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École des chartes » thèses » 2009

Photographes et photographies de la Libération

Le Service cinématographique de l’armée, du débarquement de Provence à Berchtesgaden (août 1944-mai 1945)


Introduction

Une profusion d’images fixes et animées accompagnent, encadrent et illustrent la Libération. Cet événement historique se décompose lui-même en une multitude de scènes, dans le temps et dans l’espace, des premiers vacillements du Reich allemand avec le débarquement en Afrique du Nord en novembre 1942, jusqu’à la poursuite des combats sur le front du Pacifique en 1945. L’armée française, désireuse de redorer son blason, choisit de jouer un rôle actif dans l’enregistrement par l’image des événements de la Libération et, plus justement, dans la création d’une image de la Libération façonnée à sa convenance. Plutôt que de se contenter de laisser les journalistes de presse opérer librement sur le champ de bataille, elle décide d’employer elle-même des opérateurs aux armées, professionnels de l’image revêtus de l’uniforme militaire et entièrement dévoués à son service. Ces recrues un peu particulières, tantôt photographes, tantôt cameramen, sont réunies au sein du Service cinématographique de l’armée (SCA).

Ainsi, se côtoient sur les théâtres d’opération traversés par les troupes françaises, plusieurs types de correspondants de guerre, assignés à des missions différentes selon la nature de leur employeur. Les journalistes de presse doivent fournir à leurs rédactions des reportages saisissants, voire sensationnalistes. Aux opérateurs de l’armée française revient la tâche de fabriquer des documents techniques, des images de propagande et enfin des sources destinées aux historiens du futur. àla difficile conciliation entre vocation journalistique et structure militaire, s’ajoutent les difficultés de réalisation d’une telle entreprise sur le plan matériel, ainsi que certains paradoxes liés à la nature du SCA : recruter au sein d’une profession réputée pour son caractère individualiste tout en appliquant à tous une discipline militaire, faire connaître l’action de l’armée française tout en préservant le secret des opérations militaires, présenter au public une image positive de cette armée tout en constituant des documents historiques « authentiques ». Telles sont les lignes de tension qui animent et agitent l’activité du service durant les mois cruciaux de la Libération pour l’armée française, c’est-à-dire d’août 1944, avec le débarquement de Provence, la première véritable opération des Forces françaises de la France libre en métropole, à avril 1945 et l’arrivée des chars de la 2e DB en Autriche à Berchtesgaden. L’état-major français tente d’appréhender ces lignes de tension à l’aide d’autant d’approches théoriques que la production d’« images sincères » ou l’élaboration d’une « réconfortante vérité ». Dans la pratique, la production photographique qui résulte du travail des opérateurs aux armées sur le terrain connaît une diffusion et un impact sur le public largement conditionnés par un cadre de travail exceptionnel, une emprise nécessaire et parfois implicite de la censure, et une conception très traditionnelle des mécanismes de propagande.


Sources

Les fonds photographiques de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (fort d’Ivry) constituent le corpus de départ de la recherche. La quasi-totalité de la production du SCA y est conservée, accompagnée des comptes rendus des opérateurs aux armées. Une fois les contours géographiques et chronologiques du sujet définis, il est nécessaire de partir à la recherche de sources complémentaires dispersées dans d’autres lieux de conservation. Concernant la structure du service et les cadres de production, les sources se trouvent dans les centres de conservation d’archives institutionnelles, à savoir le Service historique de la Défense (Vincennes) et le Centre historique des Archives nationales (Paris). Le profil des opérateurs est éclairé par les témoignages oraux recueillis par le Département de l’innovation technologique et des entrées extraordinaires du SHD. Enfin, des sources imprimées apportent de précieux renseignements sur l’utilisation et la diffusion des photographies produites par l’armée. Ces dernières sont dispersées dans de nombreux fonds documentaires relatifs à la Seconde guerre mondiale, mais des échantillons conséquents et facilement repérables sont conservés à la Bibliothèques du SHD, à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre) et au Mémorial de Caen.


