque, ainsi que des romans. Défenseur de la liberté contre les oppressions de toute nature, humaniste, révolté par toutes les formes de totalitarisme, renforcé dans ces convictions par ses origines juives, il est également un intellectuel engagé, surtout à partir de 1933 et de l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler. Son combat est aussi personnel, face aux conventions auxquelles il doit imposer son homosexualité, et face à lui-même, qui lutte pour supporter la maladie et sortir de la dépendance à la drogue dans laquelle celle-ci l’a entraîné. Il était tentant de lever le voile sur la vie et les relations d’un homme dont l’existence fut si riche de rencontres et d’événements.
Sources
Cette étude prend essentiellement appui sur les documents conservés au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Une première donation des papiers de Léon Pierre-Quint a été faite en 1980 par Mme Georges Selz, née Germaine Steindecker, sa sœur. Cet ensemble, composé d’articles, préfaces et conférences, ainsi que d’une abondante correspondance inédite couvrant la période 1913-1958, est coté nouv. acq. fr. 13555-13556 et 18357-18363. Il y est fait fréquemment référence au cours du commentaire. Le “ fonds russe ”, qui fait l’objet de la présente édition, n’est, lui, encore ni inventorié, ni coté. Ce vaste fonds regroupe les papiers raflés dans le bureau de Léon Pierre-Quint en 1939 par les troupes hitlériennes, que les aléas de l’histoire ont fait échouer à Moscou, et dont la restitution à la France date du mois de décembre 2001. Ces dix-huit cartons, composés d’environ neuf mille documents, sont formés principalement de lettres professionnelles et privées, mais aussi de pièces de natures diverses : notes de lecture, brouillons ou textes complets d’articles, de conférences ou d’émissions radiophoniques, notes préparatoires à des ouvrages ; notes administratives, circulaires et comptes rendus d’administration du Sagittaire ; brochures politiques et tracts ; coupures de journaux ; photographies ; listes de noms ; factures et relevés bancaires. Ces documents sont datés de 1914 à 1938, avec une écrasante prédominance des années vingt et trente. Deux cartons supplémentaires, confisqués dans les locaux des Éditions du Sagittaire, et restitués quelques mois auparavant aux Éditions Grasset-Fasquelle, ont également été dépouillés.
Première partieCommentaire
Chapitre premierItinéraire d’un éditeur
Avant Le Sagittaire. Léopold Léon Steindecker est né le 7 septembre 1895 à Paris, dans une famille de banquiers. En 1909 est diagnostiquée la tuberculose osseuse dont il souffrira toute sa vie et qui l’oblige à de fréquents séjours au sanatorium de Berck-Plage. La maladie développe son goût pour la lecture et les arts. Bachelier en 1913, il est exempté de service militaire pour raison de santé et échappe à la mobilisation. Pour satisfaire à la volonté paternelle, il commence des études de droit, qu’il poursuit jusqu’au doctorat, tout en suivant parallèlement les cours du philosophe Henri Bergson au Collège de France. Ses ambitions littéraires et la découverte de son homosexualité, peu conformes aux attentes de son milieu traditionnel et bourgeois, l’amènent à prendre ses distances vis-à-vis de lui. En 1918, il adopte son pseudonyme littéraire de Pierre-Quint, se lance dans le journalisme et conquiert rapidement les milieux littéraires et mondains de la capitale. Son premier roman est publié en 1920 au Mercure de France, tandis qu’il signe des articles dans de nombreuses revues.
Léon Pierre-Quint et Le Sagittaire. Léon Pierre-Quint est depuis l’enfance l’ami de Suzanne Kra, la fille de Simon Kra, le directeur du Sagittaire, rencontrée au sanatorium de Berck. Mais son premier contact professionnel avec la maison date de 1921, époque où il vient proposer le manuscrit de son second roman au directeur littéraire d’alors, André Malraux, qui l’accepte. Au mois de décembre 1923, Léon Pierre-Quint et Philippe Soupault sont appelés par Simon Kra à prendre la succession de Malraux, démissionnaire à la fin de l’été 1921. Tous deux s’attachent à ouvrir les éditions aux œuvres d’avant-garde françaises et étrangères, ainsi qu’aux ouvrages d’actualité. Ils multiplient les collections et peuvent s’enorgueillir de quelques coups de maître, comme la publication du Manifeste du surréalisme d’André Breton en 1924. Le pouvoir de Léon Pierre-Quint croît rapidement au sein des Éditions, du fait de l’effacement progressif de Soupault, et à mesure notamment que, pour renflouer l’affaire, il y investit ses propres capitaux. Lorsqu’à son initiative la maison est transformée en société anonyme en 1929, il en est un des principaux actionnaires, les autres étant choisis par ses soins. À partir de 1930, les effets de la crise économique, qui placent la maison dans une situation critique, entraînent le départ des Kra. Désormais seul maître à bord, Léon Pierre-Quint évite de justesse la faillite, mais au prix d’une dispersion quasi totale du catalogue et d’un fonctionnement extrêmement ralenti. L’accent est mis désormais sur un petit nombre de titres soigneusement sélectionnés par Pierre-Quint, parmi lesquels les ouvrages “ engagés ” se taillent une place notable. Les événements historiques mettent malheureusement à mal ces ferments d’embellie.
