Jeu du roi et jeu de la reine aux xviie et xviiie siècles
Du délassement personnel à la cérémonie de cour
Introduction
Comme bien des aspects de la vie de cour d’Ancien Régime, le jeu a longtemps souffert d’une étiquette « petite histoire », restant ainsi à l’écart des historiens et relégué au champ des anecdotes plaisantes. Le paradoxe est surprenant : on se représente souvent la cour de France des xviie et xviiie siècles comme passionnément adonnée au jeu, du soir au matin – ce qui revient à reconnaître que le jeu y est un phénomène de première importance –, sans que cela puisse paraître objet d’étude sérieux pour un historien.
L’essor de l’historiographie du jeu et des divertissements autant que celui de l’histoire de cour invite à reconsidérer cette situation. Il n’est pas de geste anodin quand c’est le roi ou la reine qui l’accomplit : le jeu royal, figure centrale du jeu à la cour, dépasse largement le cadre d’un divertissement frivole.
Étudier le jeu du roi est avant tout un sujet de définition : que recouvre vraiment cette locution si simple et si complexe, capable de prendre des formes très différentes selon le moment et les circonstances, que l’on relève aussi bien dans les mémoires de courtisans que dans les dossiers administratifs de la Maison du roi ? Le jeu du roi et de la reine se trouvent à la croisée de considérations tant curiales, symboliques et morales que matérielles et économiques qu’il est impossible d’occulter si l’on veut considérer ce rituel de cour, que constitue le jeu royal, dans toute sa richesse et sa complexité.
Sources
Les fonds de la Maison du roi (sous-série O¹ des Archives nationales) constituent une grande part des sources utilisées. Les fonds de l’Argenterie, des Menus-Plaisirs et des Affaires de la Chambre nous intéressent tout particulièrement. Ce service qui se développe vers 1660 et qui était dirigé, chaque année de façon alternative, par l’un des quatre gentilshommes de la Chambre, avait la mission de mettre en scène les fêtes et les cérémonies de cour. Les archives conservées nous permettent de voir la place de plus en plus importante impartie au jeu des souverains dans les fêtes royales et de jauger l’importance de la mise en scène dont il était l’objet. Enfin, les fonds du Garde-Meuble de la Couronne et de la direction des Bâtiments du roi – qu’il s’agisse des ordres, des documents comptables, des inventaires de meubles ou des projets architecturaux –, ajoutés aux descriptions imprimées des résidences royales, fournissent matière à comprendre le cadre dans lequel se déroulait au quotidien le jeu du roi, de la reine et des autres membres de la famille royale : il faut, pour jouer, un lieu et des meubles adéquats.
On ne saurait envisager un sujet d’histoire de cour sans avoir recours aux écrits du for privés : mémoires de courtisans – dont les apports en matière de sociabilité du jeu, d’étiquette sont précieux –, comptabilités particulières des personnes qui partageaient la partie du roi ou de la reine, comptes et papiers personnels de Louis XVI…
Ces deux ensembles principaux de sources demandent à être complétés ponctuellement par des traités de morale qui, outre les dénonciations du jeu qu’ils contiennent, renseignent sur la législation royale, les traits de caractères des souverains, leur goût pour le jeu, et livrent des anecdotes à des fins édifiantes.
Enfin, il semble difficile d’aborder la question du jeu sans s’intéresser aux jeux. Aux xviie et xviiie siècles, les jeux sont multiples et se déclinent en de très nombreuses variantes : les traités de jeu, qui relaient le plus souvent les règles pratiquées à la cour, sont indispensables pour définir les grandes familles de jeu, établir une frontière entre jeux de commerce et jeux de hasard et mettre en avant les modes ludiques et leurs évolutions.
Première partieLe jeu dans la société d’Ancien Régime
Chapitre premierÀ quoi joue-t-on ? Panorama historique du jeu aux xviie et xviiie siècles
Les monarques sont reflets, relais et moteurs d’impulsion des modes ludiques de leur temps. Le paysage ludique des xviie et xviiie siècles est caractérisé par des évolutions majeures et particulièrement fécondes.
