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École des chartes » thèses » 2006

le nécrologe du livre du chapitre de l’abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz (BNF lat. 10028)

commentaire et édition


Introduction

Fondée à la fin de l’époque mérovingienne, l’abbaye de Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz est une des plus anciennes communautés religieuses de Lorraine et compte parmi les premiers monastères de femmes du diocèse de Metz. Les aléas de l’histoire ont sauvé un fragment d’un livre du chapitre de l’abbaye, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (lat. 10028). Au nombre des pièces subsistantes, figure un nécrologe inédit dont la rédaction remonte aux alentours de 1300, mais qui reprend d’une source perdue des entrées d’obits du xe siècle. Témoignage sur deux moments importants de l’histoire de Saint-Pierre-aux-Nonnains, la réforme lotharingienne du xe siècle et la réorganisation spirituelle et matérielle de la fin du xiiie siècle, le nécrologe permet de saisir les relations qu’une communauté féminine entretenait au Moyen Âge avec son environnement social, au travers notamment du recrutement des moniales et de la célébration de la memoria des familles des religieuses.


Premiere partie
Saint-Pierre-aux-Nonnains
au Moyen Âge


Chapitre premier
Saint-Pierre-aux-Nonnains
des origines à la réforme lotharingienne

La fondation. — En l’absence de sources diplomatiques avant la deuxième moitié du viii e siècle, le dossier hagiographique de sainte Waldrade, première abbesse de Saint-Pierre-aux-Nonnains, fournit les données principales pour l’étude des origines de Saint-Pierre-aux-Nonnains. Le dossier renferme une vita compilée au XV e siècle (B.H.L. 8787‑8788), copiée dans l’Hagiologium Brabantinorum de Jean Gielemans, et le texte anonyme d’une fundatio sancti Petri contenu dans un manuscrit probablement lorrain du XV e siècle (BNF, nouv. acq. fr. 6700). La rédaction de ce récit daterait du xi e siècle et s’inspire probablement d’une version primitive, perdue, de l’époque carolingienne. La critique historique du dossier hagiographique permet de renoncer définitivement à l’hypothèse traditionnelle d’une fondation de Saint-Pierre-aux-Nonnains au début du vii e siècle. Compte tenu des études antérieures de Nancy Gauthier et Michèle Gaillard, deux propositions de datation restent à débattre : celle d’une fondation dans la deuxième moitié du vii e siècle et celle d’une fondation tardive au début du viii e siècle. Faute de données extérieures à la tradition hagiographique, il est difficile de trancher définitivement entre les deux hypothèses.

Vers l’abbaye royale : Saint-Pierre-aux-Nonnains, du viiie siècle au début du xe siècle. — Les sources documentaires dont nous disposons pour le haut Moyen Âge soulèvent avant tout la question des rapports entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et le pouvoir royal. La tradition hagiographique ne permet pas de préciser si l’abbaye avait dès l’origine le statut de monastère royal. Si l’on excepte une charte de Charlemagne de 781 confirmant une transaction foncière passée entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et Saint-Denis, les premiers rois carolingiens n’ont pas montré un attachement particulier à l’abbaye messine. Le statut de Saint-Pierre-aux-Nonnains ne se précise qu’au moment des querelles de succession entre les fils de Louis le Pieux dans la deuxième moitié du ix e siècle : Saint-Pierre-aux-Nonnains figure ainsi, au traité de Meersen de 870, dans la part de Louis le Germanique. Les conséquences du statut royal étaient plutôt désavantageuses : dans les conflits qui opposèrent le pouvoir royal à la noblesse lotharingienne à la fin du ix e siècle, l’abbaye représenta surtout un enjeu matériel dans les alliances politiques d’Arnoul de Carinthie et de son fils illégitime Zwentibold, avant d’être placée sous l’abbatiat laïc de ce dernier. En 918, cette même fonction était tenue par le comte de Verdun, Ricuin.