La déclaration de guerre jette à la fois Pierre-Quint et les Éditions dans la clandestinité. Juif, de gauche, homosexuel, toxicomane et anti-munichois, il est une cible évidente pour l’occupant, et doit se faire le plus discret possible pour échapper à une déportation certaine. Après l’invasion de la zone sud, le 11 novembre 1942, il se cache dans le sud de la France sous un nom d’emprunt, tandis que Le Sagittaire se replie dans les locaux des Cahiers du Sud, la revue de son ami Jean Ballard, à Marseille. Pour mettre l’affaire à l’abri des risques de saisie, Pierre-Quint procède à son “ aryanisation ” méthodique, disparaissant lui-même de l’organigramme en attendant la fin du conflit. La pénurie de papier et la rupture des communications rendent toutefois l’activité éditoriale très difficile, et ce jusqu’en 1947, alors que Le Sagittaire a réintégré ses locaux parisiens depuis deux ans. Sa place dans le paysage parisien est à reconquérir. Les auteurs de la gauche communiste et la littérature anglo-américaine, alors extrêmement populaire, sont les deux axes privilégiés pour la reprise. Celle-ci est néanmoins de courte durée. À nouveau, la récession frappe la maison, qui doit finalement être vendue en 1951. Ses trois repreneurs successifs Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit, le Club français du Livre, puis les Éditions Grasset-Fasquelle ne parviennent cependant à redonner au Sagittaire une existence durable.
Rencontres : André Breton ; Le Grand Jeu ; et bien d’autres… Excessivement sociable, polyglotte, voyageur, Léon Pierre-Quint a développé durant sa carrière un considérable réseau de relations, en France comme à l’étranger. Des liens privilégiés l’associent à certains de ses auteurs, comme René Crevel, les membres du Grand Jeu, revue dont il se fait le mécène et le propagandiste, ou André Breton. Au gré de ses voyages, il noue également des amitiés politiques et littéraires en Europe centrale et orientale particulièrement, dans les nouvelles républiques issues du traité de Versailles, et jusqu’en Amérique latine.
Chapitre IIPrincipaux correspondants
Certains correspondants se distinguent par l’abondance des lettres échangées avec Léon Pierre-Quint. Leur lecture éclaire souvent autant la personnalité du correspondant que celle de Léon Pierre-Quint, ce qui s’avère intéressant particulièrement dans le cas de personnages encore assez méconnus. Le poète Roger Gilbert-Lecomte, figure centrale du Grand Jeu, est sans conteste l’une des rencontres les plus marquantes de Léon Pierre-Quint, qui en devient l’amant et ne cesse jamais de le soutenir, moralement et matériellement, l’encourageant à écrire et favorisant aussi ses tentatives pour sortir de la drogue. De leur collaboration naît un ouvrage, Le Comte de Lautréamont et Dieu, signé par Léon Pierre-Quint. Pierre Minet, écrivain bohème étrange et fantasque, est celui qui fait découvrir à l’éditeur le groupe du Grand Jeu, dont il est un membre intermittent. Grand admirateur de Roger Gilbert-Lecomte, Pierre Minet partage également avec Pierre-Quint les affres de la même maladie osseuse. Toujours prêt à le “ dépanner ” d’un petit emploi au Sagittaire ou chez l’une de ses nombreuses relations, Pierre-Quint devient aussi, après la Seconde Guerre mondiale, son éditeur. Avec Jean Ballard, directeur de la revue puis des éditions des Cahiers du Sud, Pierre-Quint entretient une longue amitié, née de sa collaboration précoce aux Cahiers. Pendant la guerre, les locaux de la revue marseillaise accueillent pour quatre ans Le Sagittaire, mis hors-la-loi, et lui permettent de continuer ses publications sous l’Occupation. L’écrivain André Rolland de Renéville fait partie des nombreux jeunes gens que Léon Pierre-Quint aide à percer dans le monde littéraire parisien, après que Philippe Soupault le lui a présenté. Il l’agrège au groupe du Grand Jeu, dont la réflexion littéraire et poétique rejoint la sienne, tout en œuvrant à lui trouver un emploi à Paris. Rapidement brouillé avec le reste du groupe, Renéville poursuit une carrière de critique prolixe et talentueux, publiant en revue d’innombrables comptes rendus et études, ainsi qu’un célèbre essai sur Rimbaud. La correspondance échangée entre René Daumal, autre membre du Grand Jeu, et Léon Pierre-Quint est intéressante surtout en ce qu’elle révèle l’influence sur l’écrivain de l’enseignement de Gurdjieff, dont Daumal devient un fervent adepte, à travers son disciple Alexandre de Salzmann. Attiré par la philosophie orientale, philosophe, poète, romancier et traducteur de sanskrit, René Daumal est l’auteur d’une œuvre multiforme, tout entière tournée vers la connaissance de soi et la recherche de la vérité, et empreinte d’une originalité qui a certainement nui à sa postérité. N’ayant jamais pris place au sein de la culture “ officielle ”, elle reste largement méconnue.
