Édouard Reuss (1804-1891), Erinnerungen aus meinem Leben
Édition partielle (1846-1872) et commentaire
Introduction
Édouard Reuss est aujourd’hui un personnage bien ancré dans l’histoire de la théologie. Son nom est en particulier associé aux travaux d’exégèse du Pentateuque et à l’hypothèse « Reuss-Graf-Kuenen-Wellhausen » sur la composition du Pentateuque. Édouard Reuss développe en effet la thèse que le Pentateuque a eu pour source trois ou quatre documents et est postérieur aux prophètes, que le rédacteur du Pentateuque n’a rien à voir avec Moïse et que les Psaumes sont postérieurs aux prêtres et aux prophètes, thèse à laquelle son élève Charles-Henri Graf donne une expression systématique.
Des travaux ont été très tôt consacrés à Édouard Reuss. Son élève Charles Théodore Gérold (1837-1928) publie une biographie d’Édouard Reuss en 1892, un an après sa mort, qui reste la seule à retracer sa vie dans son ensemble. Pour cette publication, l’auteur avait eu accès aux Erinnerungen aus meinem Leben, qui en sont la source principale. Des extraits des Erinnerungen aus meinem Leben sont également publiés par le fils d’Édouard Reuss, Rodolphe, dans la Revue d’histoire et de philosophie religieuses et par Charles Théodore Gérold dans son ouvrage paru en 1923 sur la faculté de théologie et le séminaire protestant de Strasbourg. Des travaux d’historiens citent des passages des Erinnerungen aus meinem Leben.
De nombreux articles sont consacrés à Édouard Reuss, évoquant des aspects de sa vie ou de son œuvre. Le travail le plus important sur Édouard Reuss est la monographie Leben und Werk des frühen Eduard Reuss, publiée en 1990 par Jean-Marcel Vincent à partir de sa thèse de doctorat en théologie soutenue à l’université de Bochum. Il s’intéresse à la jeunesse et à la formation d’Édouard Reuss jusqu’en 1842, année de la publication de son premier ouvrage important, Geschichte der heiligen Schriften Neuen Testaments. Jean-Marcel Vincent s’attache à montrer quelles influences philosophiques, politiques et théologiques ont façonné sa pensée et ont fait en même temps son originalité.
Les sept tomes des Erinnerungen aus meinem Leben, soit près de 2300 pages rédigées en allemand d’une fine écriture gothique manuscrite par Édouard Reuss à partir de 1850 et continués tout au long de sa vie, constituent en effet la source principale pour les travaux sur Édouard Reuss, mais aussi une source de premier plan pour l’histoire du protestantisme alsacien ou encore l’histoire de la théologie au xix e siècle. L’édition intégrale de ce texte, dont les manuscrits sont conservés à la médiathèque protestante de Strasbourg, n’étant pas possible dans le temps imparti à une thèse d’École des chartes, c’est à la période de 1846 à 1872 que nous nous sommes intéressé dans ce travail, c’est-à-dire aux tomes cinq et six. La période de 1804 à 1842 est en effet traitée de façon très complète dans l’ouvrage de Jean-Marcel Vincent, Leben und Werk des frühen Eduard Reuss, qui s’appuie également sur le texte des Erinnerungen aus meinem Leben.
Le choix de cette période, qui correspond matériellement à l’intégralité des tomes cinq et six, est proche de deux dates classiques de l’histoire du xix e siècle que sont la Révolution de 1848 et la guerre de 1870. Par ailleurs, elle correspond dans l’existence d’Édouard Reuss à une période où ses travaux sont davantage tournés vers la France.
Sources
Les sources relatives à Édouard Reuss sont abondantes et variées. La plume d’Édouard Reuss a en effet été féconde, en particulier durant la seconde partie de sa vie, alors qu’il se plaint de manière paradoxale que ses forces l’abandonnent. Ces sources sont cependant dispersées dans différents lieux de conservation, parmi lesquels les deux principaux sont la médiathèque protestante de Strasbourg, où est conservé notamment le manuscrit des Erinnerungen aus meinem Leben, et les archives municipales de Strasbourg, où sont conservés la correspondance reçue par Édouard Reuss et les registres de correspondance tenus par lui.