L’héritage ludique médiéval (jeu de paume, échecs, dames et trictrac) est en pleine mutation. Les jeux d’esprits connaissent des fortunes très contrastées : les échecs tendent à refluer de la table du jeu royal, les dames se maintiennent un peu mieux, tandis que le trictrac s’affirme comme un des jeux favoris des élites. Les jeux d’adresse connaissent également de profondes évolutions : la paume, encore très en faveur au xvie siècle, décline rapidement au profit du billard qui convient mieux aux aspirations de la « société de mœurs » naissante. Les cartes, apparues au xive siècle, connaissent, elles, un essor considérable : les jeux de cartes ne cessent de se multiplier, se déclinant en variantes multiples, à la durée de vie parfois éphémère. Enfin la fascination pour le hasard conduit à une prolifération de jeux, théoriquement interdits, qui envahissent néanmoins l’univers de la cour, car conformes aux valeurs guerrières de la grande aristocratie.
Chapitre IIla place particulière du jeu royal
La société d’Ancien Régime est, dans son ensemble, une société caractérisée par un fort engouement pour le jeu. Les problèmes qui en découlent sont multiples : tricheries, troubles de l’ordre social, fraude organisée sur les cartes et économie parallèle du jeu, ce qui nécessite la mise en place progressive d’une police des jeux.
La cour, et même la table des monarques, n’échappent pas entièrement aux dérives habituelles du jeu : la situation à la cour est à l’image du reste du royaume, à l’exception près qu’aucune force de coercition n’y intervient, en cas d’irrégularité, hormis la disgrâce royale. De plus, le jeu à la cour constitue une exception légale qui n’a pas manquée d’être dénoncée : tous les jeux de hasard interdits par les ordonnances royales y sont pratiqués en toute impunité. Cette situation particulière est autant un moyen d’attirer la noblesse à la cour que d’accentuer sa dépendance financière par rapport au roi, en raison du montant parfois considérable des mises qu’il faut être en mesure de fournir. Mais la raison première de cette exception légale réside dans le goût très prononcé des souverains français et de leur famille pour le jeu. Comment pourraient-ils alors interdire à leurs proches ce qu’eux-mêmes font quotidiennement ?
Chapitre IIIJeu du roi et jeu de la reine : l’opinion des moralistes
L’opinion des théologiens et des moralistes sur le jeu est un domaine assez bien exploré. La liste des critiques et des condamnations, à une époque où la passion excessive du jeu est perçue non comme une maladie psychique, mais comme un dérèglement moral, a été bien étudiée. Aux xviie et xviiie siècles, les condamnations morales ont évolué : le jeu n’est plus condamné en lui-même, au nom d’une transgression de l’ordre divin, mais au nom des nombreuses dérives qu’il suscite : avarice, vols, blasphèmes… La situation particulière du jeu du roi et de la reine, d’un point de vue moral, n’a en revanche jamais été envisagée pour elle-même. Aux dénonciations traditionnelles, s’ajoutent des critiques propres à l’attitude des souverains : comment espérer que la législation royale, très coercitive à l’encontre des jeux de hasard, soit respectée s’ils ne montrent pas l’exemple ? De plus la condamnation des sommes dépensées par les monarques sur les tables de jeu s’insère de plus en plus, au xviiie siècle, dans une logique de souci du bien commun. Les rois et reines de France de l’époque moderne se trouvent, de facto, à la croisée de deux logiques contradictoires : le roi est à la fois le « Très Chrétien » et le premier de ses gentilshommes, tenu de montrer le bon exemple, et en même temps, d’avoir une cour brillante et de divertir ses courtisans.
