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École des chartes » thèses » 2012

Le chartrier de l’abbaye de la Trinité de Fécamp (928/929-1190)

Étude et édition critique


Introduction

L’abbaye de la Trinité de Fécamp, fondée vers 658 puis rasée par les Vikings à la fin du ixe siècle, fut refondée dans l’enceinte même du palais ducal en 990 par le duc de Normandie Richard Ier, qui en fit la nécropole ducale. Son chartrier est l’un des plus importants de Normandie, mais il n’a été à ce jour l’objet que d’études ponctuelles – comme celles de Charles Homer Haskins sur les premières chartes ducales pour Fécamp, dans son ouvrage Norman institutions, de Lucien Musset sur les notices de l’abbé Jean de Ravenne (1028-1078), de dom Jean Laporte sur certains actes de l’abbé Henri de Sully (1140-1187), de Léopold Delisle et, plus récemment, de Fabien Paquet, sur les actes de l’abbé Raoul d’Argences (1189/1190-1219). Certes, Henri Gourdon de Genouillac avait publié en 1875, à la fin de son Histoire de l’abbaye de Fécamp et de ses abbés, un catalogue de soixante-treize actes du chartrier issus de la collection Moreau de la Bibliothèque nationale de France, mais sans prétendre à l’exhaustivité.

La présente thèse consiste donc en une étude et une édition critique du chartrier de l’abbaye de la Trinité, des origines à l’arrivée de Raoul d’Argences sur le siège abbatial en 1189-1190, période d’apogée de l’abbaye qui a l’avantage de coïncider avec la période ducale et qui présente une certaine unité du point de vue diplomatique, au regard de la rupture que marquent au début du xiiie siècle un usage plus systématique du millésime et le déclin des listes de témoins. Sont inclus dans cette édition les actes des prieurés et des abbayes qui sont restés dépendants de Fécamp jusqu’à la Révolution française, notamment Sainte-Berthe de Blangy-sur-Ternoise, Saint-Gabriel-Brécy, et Saint-Georges de Mantes. Ceux des abbayes qui se sont émancipées (Notre-Dame de Bernay et Saint-Taurin d’Évreux), en revanche, sont trop nombreux et donc exclus de l’étude.


Sources

L’essentiel du chartrier est de nos jours conservé aux archives départementales de la Seine-Maritime, mais le chartrier ne s’y trouve plus dans son état originel, ayant souffert d’une certaine dispersion à la suite de la Révolution française. Ainsi, de très nombreux originaux et d’innombrables copies se trouvent de nos jours au Palais de la Bénédictine de Fécamp, institution privée, originale à plus d’un titre, fondée par Alexandre Le Grand en 1863.

Outre le Palais de la Bénédictine, plusieurs personnes privées et institutions anglaises conservent de nos jours des documents issus du chartrier de l’abbaye. Cela est dû pour partie à l’abbé Gervais de La Rue (1751-1835), qui déroba au début du xixe siècle de nombreuses chartes aux archives départementales du Calvados, et en donna certaines à son ami Thomas Stapleton. C’est l’origine de la collection du baron Beaumont, frère de Thomas Stapleton, dispersée de nos jours entre la John Rylands Library de Manchester, la Hull University Library, etc. Par ailleurs, de nombreuses copies modernes volées par l’abbé de La Rue se retrouvent dans la collection Mancel du musée des Beaux-Arts de Caen. En outre, les Cartae antiquae rolls, conservées aux Archives nationales du Royaume-Uni, recèlent de nombreuses copies d’actes fécampois.

Les originaux les plus anciens et les plus prestigieux sont conservés au Palais de la Bénédictine, mais ce sont les archives départementales de la Seine-Maritime qui conservent la majorité des actes postérieurs à la seconde moitié du xie siècle. Sur 233 actes édités (hors annexes), couvrant deux siècles, 75 sont conservés sous forme d’original, dont 54 aux archives départementales et 19 au Palais de la Bénédictine.

Quant aux copies modernes et du xixe siècle, elles sont dispersées dans un grand nombre d’institutions, en France et en Angleterre, avec au premier rang la Bibliothèque nationale de France et sa collection Moreau, notamment les volumes 21 et 341. Dans ce dernier, outre de longues analyses des chartes transcrites d’après les originaux, où sont données des précisions sur les dimensions des actes, leur ponctuation, leur langue ou bien leurs sceaux, on trouve de nombreuses reproductions de rotae, de bene valete monogrammatiques, de caractères allongés des premières lignes, et d’autres caractères externes.

Enfin, deux manuscrits peu connus de cette même bibliothèque furent des plus utiles : le manuscrit nouv. acq. fr. 21819, rassemblement de centaines de notes et transcriptions de Léopold Delisle sur Fécamp, et le manuscrit lat. 14194, méconnu de très nombreux historiens et éditeurs de textes normands, qui contient pourtant des copies d’actes inédits très importants pour l’histoire de l’abbaye. Pour la présente édition, ce manuscrit est essentiel de par son Mémoire pour Fecam. Sous ce titre assez vague se cache en effet un recueil d’actes fécampois soumis à la critique diplomatique des moines de Saint-Germain-des-Prés, sans doute dans le cadre d’un procès avec l’archevêque de Rouen au sujet de l’exemption à la fin du xviie siècle. Il faut noter que ce manuscrit contient les seules copies manuscrites connues à ce jour du fameux Dotalitium Judithae, femme de Richard II, et de l’Appendice de Saint-Gabriel.