Saint-Pierre-aux-Nonnains dans le contexte de la réforme lotharingienne. — Il est difficile d’estimer l’impact réel des abbatiats laïcs sur l’état matériel et spirituel de Saint-Pierre-aux-Nonnains au tournant de l’an mil. Néanmoins, les informations dont nous disposons à travers les sources documentaires et surtout la vita de Jean de Vandières suggèrent que l’influence de la réforme monastique se faisait sentir dès les premières décennies du x e siècle. Il faut cependant attendre la deuxième moitié du siècle pour que la restauration de la règle de saint Benoît à Saint-Pierre-aux-Nonnains soit reconnue à la fois par le pouvoir royal et épiscopal. Trois diplômes impériaux d’Otton I er, d’Otton II et d’Otton III témoignent, à première vue, d’un engagement personnel plus marqué des empereurs dans la restauration matérielle et spirituelle de Saint-Pierre-aux-Nonnains. Cependant, cet engagement du pouvoir royal dans la réforme de l’abbaye ne doit pas être surestimé. Les sources documentaires montrent clairement que la confirmation de la réforme est due à l’initiative de l’évêque de Metz Adalbéron Ier et de son frère Ferri Ier, duc de Haute-Lotharingie. Avec les deux frères issus de la maison comtale d’Ardenne, nous nous trouvons sans doute en face des promoteurs principaux de la réforme à Saint-Pierre-aux-Nonnains. Leurs liens familiaux suggèrent, au demeurant, que leur intervention recouvrait à la fois un attachement réel au mouvement réformateur et la mise en œuvre d’une politique territoriale familiale, notamment de la part de Ferri. Dans ce sens, le contexte politique de la réforme monastique de Saint-Pierre-aux-Nonnains, plus précisément le retrait progressif du pouvoir royal au profit des ducs de Lorraine, fixait déjà quelques points de repère pour l’évolution de l’abbaye à partir du xi e siècle.

Chapitre II
Relations externes et organisation interne
du xi e siècle au xive siècle

Saint-Pierre-aux-Nonnains et les ducs de Lorraine.— Il est possible que Ferri Ier, duc de Haute-Lotharingie, ait déjà détenu l’avouerie sur Saint-Pierre-aux-Nonnains. Cette fonction a dû passer entre les mains de ses successeurs, puis aux ducs de la maison d’Ardenne, avant de revenir aux ducs de Lorraine de la maison d’Alsace : au milieu du xi e siècle, le duc Gérard Ier tenait ainsi l’avouerie des trois abbayes royales de Saint-Pierre-aux-Nonnains, de Saint-Martin-devant-Metz et de Remiremont. Pour les ducs, l’avouerie représentait avant tout le contrôle des possessions foncières de Saint-Pierre-aux-Nonnains qu’ils utilisaient pour consolider une politique d’extension territoriale. L’installation d’agents-châtelains ducaux sur les possessions monastiques allait souvent de pair avec la construction de places fortifiées. Ces châteaux donnaient naissance à de petites châtellenies ou à des seigneuries circonscrites. Le fait qu’aux xiii e et xiv e siècles, les descendants de ces châtelains étaient toujours inscrits dans le nécrologe suggère une certaine continuité dans les relations extérieures de Saint-Pierre-aux-Nonnains.