Deuxième partieJeu du roi et jeu de la reine dans le système de cour
Chapitre premierLe jeu du roi et le jeu de la reine : une réalité protéiforme. Aspects institutionnels
Les divertissements de cour ne sont pas des loisirs libres mais une obligation quotidienne, un passage obligé pour les courtisans au point que le jeu public de la reine devient, au xviiie siècle, une étape à part entière des présentations à la cour. Tenir un jeu n’est donc pas seulement affaire de goût personnel, c’est une condition sine qua non pour tenir une cour : c’est une des attributions « naturelles » des souverains, imités en cela par leur famille et par toute personne à la cour qui prétend jouer un rôle de quelque importance. Tenir le jeu public obéit à des règles de préséance strictes : lorsque ni le roi, ni la reine ne peuvent s’en charger, ce rôle échoit alors au Dauphin et à la Dauphine, voire aux plus proches membres de la famille royale.
Le jeu royal est une réalité à visages multiples. Les formes qu’il peut prendre sont nombreuses mais peuvent être regroupées en trois catégories principales : le jeu intime, où l’assemblée est restreinte et l’étiquette plus relâchée (le jeu dans la chambre du roi ou de la reine, le jeu pour passer le temps en cas de maladie, le jeu du roi à l’occasion des petits soupers ou soupers des cabinets, le jeu chez un courtisan…) ; le jeu public ordinaire (les soirées d’appartement, le jeu dans le grand salon de Marly, le jeu quotidien de la reine dans le salon de la Paix…) ; le grand jeu public (soirées de « grand appartement » lors des baptêmes et mariages princiers, jeu à l’occasion des grandes fêtes royales…).
Chapitre IILe roi et la reine au jeu : des joueurs comme les autres ?
Le jeu a la caractéristique, pour Johan Huizinga, de transcender l’ordre social existant par de nouveaux rapports basés sur le doublet complémentaire : gagnant ou perdant. Une telle caractéristique ne semble pourtant pas s’appliquer au jeu royal à l’époque moderne : les monarques ne sont, en aucun cas, même s’il est abusif de croire qu’on les laisse toujours gagner par complaisance, des « joueurs comme les autres ».
Si au xviiie siècle, de par la généralisation des formes publiques du jeu royal, assister au jeu du souverain ne peut plus être défini comme une faveur particulière, jouer à la table du roi ou de la reine – et donc être de leur partie – demeure un symbole fort auquel les différentes maîtresses de Louis XV, par exemple, semblent avoir été particulièrement attachées pour manifester aux yeux de la cour entière la faveur exceptionnelle dont elles jouissaient.
Dans les stratégies courtisanes de course aux honneurs et à la distinction, le jeu des monarques apparaît comme un moment clef où le roi ou la reine semblent plus accessibles et où il devient possible de leur adresser la parole. La logique de coteries, caractéristique des logiques et des conflits de pouvoir à la cour, opère la fusion du politique et du divertissement.
Chapitre IIIÉconomie du jeu : gains et pertes à la table royale
Il est très rare, sous l’Ancien Régime, de jouer sans mise matérielle, si petite soit-elle. La cour se singularise seulement par des données pécuniaires assorties au rang social des joueurs. Le jeu du roi et de la reine est donc à replacer dans un circuit financier complexe.
Pouvoir chiffrer le montant des mises à la table royale et évaluer les gains et pertes réalisés ou subies par les différents membres de la famille royale est une des problématiques les plus passionnantes qui congruent à la réflexion globale sur le jeu du roi. La question reste cependant difficile à résoudre : elle est, d’une part, au centre de polémiques, plus ou moins fondées historiographiquement, concernant le bon emploi des deniers du royaume. L’image de Marie-Antoinette sacrifiant les intérêts de la nation sur sa table de pharaon, imitée en cela par son beau-frère le comte d’Artois, doit beaucoup aux rumeurs populaires et aux pamphlets de l’époque révolutionnaire. Il est extrêmement délicat, d’autre part, d’avancer des chiffres fiables, car les sources sont rares et les mémorialistes ou les contemporains ne sont pas souvent d’une grande aide, s’en tenant à des formules évasives. Cependant, grâce aux lettres ou aux carnets de compte, on dispose de données exactes pour Henri IV et Louis XVI, qui confirment les réputations respectives de joueur prodigue, pour le premier, et de joueur très raisonnable, pour le second. Ces sources, très précieuses en dépit de leurs lacunes, demandent à être complétées par les comptes personnels des courtisans qui avaient l’habitude de jouer à la partie des souverains, à l’exemple de Mme de Pompadour.
