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École des chartes » thèses » 2011

Guillaume Millet de Jeure, témoin de la vie politique du Grand Siècle

Édition et étude du manuscrit 502 (153) de la bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence


Introduction

Guillaume Millet de Jeure est un personnage méconnu, dont les Mémoires sont restés inédits. Il convenait d’en proposer une édition tout en s’appliquant à les replacer dans leur contexte historique.

Guillaume Millet naquit vers 1620 d’une famille noble originaire de Normandie. Son père, du même nom, était commissaire ordinaire de la marine et de l’artillerie de France ; il appartenait à la clientèle de Richelieu. Au décès de son père, le jeune homme commença une carrière militaire sous le patronage du Principal ministre de Louis XIII, ne tardant pas à faire fonction de commissaire aux armées. À la mort de son premier patron, Guillaume Millet rechercha la protection du successeur de Richelieu à la tête du gouvernement, Mazarin. Celui-ci éprouva sa fidélité en diverses occasions, d’abord lors de la cabale des Importants, puis de la Fronde. Le Cardinal avait alors pris le soin de le faire nommer sous-gouverneur de Monsieur, frère du roi, une charge qui lui permettait de demeurer auprès de la reine mère sans éveiller de soupçons.

Guillaume Millet remplit par ailleurs de nombreuses fonctions, de nature militaire et diplomatique, consistant à réaliser des levées, à veiller à la discipline sur des fronts regardés comme stratégiques par le principal ministre ou à assurer la liaison entre ce dernier et l’état-major. Des négociations secrètes pour le compte du duc de Parme le conduisirent à Rome en 1658. Il prit la tête, en 1660, des troupes françaises que l’on destinait à chasser les Turcs de Candie. Mazarin trépassa tandis que son envoyé était sur le chemin du retour, de sorte que ce dernier en vint à regretter de n’avoir pas tiré tout le profit possible de son amitié, oublieux sans doute des récompenses qui lui avaient été accordées, les gouvernements de Château-Renault et de Linchamps par exemple.

Toutefois le roi renouvela sa confiance à Guillaume Millet, lui donnant de nouvelles missions, notamment en Pologne, en 1664. Il trouva également un protecteur en la personne de Monseigneur, dont il devint sous-gouverneur en 1668. Guillaume Millet reçut en 1683, ultime salaire de l’activité qu’il avait déployée au service de la monarchie, la charge de lieutenant général des pays d’Aunis, La Rochelle et Brouage, îles de Ré et d’Oléron, vacante depuis la mort du Cardinal. C’est d’ailleurs sur cette circonstance que s’achèvent les Mémoires. Il mourut le 24 février 1690 à Paris, ce qui donna l’occasion à La Gazette de faire paraître son éloge funèbre.

Les Mémoires de Guillaume Millet intéressent principalement deux champs de la recherche : d’une part, l’étude des « écrits du for privé », une dénomination apparue sous la plume de Marguerite Foisil au milieu de la décennie 1980, et qui a connu depuis une grande postérité, et d’autre part, celle des relations de patronage et de clientélisme, Guillaume Millet se définissant comme un fidèle des cardinaux de Richelieu et Mazarin, comme leur « créature ». Mais le récit que livre le mémorialiste de ses activités touche également à l’histoire du royaume tout entier, dans la mesure où il fut le témoin, et quelquefois même le protagoniste, de quelques-unes des plus importantes affaires du temps.


Sources

La présente édition des Mémoires de Guillaume Millet s’appuie sur l’unique manuscrit subsistant, conservé sous la cote 502 (153) à la bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence. Des archives notariales, issues de l’activité de plusieurs notaires de Paris et de ses environs, ainsi que des documents tirés des collections généalogiques de la Bibliothèque nationale de France, ont été utilisés pour éclairer l’existence du mémorialiste. Ces pièces intéressent tout d’abord sa famille, mais aussi son patrimoine foncier et ses revenus.

