À la découverte de l’Italie et de l’Égypte, les voyages d’André Dutertre
Carnets de dessins de l’École nationale supérieure des Beaux-arts
Introduction
André Dutertre (1753-1842), passé à la postérité pour avoir croqué puis gravé les portraits des principaux membres de l’expédition d’Égypte de Bonaparte, est un artiste assez mal connu quant à sa vie et à son œuvre. Le manque de documentation à son sujet ne facilite pas la tâche du chercheur. Il existe cependant à l’École nationale supérieure des Beaux-arts deux recueils assez exceptionnels de dessins de sa main qui permettent d’aborder le personnage au travers de deux voyages que ce dernier a effectué, un traditionnel voyage d’étude en Italie entre 1786 et 1793, et un voyage en Égypte, assez extraordinaire puisque Dutertre a appartenu à la Commission des Sciences et des Arts qui a accompagné la conquête de Bonaparte.
Sources
La principale source utilisée est bien sûr celle constituée par les deux recueils de dessins conservés à l’École nationale supérieure des Beaux-arts. Elle est assez bien complétée par les œuvres de Dutertre conservées à la Bibliothèque nationale de France, dessins et gravures, essentiellement au département des estampes mais aussi au département de la musique. Le Musée du Louvre possède aussi une série de portraits en pied de généraux de la main de Dutertre, ensemble déposé au Musée du Château de Versailles.
Quelques documents sont conservés aux Archives nationales, notamment le dossier de professeur de Dutertre à l’École gratuite de dessin et une lettre de Dutertre datée de 1837, dans la sous-série AJ 53. Des documents de la sous-série AJ 52 viennent éclairer la manière dont les dessins de Dutertre sont entrés à l’École nationale supérieure des Beaux-arts. Quelques documents de la sous-série O 2 apportent des éléments sur la période pendant laquelle il fut professeur de dessin des pages de l’Empereur.
De nombreuses sources imprimées permettent aussi de retracer de manière assez complète aussi bien l’histoire du voyage en Italie que celle de la découverte de l’Égypte par l’Occident.
Chapitre premierLes débuts de la carrière d’André Dutertre (1753-1786)
André Dutertre, né le 9 juin 1753 à Paris, est le fils d’un imprimeur en taille-douce. Après avoir suivi une formation de graveur dans l’atelier familial, il suivit l’enseignement de Joseph-Marie Vien puis celui de Antoine-François Callet. Il garda de l’enseignement de Vien un goût certain pour la représentation de la nature, les copies de maîtres et l’étude de l’antique ; il doit à celui de Callet sa connaissance de l’art de l’ornement et sa prédilection pour le genre du portrait.
Dutertre commença sa carrière en effectuant des copies de peintures d’histoire ou de peintures religieuses destinées à être gravées. Il se fit rapidement remarquer pour la qualité de ses copies, très minutieuses et fidèles, ce qui lui valut de recevoir une commande officielle : en 1785, il fut chargé de copier pour l’oratoire de Louis XVI les peintures de Carle Van Loo relatant l’histoire de saint Augustin, datant de 1750 et destinées à orner l’église Notre-Dame-des-Victoires. Dans les années 1780, Dutertre a effectué des copies de dimensions restreintes pour les gravures de la Galerie du Palais-Royal, ouvrage destiné à faire connaître, grâce à des reproductions par l’estampe, des chefs-d’œuvre de l’art.
Dutertre commença aussi dans ces mêmes années une carrière de dessinateur d’illustration. Le premier ouvrage illustré par ses soins fut celui de Nicolas-Étienne Restif de La Bretonne, le Quadragénaire ou l’âge de renoncer aux passions, histoire utile à plus d’un lecteur, dans l’édition de 1777. Quelques années plus tard, Dutertre collabora aux Costumes des grands Théâtres de Paris de Jean-Charles Le Vacher de Charnois : il a fourni des dessins pour cet hebdomadaire qui donnait quelques nouvelles de la vie théâtrale parisienne avant de consacrer l’essentiel de sa publication à un acteur et au rôle que ce dernier incarnait dans une des pièces parisiennes alors à l’affiche.