Les mémoires inédites d’Édouard Reuss, intitulées par lui Erinnerungen aus meinem Leben, ont été conservées par la famille de Rodolphe Reuss, son fils, jusqu’à ce que l’une des petites-filles de ce dernier les confie à la bibliothèque du séminaire protestant, aujourd’hui médiathèque protestante, à Strasbourg. Édouard Reuss avait lui-même émis le souhait qu’il soit fait don de ses mémoires à la bibliothèque du séminaire protestant. À la demande de Reuss, ses mémoires ne devaient être rendues accessibles au public qu’en 1930, après la mort des personnes mentionnées, pas toujours en termes élogieux, dans son récit. Néanmoins, quelques personnes ont pu y avoir accès avant l’expiration de ce délai. La médiathèque protestante possède en outre 220 feuillets sur lesquels sont copiées certaines lettres envoyées par Édouard Reuss, ainsi que les quatre volumes du manuscrit d’un roman autobiographique, Die Reise nach Berlin, qui relate un voyage fait du 15 au 23 août 1826 de Halle à Berlin. Quatre volumes d’écrits d’Édouard Reuss, notamment des discours qu’il a prononcés, et trois volumes de recensions sur ses écrits collectées par lui, s’y trouvent également.
La correspondance reçue par Reuss se trouve aux archives municipales de Strasbourg, dans le fonds de la Fondation Saint-Thomas, sous la cote 1 AST 1660. Elle comporte trois cartons de lettres et trois volumes de registres tenus par Édouard Reuss. Les deux premiers registres contiennent une table alphabétique des correspondants, avec les lettres reçues et envoyées à chaque correspondant, le troisième registre répertorie les lettres reçues en fonction de l’ordre de réception. Ces registres livrent le nom de 1418 correspondants de Reuss, pour la plupart des collègues et savants, témoignant ainsi de son rayonnement scientifique, et nous apprennent qu’il avait reçu 8633 lettres et en avait envoyé 7714. Cependant, un grand nombre de ces lettres ont disparues, brûlées par Édouard Reuss lui-même, qui n’en a conservé que 1890. Un second tri a été fait par sa femme Julie et son fils Rodolphe, qui ont retiré de la correspondance conservée les lettres jugées trop personnelles.
Deux autres bibliothèques strasbourgeoises abritent des manuscrits d’Édouard Reuss : la bibliothèque nationale et universitaire et la bibliothèque municipale. Il s’agit surtout de manuscrits de ses publications, en particulier les manuscrits de sa traduction commentée de la Bible conservés dans le fonds patrimonial de la bibliothèque municipale de Strasbourg. Ses cours en revanche ne nous sont connus que par les notes prises par les étudiants, Édouard Reuss ayant lui-même détruit les manuscrits de ceux-ci.
Des lettres issues de la correspondance envoyée par Reuss sont dispersées dans des fonds d’archives et de bibliothèques en France et en Allemagne. Des extraits de la correspondance d’Édouard Reuss ont également été publiés, l’édition la plus connue étant celle de la correspondance avec son élève Charles Henri Graf par Karl Budde et Julius Heinrich Holtzmann publiée à l’occasion du centenaire de la naissance de Reuss en 1904.
Première partieLe texte des Erinnerungen aus meinem Leben
Chapitre premierDescription du manuscrit
Édouard Reus a commencé le récit de sa vie le 8 mai 1850, alors qu’il était âgé de quarante-six ans. Le manuscrit se compose de vingt-cinq livres numérotés en chiffres romains, divisés chacun en chapitres numérotés en chiffres arabes, et s’étend sur 2297 pages, réparties en sept volumes manuscrits de cahiers reliés.