Le récit du mémorialiste a par ailleurs été confronté à la correspondance échangée par Guillaume Millet avec plusieurs interlocuteurs, au premier rang desquels Mazarin, à l’occasion de ses missions, correspondance partagée entre le ministère des Affaires étrangères et européennes, le service historique de la Défense et la Bibliothèque nationale de France.

Les sources recouvrent certes les différents pans de la vie de Guillaume Millet, mais elles laissent dans l’ombre sa prime jeunesse et ses premières années d’exercice pour se concentrer autour de certaines occasions ponctuelles. On y observe le même déséquilibre entre les éléments personnels et ceux ayant trait à ses activités que dans ses Mémoires, muets, en particulier, quant à sa famille.


Première partie
Étude


Chapitre premier
Guillaume Millet de Jeure, un patron en héritage

Le mémorialiste était d’extraction modeste. Les circonstances de sa naissance sont obscures, puisqu’on n’en connaît ni la date, ni le lieu précis. Il était fils de Guillaume Millet, premier du nom, et de Marguerite Jousselin. On sait peu de choses de la lignée paternelle. Sa mère, elle, était issue d’une famille de robe. Guillaume Millet avait une sœur, de quelques années sa cadette. Le ménage semblait en passe de s’enrichir quand, en 1632, alors que Guillaume Millet n’était encore qu’un tout jeune homme, son père mourut. Ce dernier n’en joua pas moins un grand rôle dans la suite de son existence. Guillaume I Millet avait exercé, sous la protection du principal ministre de Louis XIII, une activité semblable à celle de son fils, puisqu’il avait été, sinon intendant, du moins commissaire de la marine. Ce puissant patron veillerait aussi, désormais, au bon déroulement de sa carrière. Jusqu’en 1635, date à laquelle Guillaume Millet s’engagea comme volontaire dans l’armée, il est malaisé de restituer ses occupations. Il reçut toutefois une éducation assez sûre, qui posa les premiers principes d’une éthique personnelle qu’il ne cessa ensuite de mettre en œuvre.

Les relations de fidélité, omniprésentes, constituaient un élément structurant pour la société d’Ancien Régime. Bien que revêtant des formes diverses, elles profitaient immanquablement aux deux parties, protecteur et protégé. Par ailleurs, il n’était pas rare qu’un individu se réclamât de différents patrons. C’était le cas de Guillaume Millet qui trouva en Richelieu, puis en Mazarin, un appui durable, avant que d’être mis au contact de plusieurs autres protecteurs. Le roi était du nombre. Pour ceux qui se plaçaient ainsi sous les ordres de grands commis de l’État, en effet, service personnel et service monarchique se confondaient. L’itinéraire de Guillaume Millet est révélateur à maints égards des mécanismes de promotion sociale en vigueur à cette période. Privé d’appuis familiaux, sans grande fortune et soucieux de ne pas déroger, bien qu’il se fût par avance converti à un service d’acception large, il dut faire la preuve de son talent et de sa détermination. Il sut aussi faire siennes les règles qui structuraient ce mode de rapports sociaux et en maîtriser les codes langagiers, parfois trompeurs.

Guillaume Millet épousa en 1653 Angélique Bouer puis en 1687, après cinq ans de veuvage, Dorothée Barton de Montbas. Ce remariage fut toutefois entaché par une procédure de séparation de biens. De plus, chacune de ces deux unions demeura stérile, ce qui n’alla pas sans créer de difficultés. Ce n’était pas que Guillaume Millet eût beaucoup de bien : l’héritage paternel avait été en partie dilapidé et les revenus de ses activités ne suffisaient pas, peut-être en raison d’une mauvaise gestion, au remboursement des dettes qu’il avait contractées. Il possédait toutefois plusieurs maisons parisiennes et des terres aux alentours d’Étampes. Aussi lui fallait-il, à défaut de voir quelqu’un lui succéder dans ses charges et honneurs, trouver un héritier à la seigneurie de Jeurre. Son neveu, Jean-Jacques Regnault de Barres, fit finalement l’affaire ; mais en dépit de dispositions successorales protectrices, les descendants de celui-ci se révèlèrent incapables de conserver cette terre, pourtant élevée au rang de duché à la fin du xviie siècle.