C’est vraisemblablement à l’automne 1786 que Dutertre partit pour l’Italie. Le voyage en Italie, réellement multiforme, commença avec les premiers pèlerinages en Terre Sainte dès les ix e et x e siècles. Il se poursuivit pendant toute l’époque moderne et même au-delà, attirant une population variée. Après les voyages officiels et les ambassades, viennent les voyages des aristocrates – jeunes gens effectuant le Grand Tour mais aussi nobles collectionneurs et lettrés soucieux d’enrichir leur culture –, ceux des savants qui souhaitent étudier et décrire le pays, ceux des pèlerins qui effectuent toujours le voyage, ceux des artistes qui veulent parfaire leur formation au contact des antiquités et des Grands Maîtres… Un tel voyage ne s’improvise pas et la préparation est longue ; il s’agit de se documenter sur le pays bien sûr, mais aussi de se choisir un compagnon de voyage, un moyen de locomotion, les bagages nécessaires, des cartes topographiques et le meilleur guide disponible sur le marché. Les témoignages écrits sur le voyage sont abondants : guides, correspondances réelles et factices, journaux de voyage, mémoires, récits en tous genres… Les documents picturaux abondent eux aussi entre les dessins et tableaux des différents artistes qui ont fait le voyage et les multiples vedute qu’à la suite de Pannini et Piranèse, ils ont réalisé pour les touristes désireux de rapporter un souvenir des merveilles de l’Italie. Les conditions du voyage étant assez précaires, l’itinéraire suivi est très normé et dépend aussi des conditions climatiques. Le voyageur franchit les Alpes au début du mois de septembre, se dirige vers Rome en passant par Gênes, Florence et Sienne, arrive dans la capitale à laquelle il consacre le mois de novembre et pousse jusqu’à Naples où il passe l’hiver dans la douceur. Il remonte ensuite sur Rome jusqu’à la Semaine Sainte, visite la Vénétie et évite ainsi les épidémies qui accompagnent le printemps romain. Le retour en France se fait au début de l’été, ce qui épargne au voyageur les chaleurs estivales.
Si nous ne savons que peu de choses sur le voyage de Dutertre, en revanche les circonstances de son départ sont connues. C’est grâce à son talent de copieur que Dutertre attira l’attention de monsieur Joubert, trésorier du Languedoc mais aussi éditeur de gravures. Prévoyant une nouvelle publication sur les œuvres d’art conservées à Florence, qui paraîtra sous le nom de Galerie de Florence, Joubert envoya Dutertre y exercer ses talents. Alors qu’il se trouvait à Florence et grâce à la protection de monsieur de Montmorin, Dutertre fut mandaté en 1788 pour une autre mission officielle : retracer les œuvres des Chambres du Vatican de Raphaël.
Chapitre IIAndré Dutertre en Italie (1786-1793)
Cette protection permit à Dutertre d’effectuer un voyage en Italie identique à celui des autres artistes de cette époque. Il put ainsi visiter Milan, Bologne, Florence, Collodi, Carrare, Sienne, Monticchiello, Montalcino, Viterbe, Caprarola, Ronciglione, Otricoli, Gallese, Rome, Narni, Tivoli et Frascati. Les lieux traversés par Dutertre montrent que ce dernier n’a pas cherché à faire un voyage d’exploration mais qu’il s’est contenté de suivre les itinéraires traditionnels.