Pour Édouard Reuss, il ne s’agit pas de tenir un journal intime, mais de faire le récit des événements de sa vie avec un recul suffisant, et ce recul doit être assuré par une distance temporelle avec les événements qu’il relate. Cependant, si la perspective est au départ celle d’un homme qui pense que la plus grande partie de sa vie est derrière lui, le temps se chargera de lui montrer qu’il n’en est rien. Le délai entre le moment où les faits se passent et celui où Édouard Reuss en fait le récit tend à se raccourcir de façon significative à partir du cinquième tome ; ses mémoires prennent alors une tournure plus proche de celle d’un journal intime, laissant une plus grande place à ses impressions du moment.
S’il n’est pas rare qu’Édouard Reuss se laisse aller dans ses mémoires à des digressions au fil de la plume, le cadre chronologique et le plan général de chaque livre sont fixés avant de commencer la rédaction. Le récit se déroule à la fois selon un plan thématique et de façon chronologique à l’intérieur d’un même thème. Souvent, un thème principal est développé longuement dans un livre. Dans le livre 15, il s’agit d’un long voyage en Allemagne entrepris en 1850, dans le livre 17 de l’activité de Reuss en tant que directeur du Gymnase, dans le livre 18 de l’édition des œuvres complètes de Jean Calvin, dans le livre 19 de la situation de l’Église protestante alsacienne, dans le livre 21 du siège de Strasbourg. D’autres thèmes sont repris de façon récurrente à travers les différents livres, comme les événements familiaux ou les visiteurs et correspondants.
Chapitre IILe genre des Erinnerungen aus meinem Leben
Les Erinnerungen aus meinem Leben ne sont, selon Édouard Reuss, pas destinées, du moins dans l’immédiat, à être portées à la connaissance d’un public autre que sa femme et ses enfants. Quant au destinataire principal de ce texte, il s’agit d’Édouard Reuss lui-même, qui s’inscrit ainsi dans la ligne de l’introspection pratiquée par le romantisme. Malgré cette affirmation de ne pas écrire pour être publié ou pour des biographes futurs, cette préoccupation n’est pas absente de ses mémoires. Celles-ci témoignent du souci de l’exactitude et de la précision de leur auteur, souci qui n’est pas étranger à la possibilité de laisser une trace personnelle et un témoignage pour la postérité.
Édouard Reuss ravive les souvenirs des événements qu’il relate en relisant des documents et des témoignages écrits se rapportant à ces événements, en se référant notamment à sa correspondance, qui est cataloguée dans son correspondancier. Ce dernier fait en quelque sorte office d’index des noms pour le premier texte, avec pour chaque correspondant mentionné dans les Erinnerungen aus meinem Leben un renvoi aux passages dans lesquels il est cité, ainsi que quelques éléments biographiques.
Dans les Erinnerungen aus meinem Leben, Édouard Reuss se fait tout à tour autobiographe, mémorialiste et auteur d’un journal intime. Il s’agit bien la plupart du temps d’un récit rétrospectif, mais au fur et à mesure que l’on s’approche de la fin de la vie d’Édouard Reuss, le texte tend de plus en plus vers un récit fait au jour le jour, à la manière d’un journal intime. De même, si Édouard Reuss met l’accent dans son récit sur sa vie personnelle, il se fait par moments mémorialiste, dressant le portrait des professeurs de la faculté de théologie ou retraçant le siège de Strasbourg. Édouard Reuss n’est par ailleurs pas dénué d’un souci apologétique lorsqu’il rédige ses souvenirs, cherchant à montrer qu’il avait une vision lucide des choses et que ses choix ont été justifiés par les événements ultérieurs. Il cherche également à se défendre des critiques que l’on pourrait porter à son sujet.
Par les Erinnerungen aus meinem Leben, Édouard Reuss trace son autoportrait. Il parle de ses pensées sur sa famille, ses amis, sa conception de la vie. Il s’étend longuement sur ses recherches bibliques et historiques. Il convient cependant de garder à l’esprit certaines caractéristiques des récits mis au point avec le recul que sont la mise en relief des problèmes récents, la réécriture du passé à la lumière de l’expérience et des événements postérieurs, l’introduction d’un plaidoyer personnel.