Organisation du couvent. — Le nécrologe permet de mesurer l’impact de l’avouerie ducale sur les structures internes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, notament sur l’organisation de l’abbatiat. En comparant les nécrologes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, de Remiremont et des chanoines de Prémontré de Sainte-Marie-aux-Bois, Michel Parisse a pu ainsi montrer que l’avouerie des ducs était liée à un abbatiat double à Metz et à Remiremont durant une période que l’on peut situer entre 1070 et 1231. Cet abbatiat double soulève la question de l’observance suivie dans les deux communautés au moins entre la deuxième moitié du xi e siècle et la première moitié du xiii e siècle : au début de cette période, Remiremont fut transformé en communauté de chanoinesses séculières tandis que l’abbaye messine continuait a priori à suivre la règle de saint Benoît. Il est concevable qu’une seule supérieure ait dirigé deux communautés d’observance différente. En même temps, les entrées d’obit de religieuses appelées moniales de Saint-Pierre-aux-Nonnains et chanoinesses séculières de Remiremont ou chanoinesses régulières de l’abbaye de Fraulautern, dans le diocèse de Metz, témoignent de la possibilité pour une religieuse de changer de communauté. Ce changement pouvait se faire, d’une part, si la moniale choisissait par là un mode de vie plus strict ou, d’autre part, si elle n’avait pas encore fait sa profession de moniale bénédictine. Après 1300, les religieuses de Saint-Pierre-aux-Nonnains sont presque toutes qualifiées de professae : il a dû y avoir de plus en plus de novices désireuses de prêter des vœux solennels et de se soumettre ainsi à la clôture requise pour les moniales bénédictines, ce qui peut expliquer un cloisonnement plus strict du réseau monastique au-delà de 1300. L’exemple de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’opposerait donc aux remarques traditionnelles selon lesquelles les monastères de bénédictines s’ouvraient de plus en plus à un mode de vie canonial, même si les religieuses disposaient dès le xii e siècle de prébendes monastiques. Les renseignements sur l’organisation interne dont nous disposons pour le xiv e siècle confirment l’attachement du couvent aux exigences de la vie claustrale.

Recrutement des moniales. — Mises à part les abbesses, nous ne savons rien de l’origine sociale des moniales de Saint-Pierre-aux-Nonnains avant la deuxième moitié du xiii e siècle. Si l’on regarde les obits de laïcs inscrits au nécrologe de Saint-Pierre-aux-Nonnains, il est souvent difficile de savoir si la préposition « de » représente une particule de noblesse ou indique une simple provenance géographique. Dans ces cas, seuls les titres tels que «  dominus », «  domicella », «  miles », «  armiger » permettent de trancher en faveur d’une origine noble. Il n’en va pas forcément de même pour les moniales : presque toutes les moniales inscrites après 1300 sont dites «  domina ». En général, ce titre est lié à la mention «  monialis et professa ». Il s’agirait donc, dans la majorité des cas, d’un titre religieux qui revenait aux moniales qui avaient fait profession et par là entraient définitivement dans la communauté. Les entrées d’obit et les listes conventuelles du xiv e siècle suggèrent que la noblesse n’était pas forcément une condition prioritaire pour être reçue dans la communauté de Saint-Pierre. Certaines moniales appartenaient sans doute aux familles bourgeoises et patriciennes de la ville de Metz. Néanmoins, les données vont plutôt dans le sens d’un recrutement assez homogène au sein des familles seigneuriales implantées dans la région située entre Metz et Nancy.

Laïcs et religieux dans l’entourage de l’abbaye. — Il semble que les relations extérieures de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’inscrivaient surtout dans un contexte de memoria familiale. À travers le droit de présenter une ou plusieurs moniales, voire l’abbesse, les familles des religieuses s’assuraient le bénéfice de la prière conventuelle. Cet effet pouvait être renforcé si les chanoines de Saint-Pierre-aux-Nonnains appartenaient aux mêmes familles. Le fait que certaines familles étaient représentées dans le couvent pendant plusieurs générations assurait la continuité de la commémoration des parents défunts. En raison du recrutement social des moniales, cet engagement des conventuelles dans la memoria de leurs familles contribuait à l’affirmation des relations entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et la noblesse locale. Dans le cas des bienfaiteurs sans attache familiale évidente, nobles, paysans et bourgeois messins, les fondations d’anniversaire relevaient sans doute du même souci d’assurer, à travers la prière des moniales et des chanoines de Saint-Pierre-aux-Nonnains, une memoria personnelle voire familiale. Même si l’absence d’actes testamentaires empêche souvent une étude détaillée des motivations des bienfaiteurs, il est probable que le choix de Saint-Pierre-aux-Nonnains recouvrait, dans un sens large, des liens de fidélité et d’amitié entre le couvent et les personnes inscrites.