Le recueil de l’École nationale supérieure des Beaux-arts renferme cinq cent quatorze dessins de tailles, de techniques et de sujets très divers. Comme son corollaire d’Égypte, il est entré dans les collections de l’école en 1883 par un legs de Jacques-Édouard Gatteaux. Les dessins de Dutertre sont des croquis de voyage, plus ou moins élaborés et parfois retravaillés, ainsi que des croquis d’études. Ce dernier utilise les techniques traditionnelles de l’artiste voyageur qui travaille souvent en plein air : crayon noir rehaussé d’encre ou de lavis. La petite moitié de ces dessins qui est légendée permet de retracer le voyage qu’à pu faire Dutertre puisque à ce jour ce sont les seuls documents disponibles sur ce voyage. Les sujets représentés montrent bien qu’il s’agit là de dessins produits dans le cadre d’un voyage d’étude et non de découverte. Dutertre s’intéresse notamment à l’architecture sous toutes ses formes, des églises aux palais en passant par les monuments antiques et les simples maisons de village, ainsi qu’à l’étude de l’antique en multipliant statues et drapés. Ceci explique que la vision de Dutertre de l’Italie n’est en rien originale et s’apparente à celles qu’ont pu donner nombre d’autres artistes. Cependant cet ensemble est intéressant en raison de la masse de croquis conservés et de sa valeur d’exemple du voyage classique effectué par un artiste au xviii e siècle.
Chapitre IIILa période révolutionnaire (1793-1798)
Les bouleversements liés à la Révolution française affectèrent aussi les artistes présents en Italie, surtout à partir de l’année 1792. Le gouvernement pontifical craignait notamment la diffusion des idées subversives venues de France. Les débordements du représentant de la France à Naples, Hugou de Basseville, provoquèrent une émeute au cours de laquelle il fut assassiné. La police fut donc amenée à proscrire tous les artistes français présents en Italie et c’est à ce moment là, en 1793, que Dutertre dut rentrer en France.
Nous ne connaissons pas les détails de la vie menée par Dutertre jusqu’à la fin de la Révolution ; seuls subsistent les témoignages de quelques-unes de ses activités pendant cette période troublée. Dutertre fut l’un des plus anciens membres du Lycée des Arts, créé en 1792 et devenu ensuite Athénée des Arts, qui avait pour but l’encouragement de l’étude des sciences et des techniques. Dutertre poursuivit son travail d’illustrateur, en donnant des vignettes pour La Fin des amours du chevalier de Faublas de Jean-Baptiste Louvet de Couvray, ouvrage qui parut en 1796. De même il collabora au Journal des Dames et des Modes de Pierre-Antoine Lehoux de La Mésangère. Cette même année, Dutertre prit part au débat qui divisa les artistes sur la question de la saisie des œuvres d’art italiennes, suite à la publication des Lettres à Miranda de Quatremère de Quincy. Dutertre, partisan de la politique du Directoire, fut un des signataires de la pétition du 30 octobre 1796 qui exposait le bien-fondé de la politique officielle. Dutertre profita aussi des bouleversements institutionnels pour exposer à deux reprises lors des Salons de 1796 et 1798. Si en 1796 il exposa des copies d’œuvres d’art, copies rapportées d’Italie, en 1798 il offrit au public une composition représentant un rêve.
En 1798, Dutertre eut l’opportunité d’appartenir à la Commission des Sciences et des Arts qui accompagnait Bonaparte dans son expédition. Les circonstances précises de son recrutement demeurent obscures, mais sa prise de position en faveur de la politique artistique du Directoire lui valut vraisemblablement d’être remarqué comme étant un artiste sympathisant et peut expliquer qu’on ait pensé à lui.
Chapitre IVL’expédition d’Égypte (1798-1801)
L’existence de l’Égypte est connue en Occident dès le Moyen Âge mais les explorations sont encore très rares : seuls certains pèlerins osent s’y aventurer. Les premiers récits et témoignages d’importance datent du xvi e siècle, moment où un commerce commence à s’installer sur la côte égyptienne. Le xvii e siècle marque le début des explorations scientifiques plus ou moins commanditées par le pouvoir royal pendant que négociants et missionnaires commencent à sillonner le pays. Le mouvement se poursuit au xviii e siècle, sous l’impulsion d’expédition étrangères qui furent décisives, celles de Norden et de Niebuhr. À la veille de l’expédition de Bonaparte, l’essentiel du pays est connu : l’Égypte chrétienne a été largement explorée, les principaux monuments de l’Égypte antique ont été repérés, seule l’ignorance de la signification des hiéroglyphes est un frein à sa connaissance, l’Égypte islamique quant à elle se dérobe largement aux yeux des Occidentaux pour lesquels elle reste auréolée de mystères.