Deuxième partieLe contexte de la rédaction des Erinnerungen aus meinem Leben
Chapitre premierContexte religieux et linguistique
Au début du xix e siècle, le protestantisme est marqué par le rationalisme. Dans les années 1815 à 1820, les mouvements de Réveil venus de Suisse ou d’Angleterre, qui insistent sur les questions doctrinales et la conversion personnelle, introduisent les germes d’une scission au sein du protestantisme français. Vers 1850, une évolution se produit dans les rangs des théologiens libéraux, qui veulent rester fidèle à l’esprit du protestantisme conçu comme la religion du libre examen. Les libéraux strasbourgeois ont été instruits des progrès de l’exégèse en Allemagne. Édouard Reuss, qui est un théologien libéral, a l’idée de diffuser ces recherches en France, par le biais d’une revue en langue française. La Revue de Théologie et de philosophie chrétienne, fondée à Strasbourg en 1850 par Timothée Colani, est un foyer de recherche et de vulgarisation des textes qui a pour but de développer la connaissance théologique dans le corps pastoral français. Cette revue, appelée généralement Revue de Strasbourg, veut diffuser les connaissances livrées par l’histoire, l’archéologie et la philologie sur la datation et le contexte historique des livres de la Bible et aider ainsi à leur compréhension. Le débat entre les tenants du Réveil, les libéraux et les orthodoxes ne se situe cependant pas seulement sur le terrain des idées ; il y a des querelles de personnes, des luttes de pouvoir au sein des institutions protestantes dont Édouard Reuss donne un aperçu dans les Erinnerungen aus meinem Leben.
Les protestants alsaciens, au début du xix e siècle, sont marqués par la culture allemande et en particulier par la langue allemande. Peu à peu cependant, l’usage du français se répand au sein de la population alsacienne, au détriment de l’allemand. Ce phénomène de francisation est dénoncé dans ses mémoires par Édouard Reuss, qui est un fervent partisan du maintien de l’identité alsacienne, et craint une dissolution du protestantisme alsacien. Il exprime notamment cette position en faveur de la langue allemande dans un article paru en 1838 dans la revue Erwinia, intitulé Wir reden deutsch. En 1870, Édouard Reuss voit d’ailleurs sans déplaisir la victoire allemande et accepte une chaire au sein de la nouvelle université allemande.
Chapitre IILes institutions
L’Église luthérienne est organisée en 1802 par les articles organiques pour les cultes protestants du 18 germinal an X (8 avril 1802). Le décret du 26 mars 1852 modifie le statut légal de l’Église luthérienne et la composition des organes dirigeants : le consistoire supérieur compte désormais dix membres nommés sur vingt-sept ; le directoire exerce le pouvoir administratif, nomme les pasteurs et les professeurs du séminaire et du gymnase ; il donne un avis motivé sur les candidats aux chaires de la faculté de théologie.
Édouard Reuss joue un rôle important au sein de ces institutions, en particulier au sein des établissements d’enseignement protestants de Strasbourg, en tant que professeur au séminaire protestant et à la faculté de théologie. À ce titre, il bénéficie du statut de chanoine du chapitre Saint-Thomas. De 1859 à 1865, il est également directeur du Gymnase protestant, dont il supervise la reconstruction après l’incendie des bâtiments survenu en 1860. En 1863, il est nommé délégué du séminaire protestant au Consistoire supérieur, dont il est membre jusqu’en 1889.