Chapitre IVÉconomie du jeu : le coût de « l’équipement ludique »
L’économie du jeu ne se limite pas seulement à une étude des divers flux d’argent conditionnés par le hasard des cartes, mais touche plus généralement à l’économie de luxe d’Ancien Régime. Le jeu nécessite des objets spécifiques, et parce qu’à la cour il participe d’une sociabilité très aristocratique, ceux-ci se singularisent par un luxe tout particulier. De plus l’apparition de lieux de plus en plus dédiés à un usage ludique suscite de coûteuses commandes royales, à l’exemple du salon des jeux de Louis XVI. Il est cependant difficile d’appréhender dans son ensemble cet aspect économique, car les logiques administratives sont complexes et les comptabilités des Menus-Plaisirs, très lacunaires.
Troisième partieLe jeu du roi et de la reine au quotidien : la matérialisation dans l’espace de la sociabilité du jeu
Chapitre premierL’héritage louis-quatorzien du jeu public
Avant le règne de Louis XIV, le jeu du roi reste une activité privée qui met peu de personnes en présence et se déroule dans la chambre royale, dans un cabinet attenant ou dans un autre lieu en retrait du tout venant de la cour. Les choses changent dans les années 1670 : apparaissent alors les premières manifestations des soirées d’appartement qui s’institutionnalisent lorsque la cour se fixe à Versailles. On voit alors le jeu du roi prendre place et se mettre en scène dans les grands appartements du château de Versailles. Le jeu royal passe alors à une échelle beaucoup plus importante, ce qui se reflète alors dans l’organisation et la perception de l’espace dévolu au jeu. La sociabilité qui préside au jeu royal lors de ces occasions se situe entre familiarité et majesté, héritage durable même si les soirées d’appartement hebdomadaires disparaissent de Versailles à la mort de Louis XIV.
Le jeu dans le grand salon de Marly constitue la deuxième figure du jeu public sous le règne de Louis XIV. Cette tradition du jeu à Marly perdure, pour le coup, jusqu’à la veille de la Révolution, avec de fortes évolutions – le jeu royal s’ouvre de plus en plus au public –, bien que les voyages de Marly relèvent bien plus, sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, d’une obligation curiale que d’une réelle affection pour cette résidence.
Chapitre IIDu jeu de la duchesse de Bourgogne à celui de Marie-Antoinette : le devenir du salon de la Paix
Pendant les premières années du règne de Louis XV, à la suite de la disparition des soirées d’appartement, il n’y a plus à Versailles de forme de jeu public ordinaire. C’est le jeu de la reine Marie Leckzinska qui, à partir de 1739, reprend progressivement cette fonction. On assiste alors à l’éclosion d’un nouveau rituel de cour qui se pérennise jusqu’à la Révolution. Le jeu prend possession d’un espace qui n’a pas été conçu à cette fin, le salon de la Paix, qui est alors meublé en conséquence. Toutefois, la fonction ludique de cette pièce ne naît pas de rien en 1739 : le salon de la Paix a vu dans les premières années du xviiie siècle se tenir le jeu de la duchesse de Bourgogne qui ne s’était pas encore imposé durablement comme rituel de cour. Au xviiie siècle, le jeu de la reine dans le salon de la Paix résulte donc de cet héritage, comme de celui des soirées d’appartement dont il perpétue le type de sociabilité.