Chapitre II
Le service des cardinaux et de la monarchie

Guillaume Millet avait commencé sa carrière comme simple sous-officier. Repéré par Richelieu dans des conditions qui demeurent troubles, il était devenu en 1639 commissaire des guerres, mais la réalité de ses fonctions excédait les prérogatives dont disposaient ordinairement ceux-ci. Il s’embarqua par exemple à bord d’un navire commandé par l’archevêque de Bordeaux, en 1640, soit peu de temps avant la disgrâce de celui-ci, en qualité d’observateur. Lorsque le Cardinal disparut, Guillaume Millet se tourna vers son successeur, Mazarin. Sa participation fidèle à la répression de la cabale des Importants lui valut d’être distingué par ce ministre, qui l’employa de plus en plus fréquemment, au même titre néanmoins qu’une multitude d’autres agents, disséminés dans toute l’Europe. Par conséquent, jusqu’à ce que la fin de la guerre contre les Habsbourg prît fin, Guillaume Millet n’eut guère de répit. Ses qualités d’économe le recommandèrent sur plusieurs fronts, tandis qu’il perfectionnait son art de la négociation dans les Provinces Unies puis en Italie. En 1647, pendant la majeure partie de la campagne des Flandres, il suivit l’armée pour tenter de faire régner la concorde entre ses commandants, en vain.

Ce fut la Fronde, et en particulier l’exil de Mazarin, qui acheva de le rendre indispensable à ce ministre. Il prit part, à l’instigation de celui-ci, à la nuit des rois et, dès les premiers signes d’agitation, fut dépêché auprès de Turenne afin de parer une défection que l’on savait prochaine. L’Italien se résolut à quitter le royaume sans pour autant renoncer à l’exercice du pouvoir. Guillaume Millet, resté à la cour, transmit à la régente les directives de Mazarin, exilé à Brühl, s’efforçant de ménager au mieux les intérêts particuliers de son patron. Quand Mazarin revint et que l’ordre intérieur fut rétabli, son émissaire fut chargé d’une mission à Rome, qui visait moins au succès, d’ailleurs, qu’à rehausser l’image de la France à l’étranger. En 1658, en effet, il négocia avec le souverain pontife la restitution du duché de Castro au duc de Modène. Il vit avec satisfaction la conclusion de la paix des Pyrénées, qui devait être le grand œuvre de son maître, mais, loin de jouir d’un repos bien mérité, prit l’année suivante la tête de l’armée envoyée par celui-ci au secours des Vénitiens, dont les derniers bastions en Crète menaçaient de céder sous les assauts ottomans. La mort du Principal ministre, survenue alors que Guillaume Millet s’apprêtait à passer les Alpes, signa la fin du ministériat. Elle s’accompagna d’un profond remaniement des réseaux de fidélité, repris en main par le roi lui-même.

Pour autant, Guillaume Millet ne fut pas affecté par ces changements. En effet, les anciens serviteurs de la régence furent massivement maintenus dans leurs fonctions. Monsieur, frère du roi, dont il avait été nommé sous-gouverneur en 1651, représentait de surcroît un soutien de poids à la cour. Louis XIV et ses ministres savaient les services qu’il avait rendus du vivant du Cardinal. Son expérience d’ailleurs fut mise à profit dès 1664, alors qu’on projetait de faire élire le prince de Condé au trône de Pologne. Pendant près de quatre ans, Guillaume Millet parcourut le continent sous divers prétextes afin de contrarier les visées des autres puissances sur cette Couronne. Il travailla aussi à assurer au jeune roi la neutralité de celles-ci dans la guerre de Dévolution qui allait l’opposer à l’Espagne. Le monarque lui signifia sa reconnaissance en lui confiant dès 1668 le soin de l’éducation du Dauphin. Comme par le passé, il porta le titre de sous-gouverneur. Il détenait deux gouvernements septentrionaux très exposés aux attaques ennemies, Château-Renault et Linchamps, et reçut en outre, en 1683, comme une ultime marque de confiance, la lieutenance générale des pays d’Aunis, La Rochelle et Brouage, ainsi que des îles de Ré et d’Oléron. Là, il s’appliqua à faire respecter l’édit de Fontainebleau de 1685, qui abrogeait les libertés protestantes, puis s’éteignit, à l’âge avancé d’environ soixante-dix ans.