Première partie
fonctionnement du service et définition des cadres de production


Chapitre premier
Un outil aux ambitions multiples :
propagande, instruction et documentation

La position originale d’un service de production iconographique dans la hiérarchie militaire. — Ce travail de recherche a trait à l’histoire des médias et à l’utilisation de l’image en histoire. Mais avant toute tentative d’analyse iconographique, il est nécessaire de définir les cadres de production de ces images. La première partie de ce travail est par conséquent consacrée à l’histoire institutionnelle, et à l’articulation parfois difficile entre les contraintes liées à une structure de production iconographique de type agence de presse, et celles d’une administration militaire. Les trois missions principales du SCA sont ainsi définies.

L’instruction des troupes. — La dimension technique du SCA est assurément la plus spécifique et la plus simple à identifier. Tandis que les opérateurs civils ne s’attardent que très peu sur la description des armes, des armées, ou encore des dispositifs tactiques, les photographes et cameramen du SCA sont chargés d’enregistrer ces informations à des fins d’instruction militaire, dans le cadre d’une diffusion interne.

Un monument pour l’historien du futur. — L’élaboration de documents iconographiques considérés comment authentiques, en vertu de l’enregistrement mécanique du réel imputé à l’acte photographique, constitue la plus ambitieuse des missions du SCA. Elle répond à une interrogation sur le long terme de la part des autorités militaires et traduit une confiance absolue accordée à la photographie, comme image-preuve et transposition fidèle de la réalité.

Au service de la propagande en faveur de l’armée. — Enfin, l’activité de propagande est plus traditionnellement associée à un service de production iconographique institutionnelle tel que le SCA. Le mot ne fait l’objet d’aucune ambiguïté, ni dans l’esprit des dirigeants, ni dans l’esprit de ceux à qui elle est destinée : les soldats sur la zone des armées en premier lieu, mais également les populations civiles. L’impératif de la défense nationale, telle qu’elle est définie par le général de Gaulle, implique de soutenir le moral de tous, à tous prix, y compris celui d’une information objective et impartiale.

Chapitre II
Structure et fonctionnement

Les moyens d’une politique et son application : budget et effectifs. — Une étude institutionnelle du SCA implique d’aborder l’existence du service du point de vue administratif et juridique. Elle nécessite également une approche chiffrée, élaborée à partir des archives officielles, notamment les tableaux d’effectifs, parfois en net décalage avec les réalisations concrètes. Afin de remédier à ce décalage, cette approche chiffrée est recoupée par les informations quantitatives extraites des comptes rendus de reportage, l’analyse statistique des sources imprimées, ainsi que l’examen des archives privées, y compris les témoignages oraux, plus en prise avec la réalité et l’application des mesures parfois très théoriques.

L’activité du SCA et la répercussion des ordres et consignes. — Maintenant que les grandes lignes de l’activité du service ont été tracées, dans la théorie, il convient de voir comment les ambitions se traduisent dans la pratique, de l’attribution des missions aux opérateurs à la chaîne du reportage photographique, en passant par la composition des équipes. Indéniablement, cette activité prend son essor au fur et à mesure que les troupes alliées progressent sur le territoire français et que les administrations provisoires se mettent en place.

Les Signal Corps américains, un modèle écrasant. — Alors que l’armée française agit dans la dépendance et sous la tutelle complètes de ses alliés anglo-saxons, l’existence au sein de l’armée américaine des Signal Corps, un service semblable à bien des égards au SCA, invite à s’interroger sur l’application par les autorités militaires françaises d’un modèle américain. Ce modèle est susceptible d’enrichir et d’améliorer le fonctionnement du service, tout comme de compromettre les velléités d’autonomie de l’état-major français, en marge du commandement interallié.

Le SCA et le 5 e bureau : une tentative de rationalisation des organes de presse et de renseignement de l’armée. — Une étude institutionnelle du SCA, de son statut comme de son fonctionnement, incline à penser qu’il est artificiellement raccordé à la structure hiérarchique militaire traditionnelle. La création et l’intense activité d’un 5e bureau chargé du renseignement et de la diffusion de la propagande, durant la période, constituent une tentative de mieux intégrer le service dans l’organigramme militaire. Cette expérience et cette volonté d’une meilleure coordination sont malheureusement éphémères.