Chapitre IIIÉclectisme
Ses œuvres. En marge de ses diverses activités, Léon Pierre-Quint ne cesse jamais d’écrire. De son œuvre extrêmement abondante, composée essentiellement d’articles et d’études, émergent quelques romans et surtout trois essais critiques qui ont fait date, consacrés à Marcel Proust, Lautréamont et André Gide. Commencée sous les meilleurs auspices, bien qu’il n’appartînt à aucun mouvement ni coterie, sa carrière littéraire l’impose d’emblée dans le monde des lettres parisien. Son premier roman, Simplification amoureuse, est publié par Rachilde, directrice du Mercure de France, en 1921-1922. Son second manuscrit, Déchéances aimables, suite de contes teintés de fantastique et d’absurde, est retenu en 1921 par André Malraux, alors directeur littéraire des Éditions Kra, mais sa parution est retardée jusqu’en 1924. Son troisième ouvrage, La Femme de paille, est choisi par Colette pour sa collection éponyme chez Férenczi, en 1924 ; le volume est préfacé par son protecteur Max Jacob, qui devait initialement illustrer les Déchéances. Léon Pierre-Quint fait paraître encore le court récit autobiographique En Personne, en 1926, qui raconte ses révoltes adolescentes.
Mais c’est grâce à trois essais critiques que Léon Pierre-Quint confirme sa réputation non seulement nationale, mais aussi internationale. La rigueur de ses travaux sur des auteurs alors méconnus ou controversés les imposent d’emblée comme des ouvrages fondamentaux. Marcel Proust, sa vie, son œuvre paraît en 1925 au Sagittaire. Fervent admirateur de La Recherche du temps perdu depuis qu’il l’a découverte en 1917, Pierre-Quint livre ici le premier ouvrage réservé à cette œuvre majeure dont on commence alors seulement à mesurer l’importance capitale dans l’histoire de la littérature. Nourri d’une correspondance et d’entretiens réguliers avec le romancier lui-même, cette étude révèle aussi les nombreux points communs qui unissent l’écrivain et le critique : la maladie, le milieu, le bergsonisme, l’homosexualité et le culte de l’art. Avec Le Comte de Lautréamont et Dieu(Éditions des Cahiers du Sud, 1930), Pierre-Quint s’attaque à un sujet doublement délicat, en raison de la réputation sulfureuse de l’écrivain d’abord, et ensuite parce qu’il est la référence des surréalistes, qui ont contribué à sauver son œuvre de l’oubli. Soucieux comme à son habitude de défricher des imaginaires inexplorés dont il pressent la portée future, Pierre-Quint réussit parfaitement dans son entreprise en composant l’ouvrage de référence qui manquait, les surréalistes eux-mêmes saluant son audace et son succès. André Gide, sa vie, son œuvre(Stock, 1932) est un nouveau défi pour Pierre-Quint, non seulement à cause de la stature de l’écrivain et des controverses qu’il suscite, mais surtout parce que le terrain n’est cette fois nullement vierge. Tout au long de la rédaction de son ouvrage, il soumet d’ailleurs les épreuves de son travail à l’approbation de Gide, avec qui il est en relation épistolaire. Là encore, les parallélismes entre les deux hommes sont flagrants, d’autant que Pierre-Quint choisit de privilégier la peinture morale de l’écrivain : révolte adolescente, composition avec les conventions, engagement social et politique les rapprochent. À la fin de sa vie, en 1954, entre divers projets avortés, Pierre-Quint publie encore, sous le nom d’emprunt de Jean Basque, le compte rendu au jour le jour de sa tentative pour s’affranchir de la drogue, écrit durant l’été 1945, le Journal d’une double libération. Enfin, parallèlement à cette œuvre personnelle, il participe aux principales anthologies littéraires parues au Sagittaire et rédige plusieurs introductions et préfaces.
