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École des chartes » thèses » 2009

La seigneurie du Mont-Cassin et son peuplement grec du xie au xiiie siècle d’après les sources écrites et archéologiques


Introduction

Étudier la Terra sancti Benedicti, la seigneurie du Mont-Cassin, du xi e au xiii e siècle, permet de s’insérer dans une longue historiographie, tant le monastère fondé par Benoît de Nursie vers 530 inspire les historiens. Cette seigneurie, qui s’accroît avec les nombreuses donations du haut Moyen Âge, connaît plusieurs vicissitudes au cours du Moyen Âge, du fait de sa position géographique centrale, qui en fait un acteur géopolitique incontournable. Malgré tout, le fonds d’archives du Mont-Cassin est exceptionnellement riche, grâce notamment à l’œuvre de l’abbé Bernard Ier Ayglier, qui organise pour la première fois leur conservation systématique et raisonnée, au xiii e siècle. Il est donc possible de prendre appui sur ce fonds pour étudier la Terra sancti Benedicti.

L’étude réalisée porte sur une région précise : le sud-ouest de la Terra, particulièrement une zone désertique appelée Foresta. Cette région abrite une série de sites, une quinzaine, qui illustrent l’histoire du peuplement et de la mise en valeur de la seigneurie. En effet, la période marque l’apogée de la puissance temporelle de la seigneurie du Mont-Cassin, à un moment où les seigneurs fortifient la terre, dans le contexte d’incastellamento que l’on connaît en Italie. L’incastellamento intervient dans la Terra plus tardivement, et permet l’érection ou la fortification de ces centres qui marquent durablement le paysage et contribuent à fixer l’habitat.

Parmi ces centres, deux monastères sont particulièrement intéressants à étudier : il s’agit de San Pietro et de San Paolo della Foresta, fondés à l’extrême fin du x e siècle et passés sous la domination cassinésienne dans le dernier quart du xi e siècle. Ces deux monastères, d’abord indépendants, illustrent la stratégie d’expansion territoriale du Mont-Cassin dans une direction précise, le Sud-Ouest, le long de la vallée du Liri. De plus, ces monastères s’insèrent dans le réseau du monachisme grec : fondés par et pour des Grecs, ils sont un exemple de sa diffusion en Italie méridionale, dans une région, la Campanie, où ces questions sont peu explorées, contrairement à la Calabre et à la Sicile. De ce fait, il est possible d’étudier le peuplement grec de la Terra, à travers l’exemple de San Pietro et San Paolo della Foresta.

L’étude a été menée en suivant deux axes : d’une part, la documentation écrite tirée du fonds de San Pietro della Foresta, aux archives du Mont-Cassin, qui donne lieu à une édition partielle du fonds ; et d’autre part, un travail de repérage topographique, sur les sites, réalisé afin de prendre connaissance des réalités du terrain. Cette double étude a permis une approche originale des questions posées : la situation de la Terra au cours de la période, notamment son insertion dans le mouvement d’incastellamento; la mise en valeur des territoires dans un contexte de défrichements ; la présence d’une population spécifiquement grecque dans la région.


Sources

Les archives du Mont-Cassin ont fourni une part indispensable à l’étude : le fonds de San Pietro della Foresta, partiellement édité à la fin de l’étude, y est conservé (Aula II, Capsula LI, fascicolo I, 1-11 ; fascicolo II, 12-22 ; Aula III, Capsula LI, 9 ; Capsula XII, 35). D’autres sources ont été utilisées : le registre de Pierre Diacre, dont il existe un fac-similé, les A cta Sanctorum, les chroniques cassinésiennes publiées dans la collection des Monumenta Germaniae Historica, les régestes d’archives pontificales et cassinésiennes, la Patrologia Latina et la Patrologia Greca.

Une part importante a été réservée aux sources physiques : l’observation des sites, effectuée sur le terrain, a donné lieu à une étude systématique.

Enfin, de façon plus anecdotique, le fonds de photographies aériennes du ministère des Biens culturels italien (Royal Air Force 1942-1944) s’est révélé être un précieux complément pour l’appréhension générale de la région et des sites encore existants.