Chapitre III
La diffusion de la production

Des canaux de diffusion multiples, un risque de dispersion de la production. — Les différents moyens et médias par lesquels l’armée tente de diffuser sa production iconographique officielle sont évoqués, de la presse civile à l’édition de livres. De manière plus anecdotique, la diffusion privée et les publications techniques sont également abordées.

Le contrôle rigoureux du ministère de la Guerre : une armée française soucieuse de son image. — En matière de diffusion de la production, l’institution militaire se rend vite compte que le dispositif idéal est la gestion autonome et donc l’auto-promotion, par l’intermédiaire des Services de presse du ministère de la Guerre. Elle s’épargne dans le même temps la tâche fastidieuse du contrôle de la censure. Si des formes médiatiques relativement originales, comme la fabrication de produits dérivés ou la circulation de voitures publicitaires sont esquissées, les moyens les plus traditionnels sont finalement les plus employés, à l’instar de la presse aux armées.


Deuxième partie
L’opérateur du SCA, photographe et « soldat d’opérette »


Chapitre premier
Les opérateurs aux armées, avant, pendant et après le SCA

Le jalon d’un plan de carrière ou les hasards de la mobilisation ?— L’attention se porte ici sur le personnel qui compose le SCA, plus particulièrement les photographes. La question de leur individualité, au sein d’un corps militaire volontiers anonyme, est abordée. Le passage de ces techniciens de l’image au SCA constitue néanmoins, de leur point de vue, une expérience unique de réalisation de reportages de guerre, d’implication patriotique, et d’apprentissage technique dans la perspective d’une carrière militaire ou civile. Force est de reconnaître que tous ces aspects ne se répartissent pas uniformément chez les opérateurs et que les profils sont très différenciés.

L’encadrement : être libre et obéir.— Le décalage entre la théorie et la pratique définit constamment le mode de fonctionnement du service durant la période. Un des traits les plus révélateurs de cet état de fait réside dans la transmission des consignes. Des grands discours de propagande élaborés par les généraux, tels de Lattre de Tassigny, jusqu’à l’application des consignes sur le terrain, l’écart est grand, sans pour autant nuire à l’activité du service. Les opérateurs apprécient au contraire la grande liberté de mouvement et d’initiative qui leur est accordée presque par défaut, en l’absence d’un encadrement et de consignes stricts.

Chapitre II
Soldats-photographes, un profil contrarié ?

Un frère jumeau du reporter ?— L’opérateur du SCA est ici comparé à son homologue de la presse civile, largement plus populaire, le reporter. Plus précisément, il est comparé à une figure, c’est-à-dire une représentation collective du correspondant de guerre, aventurier intrépide et engagé. Il s’agit de voir comment les opérateurs s’accommodent à la fois de ce modèle pesant, qui a tendance à leur faire de l’ombre, et de leur uniforme militaire, qui a tendance à les noyer dans une masse anonyme.

Des artisans de l’image et un savoir-faire indéniable. — C’est par leur savoir-faire et leur professionnalisme que les opérateurs justifient leur engagement et prouvent toute leur valeur. Souvent formés dans les mêmes institutions civiles, ils parviennent à appliquer sur le terrain, et dans des conditions extrêmes, les méthodes apprises en temps de paix, avec une conscience certaine de leur utilité et de leur rôle dans la bataille.

Intégration dans l’armée, intégration des valeurs militaires. — Ces professionnels de l’image, qui revêtent l’uniforme militaire durant une période plus ou moins longue allant de quelques jours à plusieurs mois, s’adaptent plus ou moins bien à la vie dans la zone des armées, un décor qui n’est finalement pas plus familier aux jeunes soldats incorporés. D’après les témoignages et les sources imprimées examinées, cet uniforme est porté avec un fort sentiment d’appartenance à un groupe, quand ce n’est pas avec une certaine fierté.

Patriotisme et allégeance à de Gaulle. — Le patriotisme et l’obédience au général de Gaulle sont également de puissants facteurs de rassemblement pour les opérateurs du SCA comme pour de nombreux Français de l’époque. La phase d’activité la plus prolifique du SCA correspond à l’apogée de la popularité du Général. Alors que l’ennemi est clairement désigné par la propagande, le groupe des opérateurs, largement impliqué, n’échappe pas à l’unanimité patriotique de rigueur.