Chapitre III
Les Mémoires, objet historiographique

Le manuscrit des Mémoires de Guillaume Millet a sa part de mystère. Il se présente sous la forme d’un grand registre, relatant les principaux faits de la vie de l’auteur, mais aussi la plupart des événements contemporains remarquables. Son élaboration intervint en trois phases : la première vers 1678, la deuxième vers 1683 et la dernière en 1688. Il fit également l’objet d’une relecture attentive, dont il porte la trace. Sa destinée doit être reconstituée à partir de maigres indices. Passé à la sœur de Guillaume Millet à la mort de celui-ci, puis à ses héritiers, il fut peut-être mis en vente aux environs de 1860, quand Adrien-Constant Regnault de Barres fut contraint de se défaire du manoir familial, et passa dans la collection du marquis de Méjanes, aujourd’hui versée à la bibliothèque publique du même nom. Le texte, écrit dans un français classique, intelligible par tous mais non exempt d’anomalies, présente un état de langue intermédiaire. Il est rédigé à la première personne du singulier. Même si le récit est centré autour du mémorialiste et propose le résumé, année après année, de ses principales missions, il obéit à une construction plus complexe, qui autorise les va-et-vient temporels. Il s’inscrit dans un contexte favorable à la production littéraire, et notamment à l’écriture de l’histoire. Porté par le réveil du sentiment nobiliaire, ainsi que par les conditions matérielles et intellectuelles, le genre des Mémoires connaît au xviie siècle un engouement inégalé.

Guillaume Millet rapporte dans ses Mémoires de nombreuses anecdotes, se faisant incidemment l’écho, quelquefois, des préoccupations de ses contemporains. Le sujet de prédilection des mémorialistes, en ce siècle de fer, est bien sûr la guerre. Elle s’accompagne de son pendant, la paix. Chez lui, cette question est abordée au travers de trois thèmes intimement liés, le champ de bataille, la diplomatie et l’argent. Le commissaire des guerres et négociateur qu’il était, en effet, ne peut s’empêcher de condamner les désordres et les vaines poursuites, touchant la Couronne polonaise par exemple, auxquels il a assisté. Souvent, quand ils ne sont pas le fait des gouvernants eux-mêmes, ces désagréments sont causés par les Grands, imbus de leur puissance, et adversaires du bien public. Le peuple quant à lui, à quelque nation qu’il appartienne, est enclin à de brusques mouvements qui le font redouter de tous. L’auteur traite également du corps, par l’entremise des hommes mutilés dont il croise la route, de la maladie et de la mort, voisine. Ce faisant il découvre par endroits ses failles, les effets d’une existence inquiète, à tous les sens du terme, mais néanmoins habitée par le sentiment de Dieu.