Première partie
Étude historique


Chapitre premier
Le Mont-Cassin du xie au xiiie siècle

Le berceau de l’ordre bénédictin. — L’ordre bénédictin doit son origine à Benoît de Nursie, qui fonde à la fin de sa vie vers 530 un monastère au Mont-Cassin, et écrit une règle destinée aux moines. Cette règle, originale et novatrice, connaît le succès que l’on sait. Elle se diffuse rapidement à travers l’Occident médiéval, et accompagne l’expansion du monachisme bénédictin.

Un acteur politique incontournable.— Le Mont-Cassin connaît au cours des premiers siècles de son histoire de nombreuses péripéties, ponctuées de destructions majeures, comme c’est le cas en 584 et en 883. Le prestige du lieu et de son fondateur, de pair avec la situation géographique exceptionnelle du monastère, à la croisée des influences occidentales, orientales, arabes, lui confère de fait un rôle politique majeur, qui se manifeste à travers les actions diplomatiques des abbés. Les x e- xi e siècles sont une période d’âge d’or pour le monastère, qui débute avec l’exemption de toutes taxes en territoire impérial accordée par l’empereur Léon VI en 911, une mesure plus politique que vraiment révolutionnaire pour la vie du monastère, qui est situé en dehors du territoire impérial. Une série de privilèges accordés en 999-1000 vient confirmer différentes possessions acquises antérieurement. En revanche, l’abbatiat d’Oderisius Ier marque la fin d’une époque, alors que le monastère se débat entre influences politiques et crises religieuses.

Chapitre II
La Terra sancti Benedicti

Le milieu physique.— La seigneurie du Mont-Cassin est située dans un cadre propice aux échanges : entre deux chaînes de montagnes, le long de fleuves et de voies de communication fréquentées. Cette situation lui permet de profiter des échanges économiques, avec l’inconvénient d’être la cible d’interventions militaires fréquemment menées en Italie du sud. Le relief de la région, hétérogène, entraîne une variété importante de sols, qui permettent des activités humaines différentes : pâturage et mise en culture des sols sont possibles, pratiqués, et attestés par les actes de San Pietro della Foresta. Quant aux roches repérées, elles se retrouvent dans les constructions étudiées : le calcaire est omniprésent, ainsi que la marne et le tuf volcanique.

La seigneurie du Mont-Cassin. — La seigneurie du Mont-Cassin est exceptionnelle par son ampleur, estimée par P. Toubert à 80 000 hectares. Elle se reconstruit, après une période de troubles politiques, grâce aux privilèges : celui conféré en 928 par Landolf I er et Atenolf Ier définit l’espace de la Terra, et ceux de 951-952 lui procurent l’exemption, point de départ de sa puissance juridique. De la sorte, à la veille de la conquête normande, l’abbaye fait partie de ces grandes seigneuries ecclésiastiques qui disposent à la fois de la puissance banale et foncière. Le Mont-Cassin s’attache dès lors à fortifier son territoire : on dénombre une trentaine de castra en 1087, à la fin de l’abbatiat de Desiderius. Toutefois, après l’apogée que constituent les abbatiats de Desiderius et Oderisius (1058-1105), la puissance temporelle du Mont-Cassin décline, conséquence de l’intégration de la seigneurie dans un ensemble plus vaste, celui des principautés normandes, dans la mesure où les successeurs de Roger II, tout comme les souverains pontifes, tentent de réduire la puissance des grands monastères. Cet affaiblissement ne touche cependant pas l’activité économique de la seigneurie, favorisée par une reprise en main efficace de l’administration par l’abbé Bernard Ier Ayglier, au xiii e siècle.