L’Expédition d’Égypte fut décidée au début du mois de mars 1798 et confiée à Bonaparte. Dutertre eut la chance d’être engagé comme membre de la Commission des Sciences et des Arts en tant que dessinateur. Il commença à enrichir son portefeuille dès le début du voyage, croquant les portraits de ses compagnons d’aventure et laissant quelques dessins de la première escale à Malte. Ses activités en Égypte furent nombreuses et diverses. Certes, Dutertre dessine, c’est là son but majeur : rassembler la documentation la plus complète possible sur toutes les facettes de l’Égypte qu’il traverse. Mais il participe aux séances de l’Institut d’Égypte dont il est membre, il prend part à diverses commissions d’enquêtes sur des sujets très variés : il doit aussi bien s’occuper d’installer au Caire une salle de spectacle que d’établir un rapport sur le nilomètre de l’île de Raouda. Il part en exploration vers la ville de Suez puis remonte le Nil jusqu’à Assouan… Comme la majorité des savants, il ne rentre en France qu’à l’automne 1801.
Les quelques cent quarante dessins de Dutertre rapportés d’Égypte et conservés à l’École nationale supérieure des Beaux-arts forment un carnet de voyage d’une grande richesse, tant dans les thèmes traités que dans les techniques mises en œuvre. Malgré des conditions de réalisation précaires, ces feuilles de dimensions moyennes, réalisées au crayon noir, à la plume et au lavis, révèlent un Dutertre fasciné par tout ce qu’il peut rencontrer, intéressé par l’inconnu de ce pays qu’il découvre petit à petit. Si Dutertre remplit consciencieusement la mission documentaire qui lui a été confiée, rassembler tous les matériaux utiles à une description générale et exhaustive de l’Égypte, ses dessins montrent qu’il a été passionné par ce pays et qu’il a fait preuve d’une curiosité quasiment universelle, à la différence de certains autres artistes qui ont été plus sélectifs dans les thèmes qu’ils ont traités.
Chapitre VLes dernières années (1802-1842)
Une fois rentré en France, Dutertre s’occupa d’abord de valoriser les dessins rapportés d’Égypte en participant à l’élaboration de la Description de l’Égypte. L’idée de rassembler tous les documents collectés par les savants dans un grand ouvrage unique est apparue dès le mois de novembre 1799, lancée par Kléber. Une commission fut mise en place et Dutertre se vit confier la direction artistique de l’ouvrage en projet. Menou reprit ensuite le projet à son compte tout en modifiant son organisation : Dutertre perdit alors la direction artistique et en fut fort mécontent. Il refusa par conséquent de collaborer à la réalisation de la Description de l’Égypte, et essaya d’exploiter seul son portefeuille égyptien. Il comprit cependant rapidement qu’il ne pourrait jamais rien faire d’important tout seul et se résolut à rejoindre l’entreprise en avril 1804. Dès lors, il devint un collaborateur actif et fournit un travail considérable, sans jamais participer cependant la rédaction des textes. Il fut l’un des dessinateurs les plus prolifiques, illustrant aussi bien la partie relative à l’Égypte antique qu’à l’Égypte moderne. De même, toujours dans un souci de valoriser son travail égyptien, Dutertre exposa aux Salons de 1804 et de 1812, présentant essentiellement des portraits.
Parallèlement à cette activité éditoriale, Dutertre commença une nouvelle carrière dans l’enseignement. En novembre 1804, à la suite de la création du corps des pages de l’Empereur, il fut nommé professeur de dessin des pages. Il resta à ce poste jusqu’à la chute de Napoléon en 1814. À partir de 1811, Dutertre fut aussi nommé professeur adjoint de dessin de fleurs et d’ornements à l’École gratuite de dessin. Devenu professeur titulaire en 1825, il enseigna dans cette école jusqu’à la fin de sa vie. Il s’intéressa aussi aux nouvelles méthodes d’enseignement venues d’Angleterre et devint un ardent propagateur de l’enseignement mutuel.