Chapitre III
Photographe et acte photographique face à la guerre

Création du reportage photographique, création de l’événement. — L’implication des photographes du SCA dans la guerre se traduit très concrètement par leur comportement sur le terrain, face aux scènes qu’ils enregistrent. La question de la mise en scène des reportages photographiques est bien sûr importante, mais plus profondément, c’est celle de la capacité de l’image photographique à représenter la guerre qui se pose. Composition et intervention du photographe sont des étapes nécessaires à la fabrication des images de guerre.

Face à la réalité de la guerre. — Au-delà des contraintes de la censure, qui paraissent relativement évidentes dès lors que des troupes françaises sont encore engagées sur les théâtres d’opération, les opérateurs sont amenés à assister à des scènes parfois violentes et à réagir face à celles-ci. Si certains enregistrent mécaniquement les détails les plus atroces, d’autres se détournent des stigmates des combats et concentrent leur attention sur des aspects plus folkloriques des combats, comme la camaraderie ou le repos des soldats, sans qu’il soit possible de déterminer avec exactitude la part de spontanéité dans ces comportements. àce niveau de la création du reportage photographique, la question de la censure apparaît en effet secondaire, et n’intervient qu’en aval, lors de la sélection des images.


Troisième partie
« Ramenez des images ! »
Étude de la production photographique


Chapitre Premier
Nature de la production : une extraordinaire accumulation d’images

Les contours d’une production institutionnelle. — L’analyse de la production photographique proprement dite est désormais rendue possible. Il convient de dresser un état quantitatif du corpus et d’identifier ses éléments les plus marquants. Cependant, la nature même d’une production iconographique institutionnelle suppose une masse documentaire conséquente, pour ne pas dire abondante, qu’il est pourtant nécessaire d’appréhender dans son ensemble. Prendre pour unité le reportage, et non le cliché, permet déjà une plus grande cohérence. Outre le relevé et l’observation attentive de ces reportages, une importance accrue est accordée aux clichés effectivement diffusés, d’autant plus qu’ils rendent possible une étude comparative entre l’image produite et l’image diffusée.

Étude iconographique de la diffusion : l’exemple de la presse aux armées. — S’il écarte d’office une partie des clichés produits par le SCA, le repérage des images diffusées, grâce à l’examen exhaustif du journal La Patrie, facilite considérablement l’analyse iconographique, par le moyen des légendes et de l’environnement de l’illustration proprement dite. Il permet l’identification des grandes caractéristiques de la production photographique du SCA, des thèmes de prédilection aux conventions esthétiques, en passant par la valeur accordée aux symboles. D’autre part, c’est l’occasion d’aborder un type particulier de publication périodique de l’époque de la Libération, moins connue que la presse politique : la presse spécialisée et la presse aux armées.

Chapitre II
Où est la guerre ? Décryptage d’un langage iconographique

Rhétorique de l’image. — La composition des images du SCA suit un rythme binaire et joue sur l’association de deux éléments de contraste : au noir et blanc basique de l’image s’ajoutent le militaire et le civil, l’individu et la foule, l’anonyme et le connu. Loin d’être opposés, ces éléments viennent équilibrer la composition, de même que le propos qui relaie l’image se veut invariablement rassembleur. L’identification des individus et la différenciation n’ont d’autre but que l’établissement de modèles, la célébration de la diversité et l’élaboration d’une vision synthétique et universaliste de l’événement.

Dialectique du symbole. — Le recours au symbole apparaît comme le moyen le plus simple et le plus efficace pour remplir l’objectif pédagogique défini par les autorités militaires. Immédiatement perçu et compris par le spectateur, il participe à la constitution de repères visuels, puis idéologiques : un objectif si ardemment poursuivi par un gouvernement en quête de sa légitimité, pour répondre à une population à la recherche de son identité. Plutôt que de se lancer dans l’inconnu, les autorités de propagande puisent dans un réservoir de symboles connus, en particulier des thématiques religieuse et historique, pour signifier les caractères sacré et épique du parcours de l’armée française durant la Libération.