La Valle della Quesa : un exemple de mise en valeur du territoire. — La Valle della Quesa est une partie bien délimitée de la Terra sancti Benedicti : il s’agit du bassin de la Forma Quesa, situé au sud-ouest du Mont-Cassin, où sont érigés entre autres les monastères grecs de San Paolo et San Pietro della Foresta. Certains sites retiennent particulièrement l’attention, dans la mesure où ils illustrent la problématique de l’implantation humaine dans la région. L’occupation du territoire est très liée aux ressources naturelles présentes : l’abondance des cours d’eau dans cette zone de terres basses et fertiles favorise les activités agricoles et pastorales. Auparavant très impaludée, la région a été assainie à l’époque fasciste par les travaux menés par le Consorzio di bonifica, permettant une urbanisation à la fois assez poussée et récente. Le début de l’implantation humaine dans la Foresta, zone désertique et en friches située dans les alentours de Esperia et de Pontecorvo, remonte à la fondation en 998 et 999 de San Pietro et San Paolo della Foresta ; cependant un tournant majeur est pris avec le passage sous la domination cassinésienne, qui semble marquer le véritable début du peuplement. Les patrimoines des deux monastères s’accroissent au cours de cette période ; parfois difficiles à appréhender, on en retrouve trace dans la documentation écrite, notamment dans les actes de San Pietro, qui énumèrent les donations effectuées. Divers recoupements permettent de penser que l’ensemble de la Foresta appartenait aux deux monastères, soit la rive droite de la Quesa, entre Montevetro-Monte San Martino et le Monte Pota-Coronella, la rive gauche relevant de Pontecorvo. Les ressources agricoles de la Terra peuvent être dégagées à travers l’étude de la documentation : les descriptions de parcelles sont de ce point de vue très intéressantes.

L’exemple des sites étudiés. — Les sites étudiés sont les suivants : Ambrifi, Ausonia (anciennement dite « Le Fratte »), Campodimele, Castelnuovo Parano, Esperia, Falvaterra, Lenola, Pastena, Pico, Pignataro Interamna, Pontecorvo, Roccaguglielma, San Giovanni Incarico, San Pietro della Foresta. San Paolo della Foresta n’a pu être repéré sur le terrain. Il s’agit de structures de type castrum pour la plupart ; seul San Pietro della Foresta semble ne pas avoir été fortifié et est pourvu uniquement d’un casale. Ces sites, répartis de façon homogène sur la Terra, correspondent à une organisation raisonnée du peuplement. L’étude systématique montre de grandes similitudes de construction et de disposition générale, ce qui accrédite l’idée qu’il s’agit d’une vaste opération de fortification, réfléchie et menée dans un laps de temps relativement restreint, entre la moitié et la fin du xi e siècle, donc l’œuvre d’une puissance bien déterminée : l’abbaye du Mont-Cassin. Les constructions réalisées sont fonctionnelles, sans visée ornementale, et témoignent d’une nécessité de protection de l’habitat face à des troubles politiques et des raids militaires menés fréquemment.

Chapitre III
Le peuplement grec de la Terra sancti Benedicti

Le monachisme grec en Italie méridionale. — Le monachisme grec en Italie méridionale est essentiellement d’origine sicilienne : il s’agit généralement de moines remontant vers le Nord sous la pression arabe, et suivis d’une foule de compagnons, familiers et compatriotes. Le monachisme grec, plus ancien, se distingue du monachisme latin par plusieurs caractéristiques. Une adaptation est dès lors nécessaire, lors de leur arrivée en territoire latin. De manière générale, le développement de centres monastiques grecs en dehors de l’Italie byzantine, comme c’est le cas en Campanie, dépend grandement de conditions socio-politiques particulières, comme par exemple la faveur du pouvoir impérial ou la proximité d’un foyer de peuplement actif, dont le rayonnement se lie à celui du monastère.

Les Grecs dans la Terra . — Le moment de l’arrivée des Grecs dans la Terra sancti Benedicti n’est pas clairement connu : on peut émettre l’hypothèse de contacts remontant aux origines de la seigneurie cassinésienne ( viii e siècle), sans en avoir de preuve documentaire. La présence grecque est en revanche attestée depuis le x e siècle, grâce à la charte de fondation de San Paolo della Foresta, octroyée par le comte Gui de Pontecorvo. Les Grecs sont suffisamment nombreux à Pontecorvo pour y avoir un quartier réservé, avec une église paroissiale au nom évocateur, San Nicola dei Greci. La percée du monachisme grec dans la Terra, à travers les fondations de San Pietro et de San Paolo della Foresta, correspond au dynamisme du monachisme en Italie méridionale à cette époque ; en revanche, elle n’apporte pas de changement drastique dans la population de la région : la présence grecque reste sporadique en Campanie, avec uniquement des foyers de peuplement plus ou moins actifs sur le plan des échanges, mais sans domination continue des communautés italo-byzantines. De ce point de vue, une rapide étude de l’onomastique dans la Terra conforte ces conclusions.