Engagement politique. Par sa situation personnelle comme par ses convictions humanistes et progressistes, Léon Pierre-Quint s’oriente nettement à gauche. Il profite de sa position d’éditeur pour donner audience à ses idées et, à partir de 1933 et de l’avènement au pouvoir d’Hitler, s’engage ouvertement contre la montée des nationalismes et les menaces totalitaires et normatives. Il rejoint alors différents groupes antifascistes et participe à leurs manifestations. Sur la question de l’antisémitisme, il fait preuve d’une grande clairvoyance sur le sort réservé aux Juifs par les nazis. Estimant qu’il est du devoir de l’intellectuel de faire entendre sa voix dans les situations de crise, il refuse cependant toujours toute affiliation officielle à un quelconque parti. L’engagement de Pierre-Quint est à lire à la lueur du pacifisme viscéral qui l’anime, comme tant d’autres qui ont vécu les désastres de la Grande Guerre. Il est un partisan précoce et convaincu de la réconciliation franco-allemande, soutient les nouvelles démocraties d’Europe centrale, et à ce titre figure parmi les premiers à dénoncer les accords de Munich. Au total, il n’aura négligé aucun des grands combats de son époque, et manifesté une grande intuition politique.
Combat personnel. Les combats publics de Léon Pierre-Quint se doublent d’un combat personnel contre les nombreux aléas de sa santé. Il doit lutter en premier lieu contre la tuberculose osseuse qui le fait souffrir depuis l’enfance, époque à laquelle il s’est lié avec son médecin, le célèbre chirurgien orthopédiste Jacques Calvé. Condamné à boiter par l’état de son genou, il est même menacé un temps d’amputation, et contraint d’alterner cures de repos à la mer ou au soleil et longues périodes d’immobilisation. Sa correspondance est émaillée d’allusions à son état de santé dont l’inconvénient principal, selon lui, outre les douleurs permanentes qu’il lui inflige, est de lui voler de précieux mois arrachés à son travail. Corollaire de la maladie, sa dépendance à la drogue l’entraîne dans une autre bataille dantesque et impossible. Sous l’influence des drogues depuis l’enfance, prescrites par les médecins pour calmer la douleur, Léon Pierre-Quint est peu à peu tombé dans la toxicomanie, dont plusieurs cures de désintoxication ne parviennent à le sortir. L’extraordinaire productivité de l’éditeur, ses multiples engagements et son tempérament de voyageur apparaissent d’autant plus remarquables qu’il doit faire face à ces graves difficultés personnelles.
Deuxième partieÉdition
L’édition reproduit mille trois cent quarante-trois lettres, les documents d’autre nature ayant été laissés de côté. Leur objet est de donner à voir la personnalité et l’activité de Léon Pierre-Quint, et au-delà, à travers ses relations, de brosser un tableau de la vie littéraire et politique de l’époque, en France et à l’étranger. Un des intérêts majeurs de cette correspondance est de restituer un véritable dialogue entre Pierre-Quint et ses interlocuteurs, grâce au double de ses réponses que l’éditeur avait l’habitude de conserver. Le choix des lettres s’efforce de refléter l’exhaustivité des correspondants. Celles-ci sont classées par ordre alphabétique du nom des correspondants et, pour chacun d’entre eux, par ordre chronologique. Elles ont été reproduites dans leur intégralité, en respectant leur présentation d’origine. Les notes de bas de page éclairent les personnages et faits mentionnés, ainsi que le contexte de la rédaction.
Conclusion
Léon Pierre-Quint fut un épistolier très prolixe dont la correspondance éclaire la biographie, la personnalité, le cercle de relations, professionnelles et amicales. L’édition permet encore de l’observer dans l’exercice de ses diverses activités, et notamment dans son travail d’écriture et dans l’élaboration de ses œuvres. Elle révèle un être extrêmement actif et passionné, par son métier comme par son époque. Défenseur de la liberté et ennemi de toutes les formes d’oppression, il est de tous les combats en faveur de ces questions. Les nombreuses sollicitations dont il fait l’objet sont le signe de la notoriété dont il jouit alors dans le monde de la pensée. Pour ces multiples raisons, il est heureux d’avoir pu diriger sur lui la lumière.
Annexes
Deux portraits photographiques et deux portraits peints de Léon Pierre-Quint. - Une pièce de jeunesse de Léon Pierre-Quint et Robert Silz (1909-1910). - Un article de Léon Pierre-Quint sur Gide (1933). - Deux interviews de Léon Pierre-Quint (1933). - Cinq articles sur Léon Pierre-Quint (1933, 1938, [n. d.]).