L’histoire est évidemment au centre du récit, mais le mémorialiste lui applique un traitement personnel. Il tire sa légitimité du fait qu’il en a été acteur ou, à défaut, spectateur, et revendique par conséquent son indépendance vis-à-vis de ceux qui en font profession. Par ailleurs, le genre des mémoires a ses propres canons, aussi est-ce à dessein que Guillaume Millet cultive un style négligé, gage d’authenticité. Il n’en est pas moins un lecteur éclairé, ce dont ses Mémoires se ressentent. Habitué, pendant plusieurs décennies, à entretenir une correspondance nourrie avec différents interlocuteurs, sommé à plusieurs reprises de rédiger des rapports, il avait une pratique régulière de l’écriture, qui le poussa à conserver un ensemble de pièces relatives à son activité, dont apparaissent ici des bribes. Le projet du mémorialiste avait été longuement mûri : il entendait se faire justice, ainsi qu’à ceux qu’il avait côtoyés. Ce faisant, il témoignait en creux des difficultés de la condition de serviteur et du manque de reconnaissance inhérent à celle-ci. S’ajoutait le fait qu’il n’avait pas de descendance. Seuls ses Mémoires pouvaient lui permettre de se survivre, même symboliquement. Ceux-ci, tout subjectifs soient-ils, doivent être regardés comme un document historique à part entière. Il convient donc d’apporter le plus grand soin à leur édition.

Conclusion

Bien qu’elles fussent en apparence très diverses, les missions de Guillaume Millet présentaient des caractéristiques communes. Le secret y était souvent requis. Il se fit, malgré lui peut-être, une spécialité de remédier aux situations les plus délicates. Il démontra à maintes reprises sa faculté à s’adapter, son adresse et sa ténacité. Il semble cependant avoir été assez amer, sur la fin de sa vie, devant le peu de reconnaissance de ceux qui lui apparaissaient comme ses obligés. Sa naissance, qui ne se suffisait à elle-même, et son peu de fortune mirent nécessairement une limite à son ascension.

Négociateur de second plan en même temps qu’il était homme de guerre, il avait mené une carrière pareille à celle de nombreux hommes de l’époque, une carrière dont on pourrait dire qu’elle fut presque symptomatique des usages du temps, même si la présence d’un témoignage autobiographique incite à lui conférer un caractère hors norme. La lecture de ses lettres, en effet, permet d’entr’apercevoir des personnages revêtus de semblables responsabilités, ses prédécesseurs, ses continuateurs, ses amis pour quelques-uns, unis sous des patronages communs.

L’exemple de Guillaume Millet montre que les fidélités sont loin d’être exclusives et que les clientèles, tout comme les patrons, se transmettent et s’héritent. Au demeurant, le peu de notoriété de ce personnage est pour partie imputable au fait qu’il n’eut pas d’enfant pour lui succéder. Ainsi son éphémère carrière semble-t-elle d’autant plus liée au temps du ministériat de l’Italien que, bien que la période suivante s’inscrivît dans sa continuité, son action ne sut trouver de suite familiale…


Deuxième partie
Édition


Le manuscrit des Mémoires de Guillaume Millet, de format in-folio, compte près de cinq cents pages. La pièce de titre porte les mots Histoire de Louis XIV, mais le Catalogue collectif de France a préféré à cet intitulé celui de Mémoires sur l’histoire de France, 1635-1682. Aucun d’eux n’est exact, mais le second a le mérite de préciser grossièrement la période chronologique couverte. La division originelle par année a été respectée. De même, les manchettes présentes dans le document, regardées comme utiles à la consultation du texte, ont été maintenues.

Le manuscrit a été revu par l’auteur. Il comporte ainsi corrections et ajouts, dont il est nécessaire de rendre compte. C’est pourquoi l’apparat critique se compose de deux niveaux de notes, le premier dévolu à ces annotations, le second à l’identification des personnages, des lieux, des institutions et des événements mentionnés, ainsi qu’à l’explication des mots difficiles ou sortis d’usage. L’apparat est complété par des commentaires critiques de tous ordres, propres à éclairer le document et son contexte historique, notamment par des rapprochements avec d’autres sources.


Annexes

Notice codicologique du manuscrit. — Reconstitutions généalogiques. — Étude du patrimoine et de la fortune de Guillaume Millet. — Chronologie. — Carte de ses déplacements. — Liste des mémoires laissés à l’occasion de ses missions. — Table des matières contenues dans le manuscrit. — Index des noms de personnes et de lieux.