San Paolo della Foresta. — San Paolo della Foresta est fondé par un saint grec, Nicius, Victor dans sa traduction latine, également appelé Jacques selon une tradition établie de posséder plusieurs noms. Ce saint, originaire de Chalkis, fait un passage au Mont-Cassin avant de recevoir du comte Gui de Pontecorvo la charte de fondation de San Paolo della Foresta, en 999. Un casale se développe autour du monastère, et son patrimoine s’agrandit considérablement avec les donations. San Paolo della Foresta passe sous la domination du Mont-Cassin en 1093. Son patrimoine comporte, selon l’inventaire ordonné par le prévôt Jean de Pontecorvo en 1312, outre l’église et le monastère de San Paolo, les églises de San Benedetto in Arrano et de San Marco in Arrano.

San Pietro della Foresta. — San Pietro della Foresta est fondé un an plus tôt que San Paolo, en 998, par un autre saint grec, Cline, qui reçoit une charte de fondation du même comte Gui de Pontecorvo. Le monastère passe sous la domination cassinésienne en 1075, lors d’une donation du comte Geoffroy Ridel de Pontecorvo. Un casale se développe là aussi à côté du monastère. L’enquête de l’abbé Bernard Ier Ayglier en 1273 indique que le monastère appartient avec ses droits, terres et possessios, au sacristain du Mont-Cassin. La même enquête permet de repérer les redevances réclamées aux tenanciers du casale : terraticum, glandaticum, herbaticum, avec le détail des biens taxés. L’enquête de 1273 donne en outre une liste des possessions de San Pietro. Il s’agit, outre le monastère et le casale, des églises de Santa Maria di Valle Pischeto, San Tommaso della Valle, San Tammaro, San Salvatore, Sant’Erasmo del Iure, San Martino, Santo Stefano, Sant’Angelo, San Giovanni de Pantanis, San Benedetto in Bagnarolo, cette dernière étant située sur le territoire de San Giovanni Incarico.


Deuxième partie
Édition partielle et commentaire
des actes de San Pietro della Foresta


Corpus édité. — Les actes de San Pietro édités sont les seize premiers du fonds de San Pietro, qui en compte vingt-deux, et couvrent la période 1030-1075, soit la période pré-cassinésienne du monastère. On les trouve aux archives du Mont-Cassin, sous les cotes Aula II, Capsula LI, fascicolo I, 1-11 et fascicolo II, 12-16.

Étude diplomatique. — Il s’agit le plus souvent de donations faites au monastère. Les actes sont rédigés sur parchemin dans le sens le plus étroit ; ils sont de taille irrégulière, s’amenuisant vers le bas. L’écriture employée est la bénéventaine, la langue est le latin. Il est possible d’analyser le détail des parties du discours ainsi que le style et le vocabulaire utilisés ; cette étude souligne la cohérence de l’ensemble des actes, qui répondent à un même modèle de présentation. On repère des notes dorsales au dos, des mentions archivistiques portées en latin ou en grec, qui semblent correspondre à plusieurs archivages différents : période grecque, fin du Moyen Âge, fin de l’époque moderne.

Étude historique. — Les actes édités sont riches de renseignements. Ils attestent en effet de l’existence de certains toponymes inconnus ailleurs à cette époque, comme Rivo Vetellati, la Torella, ou Arriano par exemple, qui n’ont pu être repérés. Les régions concernées sont toutes à proximité immédiate de la Foresta. Une étude des terrains mentionnés dans ces actes permet de se représenter la taille moyenne des parcelles : 4837 m² environ, avec toute la marge d’imprécision que comportent ces calculs, soit, au moment du passage sous la domination cassinésienne, un ensemble d’environ 9,68 hectares pour la totalité du patrimoine de San Pietro, ce qui en fait un centre relativement étendu. Les actes permettent de se représenter l’aspect physique de la région : il semble que la Foresta soit alors en plein défrichement, comme l’indiquent les nombreuses références à des terres inculta ou vacciba. Les terrains sont fréquemment accompagnés de vignes.