Deuxieme partie
Le nécrologe du livre du chapitre
de Saint-Pierre-aux-Nonnains


Chapitre premier
Le manuscrit

Le manuscrit lat.  10028 de la Bibliothèque nationale de France est un fragment d’un livre du chapitre de Saint-Pierre-aux-Nonnains. Il est constitué de deux unités codicologiques, qui correspondent aux fol. 1-31v. et 32-105 et qui comportent chacune un calendrier romain, respectivement aux fol. 2-31v. et 32-37v. La deuxième unité codicologique, qui constitue l’élément le plus ancien du manuscrit, comprend, outre ce calendrier, une version du martyrologe abrégé d’Adon de Vienne selon le texte de la première famille (fol. 38-105v.). C’est dans les marges extérieures de ce martyrologe que prend place le nécrologe-obituaire de l’abbaye qui est édité dans le cadre de cette thèse. Deux éléments importants du livre du chapitre font défaut : le texte de la règle suivie par la communauté et le lectionnaire pour les leçons brèves. Si le martyrologe d’Adon compte, avec celui d’Usuard, parmi les textes les plus copiés dans les livres du chapitre médiévaux, la double présence d’un calendrier romain est plutôt exceptionnelle et conduit à s’interroger sur la date de réunion des deux unités en un même manuscrit ; il n’est pas exclu de penser que cette opération remonte seulement à la réalisation de la reliure actuelle au xix e siècle. Vu les lacunes actuelles du manuscrit de Saint-Pierre-aux-Nonnains, il est impossible de se faire une idée de sa constitution d’origine.

La seconde unité codicologique, qui renferme donc le nécrologe édité, a été écrite pour l’essentiel par un seul scribe qui a exécuté à la fois le calendrier romain, le texte du martyrologe et les premières entrées du nécrologe. Son travail peut être daté à l’aide de quelques entrées d’obit : on notera au 4 avril l’entrée d’Aledis, monialis Sancti Petri et abbatissa Sancte Marie de Busseyres que l’on peut identifier avec Alix de Fontenoy, qui a été élue à l’abbatiat de Bouxières-aux-Dames en 1283. Les obits d’Odile, abbesse de Saint-Pierre-aux-Nonnains, et de Raoul, abbé de Saint-Evre de Toul, comptent parmi les premières entrées qui n’ont plus été effectuées par la main primitive du nécrologe. Odile est attestée en 1298, Raoul en 1297 ; malheureusement, nous ignorons les années de mort des deux personnes. La même main a cependant inscrit l’obit de Thiebault II, duc de Lorraine, mort le 8 mai 1312. La rédaction du calendrier romain et du martyrologe par la première main interviendrait donc entre 1283 et l’extrême fin du xiii e siècle. En ce qui concerne les entrées d’obit, le scribe a du travailler jusqu’à une date antérieure à 1312. La confection du nécrologe dans les décennies qui entourent 1300 correspond à une période de restructuration matérielle et spirituelle de l’abbaye et s’inscrit dans un programme plus large de réécriture qui comprend aussi la rédaction d’un nouveau cartulaire et d’un censier de l’abbaye.

L’abondance d’obits de la première main montre par ailleurs que le scribe du nécrologe disposait d’un état primitif aujourd’hui perdu. Certaines identifications permettent de proposer une datation approximative pour ce manuscrit perdu. Ainsi le nécrologe livre, au 26 novembre, l’obit de l’abbesse Hadwide, qui était à la tête de Saint-Pierre-aux-Nonnains au moment de la réforme du x e siècle et qui est attestée pour la dernière fois en 977 ; il renferme aussi quelques obits de moniales qui sont nommées Deo sacratae, une dénomination qui devient de plus en plus rare au-delà du xi e siècle.