Chapitre IIIBiographie d’Édouard Reuss
Édouard Reuss est issu d’une famille d’origine allemande installée en Alsace ; il est le fils d’un négociant en tissus aisé. Il est imprégné d’une double culture à l’instar des élites alsaciennes de son temps. Les Erinnerungen aus meinem Leben en portent d’ailleurs de nombreuses marques, car, si le texte est rédigé en allemand, il est truffé de nombreuses expressions françaises souvent colorées. Le texte situe l’auteur dans son époque par ses passages empreints de romantisme, dans lesquels Édouard Reuss dépeint ses sentiments face à la nature, que ce soit dans son jardin qu’il entretient avec beaucoup de soin, ou dans la montagne où il fait de fréquentes excursions.
Après une formation classique pour un fils de la bourgeoisie protestante strasbourgeoise, au Gymnase protestant puis au séminaire et à la faculté de théologie de la ville, formation qu’il complète en Allemagne et à Paris, Édouard Reuss fait une courte incursion dans le journalisme lors de la Révolution de 1830. Il poursuit ensuite une carrière dans l’enseignement, devenant en 1833 professeur agrégé au séminaire protestant, en 1836 professeur ordinaire. Il enseigne également à partir de 1838 à la faculté de théologie de Strasbourg, mais n’est nommé officiellement titulaire d’une chaire à la faculté qu’en 1869, alors qu’il est déjà âgé de soixante-cinq ans. À partir de 1872, il est professeur à la nouvelle université allemande de Strasbourg et enseigne jusqu’à sa retraite en 1888. Jusqu’à la fin de sa vie, il poursuit une importante activité scientifique, qui aboutit à la publication de nombreux ouvrages. Ses publication, les plus connues en France sont l’édition des œuvres complètes de Jean Calvin, entreprise avec ses collègues Guillaume Baum et Édouard Cunitz, et une édition commentée de la Bible en français, destinée à faire connaître l’état de la recherche exégétique à un public cultivé.
La vie d’Édouard Reuss couvre presque la durée du siècle, du premier Empire français à l’annexion de l’Alsace par l’Empire allemand. Il a été le témoin des bouleversements politiques de la Révolution de 1830 puis de 1848 et de la guerre franco-prussienne. Comme le montre sa très riche correspondance, il a entretenu des contacts avec des universitaires, français et allemands principalement, surtout théologiens et philologues. Il a ainsi participé aux débats théologiques de son époque, marquée par le développement des sciences historiques et exégétiques. Son abondante production littéraire dans le domaine théologique, aussi bien en français qu’en allemand, en témoigne. Son poids et son rôle furent importants dans la direction de l’Église de la Confession d’Augsbourg au xix e siècle. En même temps, ses mémoires livrent un aperçu de la vie d’une famille bourgeoise à Strasbourg au xix e siècle et de ses relations sociales.
À la lecture des Erinnerungen aus meinem Leben, Édouard Reuss donne l’image d’un homme sûr de ses qualités intellectuelles, par rapport à ses collègues strasbourgeois notamment, volontiers critique et intransigeant, même s’il ne manque pas d’humour. Ses contemporains s’accordent à nous donner l’image d’un travailleur infatigable, à l’immense érudition et aux grandes qualités pédagogiques, ainsi qu’un ardent défenseur des spécificités alsaciennes et de la langue allemande. Doté d’une grande rigueur scientifique, il sait préserver son indépendance vis-à-vis des partis.
Édition
L’édition porte sur les tomes cinq et six des Erinnerungen aus meinem Leben, qui couvrent la période 1846-1872. Les principes retenus pour l’édition sont conformes à ceux enseignés à l’École des Chartes. La graphie employée par Édouard Reuss, qui peut varier au cours du texte, est ainsi respectée fidèlement. Chaque chapitre, qui forme l’unité de base du récit d’Édouard Reuss, est accompagné d’un chapeau introducteur indiquant les sujets abordés.
Annexes
Erinnerungen aus meinem Leben, chapitres 1 et 2. — Tableaux généalogiques. — Les professeurs de la faculté de théologie et du séminaire protestant de Strasbourg de 1846 à 1872. — Liste des maires de Strasbourg. — Portraits et planches. — Cartes. — Index des noms de personnes. — Index des noms de lieux.