D’un point de vue juridique, les actes font de fréquentes références à la loi lombarde : les lois de colludium, la pratique du ferquidum ou celle du morgincap en sont des exemples. Les actes ne permettent pas de déterminer l’origine sociale des donateurs, mis à part quelques cas exceptionnels où des éléments d’identification sociale sont apportés (un seigneur de Pontecorvo ou un prêtre). En revanche, il est fait mention, le cas échéant, de l’appartenance à une communauté particulière, la communauté grecque, en l’occurence : un donateur est désigné sous cette identification. Dans la mesure où il s’agit principalement de donations, il n’est pas fait mention de redevances ; en revanche, les pénalités en cas de non-exécution de l’acte ou de non-respect de ses clauses sont chiffrées, en sous byzantins, probablement sous l’influence de Gaète, qui utilise cette monnaie de façon courante. Les sommes mentionnées, entre 20 et 50 sous d’or byzantins, sont importantes.


Conclusion

De nombreuses perspectives de travail sont ouvertes : la région est richement documentée et une étude poussée des actes pourrait permettre de mieux saisir les structures sociales et les mécanismes de donation aux monastères et d’appropriation par le Mont-Cassin. De plus, différentes structures de peuplement sont représentées dans la Terra par les castra, casalia et monastères : ces habitats, qui s’alternent et s’enchâssent, peuvent donner lieu à une étude systématique de l’occupation du territoire, à travers des campagnes de fouilles archéologiques, par exemple. Une attention portée sur les bâtis permet de constater d’ores et déjà une homogéneité à la fois dans les plans d’urbanisme et dans les méthodes de construction, homogéneité qui suggère un travail en continu et donc une puissance disposant de moyens financiers conséquents, suffisants pour mener d’une traite des chantiers lourds et coûteux. Enfin, les foyers de peuplement grecs de la Terra méritent une étude particulière. La présence de moines grecs dans la Terra, au nord de la Campanie, est intéressante dans la mesure où elle témoigne à la fois de mouvements d’une population précise et d’un courant religieux. Le monachisme vient fournir un cadre à cette communauté dispersée : les fondations des monastères de la Foresta interviennent dans un contexte de soutien de cette forme de vie religieuse. Ces monastères, autour desquels se développent des habitats de type casale, aujourd’hui disparus, constituent des points de peuplement non négligeables. Les actes de San Pietro apportent un grand nombre de renseignements sur la physionomie de la région et sa mise en valeur.


Annexes

Documentation historique. L’acte de fondation de San Paolo della Foresta (998). — Études annexes (la règle de saint Benoît de Nursie ; la vie culturelle au Mont-Cassin ; Saint Nil de Rossano et le Mont-Cassin ; les enquêtes et sentences de l’abbé Bernard I er Ayglier, à la fin du xiii e siècle). — Listes et dynasties (abbés du Mont-Cassin, papes, empereurs d’Occident et d’Orient, rois de Naples et de Sicile, princes lombards de Bénévent).

Documentation graphique. Photographies des sites (Ambrifi, Ausonia, Campodimele, Castelnuovo Parano, Esperia, Falvaterra, Lenola, Pastena, Pico, Pignataro Interamna, Pontecorvo, Roccaguglielma, San Giovanni Incarico, San Pietro della Foresta) .— Tableaux (répartition onomastique dans la Terra; hauteur des sites en mètres ; tableau des distances entre les sites en kilomètres ; tableau des dimensions et surfaces des biens mentionnés dans les actes de San Pietro della Foresta ; représentations schématisées des distances entre les sites). — Cartes (vue générale : la situation géographique du Mont-Cassin ; la Terra sancti Benedicti et les sites étudiés ; la Terra sancti Benedicti; la Foresta ; cartes schématisées de l’emplacement des sites).

Index nominum.— Index rerum.