Sa passion pour l’enseignement ne l’empêcha pas de se consacrer encore et toujours à la copie destinée à la gravure. Dutertre collabora ainsi au Musée royal de Laurent et à la publication de Chaussier, Recueil anatomique à l’usage des jeunes gens qui se destinent à l’étude de la chirurgie, de la médecine, de la peinture et de la sculpture, datant de 1821 et dont il est l’auteur des planches. Dutertre manifesta aussi un grand intérêt pour la lithographie naissante, y dépensant son temps et son argent en expériences plus ou moins profitables tant et si bien qu’il finit sa vie assez misérablement, après avoir été obligé de revendre une grande partie de son portefeuille de dessins. Il laissa aussi de nombreuses lithographie de sa propre main. Il mourut le 18 avril 1842.
Conclusion
La vie et l’œuvre de Dutertre demeurent encore largement obscures, mais il n’en reste pas moins que la connaissance actuelle de ce personnage montre à quel point sa carrière fut intéressante à plus d’un titre. Dutertre fut avant tout un artiste, dessinateur et graveur, mais il fut aussi un enseignant curieux des nouvelles méthodes d’enseignement en expérimentation au début du xix e siècle, ainsi qu’un voyageur et un explorateur. Les deux recueils de dessins de l’École nationale supérieure des Beaux-arts apportent un témoignage essentiel sur ce que Dutertre a pu faire et voir au cours de ses deux principaux voyages, en Italie et en Égypte. Si l’Italie fut surtout pour Dutertre un voyage de formation, l’Égypte fut quant elle un extraordinaire voyage d’exploration. Tous ces dessins forment deux corpus iconographiques d’un prix inestimable : les dessins d’Italie retracent de manière exemplaire le voyage de formation d’un artiste français au xviii e siècle, tandis que ceux d’Égypte sont un témoignage d’une grande qualité graphique sur une Égypte aujourd’hui disparue. Ces deux exemples prouvent bien à quel point Dutertre gagnerait à être davantage connu ; malheureusement, il souffre d’un déficit de sources qui rend la tâche de l’historien longue et laborieuse.
Pièces justificatives
Règlement pour les officiers des Écoles royales gratuites de Dessin. — Pièces du dossier de Jombert, professeur à l’École gratuite de dessin. — Pièces du dossier de Dutertre, professeur à l’École gratuite de dessin. — Pétition adressée au Directoire le 29 thermidor an IV par cinquante artistes pour appuyer les thèses de Quatremère de Quincy. — Pétition adressée au Directoire le 12 vendémiaire an IV par trente-sept artistes pour soutenir la politique des saisies d’ouvres d’art en Italie. — Projet d’une école de dessin de Dutertre. — Lettre de Dutertre du 22 décembre 1837.
Annexes
Notices biographiques sur Dutertre. — Carte de l’Italie. — Liste des lieux visités par Dutertre en Italie. — Tableaux relatifs aux dessins d’Italie. — L’Athénée des Arts, liste des matières enseignées. — Cartes de l’Égypte. — Chronologie sommaire de l’expédition d’Égypte. — Liste des dessinateurs de la Commission des Sciences et des Arts. — Tableaux relatifs aux dessins d’Égypte. — Les planches gravées d’après Dutertre dans la Description de l’Égypte.
Catalogue des dessins d’Italie et d’Egypte
Deux tomes particuliers rassemblent respectivement les notices techniques des 514 dessins d’Italie et des 144 dessins relatifs au voyage en Égypte. Ces notices techniques sont accompagnées, quand cela s’avère nécessaire, d’une notice explicative. Chaque notice est complétée par une reproduction du dessin original, les photographies ayant été fournies par le service photographique de l’École nationale supérieure des Beaux-arts. Un tableau récapitulatif des dessins vient compléter le catalogue.