Chapitre IIIUne recherche d’intimité ?
Si Louis XIV a donné au jeu royal une dimension publique inégalée, on le voit, dès les années 1680, donner des soirées d’appartement « parallèles », dans l’appartement intérieur qu’il se fait aménager à Versailles, pour échapper à la foule des courtisans répandue dans les grands appartements.
Cette recherche d’intimité est encore plus manifeste sous les règnes de ses successeurs. À l’exception des grandes fêtes royales, Louis XV ne joue plus en public à Versailles. Le jeu du roi se tient le plus souvent à l’occasion des petits soupers ou soupers des cabinets, institués dès les années 1720 et qui se perpétuent sous le règne de Louis XVI. Le roi soupe et joue avec les personnes qu’il a expressément nommées. Le jeu prend alors place dans un cadre plus petit et plus confortable, reflet de cette recherche d’intimité. Les monarques peuvent également jouer chez l’un ou l’autre de leurs courtisans, au sein d’une compagnie plus réduite et choisie. Le décor et l’ameublement d’un appartement de courtisan, plus simple que la splendeur majestueuse du salon de la Paix, participent de l’illusion d’un jeu « intime », mais la forte implication du Garde-Meuble de la couronne rappelle que, même dans ce cas, il s’agit toujours du jeu du roi ou de la reine.
ÉpilogueLe jeu du roi lors des grandes fêtes de cours
Absent des fêtes royales du xvie siècle et des trois premiers quarts du xviie siècle, le grand jeu public est une innovation de la fin du règne de Louis XIV qui se greffe sur une tradition déjà ancienne de la fête royale et de ce fait se perpétue sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, au point de devenir un des ingrédients essentiels des festivités, au même titre que les feux d’artifice ou la musique.
Le jeu du roi, bien qu’il ne soit pas différent, dans son principe élémentaire, des formes ordinaires du jeu royal, bénéficie, en ces circonstances exceptionnelles, d’un degré de majesté et de mise en scène tout particulier : il se donne à voir, comme un spectacle magnifique, non seulement aux courtisans qui y assistent et y participent tout à la fois mais encore à un public extérieur à la cour, venu tout exprès de Paris.
Conclusion
Loin d’être un simple divertissement, le jeu des monarques est avant tout un moment où, le roi étant plus accessible, on vient lui faire sa cour. Par son intégration progressive dans le système aulique, qui lui permet d’acquérir une forte portée symbolique et esthétique, le jeu royal atteint à la veille de la Révolution un degré de développement inégalé.
Témoin, à travers ses multiples formes et dans tous ses aspects, d’une société où le jeu possède une grande importance, le jeu du roi et de la reine demande donc à être replacé dans un système social où le luxe et la consommation ostentatoire tiennent les premières places. Finalement la disparition de la vie de cour sous la Révolution a entraîné celle d’une des formes les plus brillantes de l’expression ludique, qui n’a jamais connu de résurgences ou d’équivalences dans les cours du xixe siècle.
Annexes
Édition de 84 cartes à jouer et feuillets d’almanachs où sont inscrits, de la main de Louis XVI, les noms des courtisans invités à ses soupers et à son jeu (1786-1789). Cet ensemble de cartes conservées aux Archives nationales constitue une source majeure quant à la connaissance de la vie privée de Louis XVI et de son entourage « intime ». De façon générale, pour chaque date mentionnée dans les cartes, est précisée la liste des invités et le jeu qui a été pratiqué après le souper.
Tableaux statistiques mettant en avant les préférences ludiques du roi, ainsi que les fréquences d’invitations et les contrastes de situations entre les différentes personnes invitées. — Tableau des gains et pertes au jeu de Louis XVI (1775-1784). — Iconographie : estampes représentant le jeu du roi ; planches et photographies des pièces dédiés au jeu dans les châteaux de Versailles et de Marly ; croquis d’un salon de jeu provisoire pour une fête royale prévue en 1770.