En tête de chaque mois du martyrologe d’Adon de Vienne, le scribe a procédé à des interpolations d’un certain nombre de vers provenant d’un poème d’Ausone sur les saisons et les zodiaques et du martyrologe rimé de Wandalbert de Prüm. Il est possible que ces interpolations remontent à un modèle antérieur. La façon d’intercaler les passages en question en début de mois suggère que l’on considérait les œuvres d’Ausone et de Wandalbert comme faisant partie intégrante du texte du martyrologe. Car, du point de vue de la fonction liturgique du manuscrit, les deux œuvres n’étaient sans doute pas pensées comme des pièces isolées et le manuscrit était trop lourd d’emploi pour servir à une lecture personnelle d’Ausone ou de Wandalbert. L’incorporation de ces interpolations a été abandonnée à partir du mois de septembre.

Chapitre II
Édition

L’édition utilise les principes proposés par l’Union académique internationale et retenus pour la nouvelle série des obituaires du Recueil des historiens de France. Un changement a cependant dû être apporté : en raison de la forte présence de la langue vernaculaire dans les cognomina des personnes inscrites, les italiques ont été réservés aux passages qui sont clairement en français, et non aux mains postérieures à la main primitive, qui sont ici données en caractère de taille 10. La particule de provenance ou de descendance noble de a été également transcrite en italique, lorsqu’elle était suivie par un toponyme vernaculaire, ce qui est valable pour la plus grande partie des obits. L’état lacunaire d’un bon nombre de noms, dû à la reliure qui a rogné les feuillets du manuscrit, nous a parfois empêché de savoir s’il s’agissait d’une forme latine ou d’une forme française ; dans ces cas précis, les anthroponymes et les toponymes ont été donnés en caractères romains. Pour les formes de prénoms d’origine non-romaine latinisés qui portent des traits graphiques du vernaculaire, on a préféré trancher en faveur du latin et les donner en caractères romains.

Chaque date en style romain est précédée du quantième du calendrier grégorien, ajouté entre crochets carrés. Tous les obits du nécrologe-obituaire sont en outre numérotés de façon continue. Cette numérotation inclut également les obits perdus ou illisibles, dont le nombre a été restitué à partir de la taille du blanc laissé par grattage ou effacement. Enfin, les grattages sont en principe signalés par de doubles crochets carrés pour les parties restituées.


Troisieme partie
Listes prosopographiques


Face à plus de 1200 entrées d’obit, il a paru inutile de retenir toutes les personnes inscrites dans les pages du nécrologe. À l’exception des abbesses et d’autres dignitaires, nous avons ainsi écarté toutes les religieuses de Saint-Pierre-aux-Nonnains dont seul le prénom nous est parvenu. Il en est de même pour les laïcs inscrits sans cognomen.

Les listes de personnes ont été reparties en trois groupes principaux : les réguliers, les séculiers et les laïcs. Parmi les réguliers, nous avons donc placé toutes les religieuses de Saint-Pierre-aux-Nonnains pour lesquelles nous connaissons un cognomen ou une dignité conventuelle, ainsi que tous les religieux et toutes les religieuses d’autres communautés (moniales bénédictines et cisterciennes, chanoinesses régulières, moines noires et blancs, chanoines réguliers, ordres mendiants et ordres de chevaliers). La liste des séculiers distingue les chanoinesses séculières, les archevêques et évêques, les chanoines et les simples prêtres et clercs. Pour les laïcs, nous avons taché de regrouper les obits par famille en renvoyant aux religieuses et aux religieux de la même famille mentionnés dans les sections des réguliers et des séculiers ; les ducs de Lorraine ont été placés en tête de la section, suivis par les familles nobles et les familles bourgeoises et roturières. Les notes prosopographiques renvoient aux dates et à la numérotation continue des entrées d’obits dans le texte de l’édition.


Annexes

Commentaire et édition synoptique du dossier hagiographique de sainte Waldrade. — Relevé des variantes du martyrologe du livre du chapitre de Saint-Pierre-aux-Nonnains par rapport au texte d’Adon de Vienne. — Index des noms de lieu et de personne.