Chapitre III
« Une réconfortante vérité » : pour la construction d’un récit

Mise en place et temporalité du récit. — Le récit de la Libération, à travers les images du SCA, est bien sûr le fruit d’une recomposition de l’événement, à plusieurs niveaux. L’image photographique, qui se focalise sur un détail, est impuissante à embrasser la totalité des aspects de la guerre. Les opérateurs, assignés auprès des troupes françaises, suivent consciencieusement les étapes de la Libération marquées par l’action de ces dernières, et omettent des pans entiers de l’événement, à commencer par les rôles exacts joués par les soldats alliés et les Forces françaises de l’Intérieur. Enfin, l’étape de la diffusion des images permet de réarranger une situation que le cliché photographique n’éclaire pas véritablement, à commencer par l’occupation d’une partie de l’Autriche par l’armée française.

Figures du récit. — Au sein de ce récit de la Libération recomposé, ce ne sont plus des acteurs, mais des figures qui sont représentées sur l’image. La distribution des rôles y est traditionnelle : l’Allemand est encore une fois l’ennemi déchu, et le soldat français, le vainqueur courageux. Mais si l’imagerie est bien connue en 1944 et en 1945, le contexte et les perspectives les plus lointaines sont loin d’être occultées : ce n’est pas tant le sort des armes, qui obsède tant les autorités militaires, que le devenir d’une institution sérieusement discréditée par le traumatisme de la débâcle de juin 1940 et les pérégrinations ultérieures. Relayées en cela par le gouvernement civil, la cohésion de l’Empire, symbolisée par la communion des combattants métropolitains et coloniaux sur le champ de bataille, constitue pour elles un enjeu de première importance.


Conclusion

L’œuvre de propagande du SCA n’est pas à proprement parler un exemple de manipulation éhontée des foules par les dirigeants politiques. Dans un contexte marqué par l’incertitude politique, économique et sociale, elle participe au contraire activement à structurer une opinion publique désorientée. Dans le cadre des consignes de Défense nationale, et de manière plus vaste, selon une volonté de redonner à la France sa place sur la scène internationale, elle a vocation à sélectionner l’information et à orienter les esprits, afin de proposer au paysage médiatique une image positive et forte de la nouvelle armée française. Si l’entreprise est une réussite sur le plan institutionnel, puisque, sous divers appellations, le SCA poursuit son activité dans les décennies suivantes, le bilan est plutôt mitigé sur le plan idéologique, puisque le pilier de la nation que voulait être l’institution militaire est profondément ébranlé par de nouveaux conflits, avec en toile de fond durant la période, un bouleversement profond de toute la société française.


Annexes

Textes fondamentaux relatifs à la création du SCA (novembre 1942-août 1944). — Textes et études concernant l’activité du SCA (mai 1944-février 1958). — Note d’orientation pour les officiers de presse des grandes unités, Section Presse-Documentation (12 avril 1945). — Instruction sur la préparation morale de l’armée à l’occupation de l’Allemagne, destinée aux commandants des grandes unités et chefs de services, général de Lattre de Tassigny (6 avril 1945). — Tableau d’effectifs du SCA (mai 1944). — Synthèse des informations sur le moral des unités de la 1re Armée française (janvier 1945). — Extraits de sources imprimées relatifs au SCA et à l’activité de ses opérateurs (novembre 1944-octobre 1945). — Tableau et palmarès des opérateurs les plus productifs. — Cliché des bureaux de la section photographique du SCA, 52 rue Galilée à Paris. — Affiches produites par la Direction des services de presse du ministère de la Guerre à partir de la production photographique du SCA (1945). — Aperçus d’une production photographique institutionnelle : deux exemples de reportages complets (192 photographies). — Graphique de la diffusion de la production photographique du SCA dans La Patrie. — Tableau récapitulatif des informations concernant les photographes du SCA France libre. — Tableau récapitulatif des informations concernant les responsables du SCA titulaires d’un grade ou d’une équivalence de grade militaire. — Tableau récapitulatif des informations concernant les reportages du SCA France libre.