En ce qui concerne les cartulaires, les religieux de Fécamp furent parmi les premiers en Normandie à compiler un cartulaire, à la fin du xie ou au début du xiie siècle. Ce cartulaire de quatre-vingt feuillets aurait été perdu à la Révolution, mais l’on dispose de nombreuses copies d’actes réalisées avec soin par dom Lenoir et ses confrères à la fin du xviiie siècle d’après ce cartulaire, dans la collection Moreau, et dans les Cahiers de dom Lenoir, appartenant à la collection de Mme de Mathan au château de Saint-Pierre de Semilly, non loin de Saint-Lô. En raison de sa reliure rouge, ce cartulaire est appelé par commodité « Livre rouge » dans la présente thèse.

Les moines ont également compilé d’autres cartulaires au Moyen Âge, à commencer par le manuscrit 1207 de la bibliothèque municipale de Rouen, l’une de nos sources principales pour cette édition, qui comporte 500 actes en latin, de la première moitié du xiiie siècle pour la grande majorité : pour plus de commodité, à la suite de Léopold Delisle, il est désigné dans la présente thèse sous le nom de « Cartulaire A ». Il fut probablement compilé à la fin de l’abbatiat de Guillaume Vaspail (1227-1260). C’est un instrument très pratique qui donne les principaux actes concernant l’abbaye dans l’ordre méthodique des contractants : ducs de Normandie et rois d’Angleterre, comtes, rois de France, archevêques, évêques, archidiacres et doyens, abbés de Fécamp, autres abbés et prieurs, curés et autres clercs, et enfin chevaliers et simples particuliers, cette dernière catégorie représentant la grande majorité des actes, c’est-à-dire environ 335 sur 500. À l’intérieur de ces différentes catégories, on trouve souvent un classement topographique. Quant aux transcriptions, si elles sont dans l’ensemble très fidèles aux originaux, elles sont malgré tout bien souvent incomplètes, s’arrêtant la plupart du temps aux premiers témoins des listes de souscriptions.

Enfin, à la fin du xiiie siècle et au début du xive siècle, les moines de Fécamp confectionnèrent un autre cartulaire : le manuscrit 7 H 9 des archives départementales de la Seine-Maritime. À la suite de Léopold Delisle, il est désigné dans la présente thèse du nom de « Cartulaire B ». Il contient des titres en latin et en français, de la fin du xie siècle à 1331 au moins, mais la grande majorité des actes sont du xiiie siècle et du début du xive siècle. Il ne livre en effet qu’une dizaine d’actes des xie et xiie siècles, qu’on retrouve pour certains dans le Cartulaire A.

À eux trois, le Livre rouge et les Cartulaires A et B contiennent les transcriptions d’environ la moitié des actes de la présente édition.

Il convient de noter qu’il n’y a qu’une seule bulle papale dans ces trois cartulaires. Peut-être le cartulaire-bullaire de la fin du xviie siècle, redécouvert récemment au Palais de la Bénédictine de Fécamp (coté A-10-89), est-il la copie d’un manuscrit médiéval, ou bien fut-il confectionné dans le cadre du procès contemporain avec l’archevêque de Rouen ? Il fallut en effet produire alors de nombreuses bulles et actes primordiaux, et il se peut que l’abbaye ait voulu en garder une trace, sachant que les productions de titres étaient souvent l’occasion de pertes. Ce manuscrit ne comporte plus que 426 pages, les 54 premières étant manquantes. Les copies qu’il contient sont des plus soignées et sont pour la plupart des copies figurées d’actes allant de 1016 à 1518.


Première partie
Introduction à l’édition


Chapitre premier
Un chartrier d’une grande richesse

Des chartes ont disparu lors d’incendies, par exemple probablement lors de l’incendie de l’abbaye de 1168 ou bien lors de celui de 1460. En outre, les moines perdirent de nombreuses bulles lors du naufrage d’un des leurs parti défendre les droits de l’abbaye en Angleterre au début des années 1190. Ils s’adressèrent alors au pape Célestin III afin d’obtenir une confirmation de tous les titres perdus.

Le chartrier est malgré tout d’une grande richesse : il y subsiste de très nombreux actes des xie et xiie siècles, dont de nombreux inédits, parfois en originaux. Fécamp se classe au troisième rang des abbayes normandes pour le nombre d’orignaux antérieurs à 1121 conservés, derrière Saint-Ouen de Rouen et Jumièges, et le plus ancien diplôme ducal connu en original est l’acte du 30 mai 1006 de Richard II pour l’abbaye de Fécamp. Cela est dû au fait que Fécamp fut l’un des centres de la renaissance de l’acte écrit en Normandie, et peut être aussi à l’origine italienne de ses premiers abbés, habitués en Italie à un plus grand usage des pièces administratives écrites. Par ailleurs, les archives du domaine d’Argences et du prieuré Saint-Gabriel constituent, avec celles de Saint-Martin de Troarn et de Saint-Étienne de Caen, les plus riches archives monastiques du Calvados.

En ce qui concerne le premier acte du corpus, c’est-à-dire le plus ancien, il s’agit d’un document exceptionnel : une copie de la première moitié du xie siècle du Testament d’Adélaïde, l’acte par lequel la sœur du roi de Bourgogne Rodolphe Ier rattacha l’abbaye de Romainmôtier à Cluny. Cet acte envisage l’association de deux établissements monastiques – Romainmôtier et Cluny – sous la direction d’un même abbé, élu avec le consentement des deux parties. Cette copie, dans le chartrier de Fécamp, servait sans doute de modèle à la rédaction d’actes d’affiliation de monastères. Il est également probable que cette charte ait servi de modèle à l’abbaye pour approfondir le principe de l’immunité et celui de l’élection de l’abbé, dans la mesure où elle reprend des passages entiers de la charte de fondation de Cluny, et où Richard II en 1006 accorde à l’abbaye la liberté d’ordination et d’élection selon la coutume de Cluny.

Enfin, parmi les belles découvertes, il faut signaler, entre autres : une copie d’un faux attribué à Alfred le Grand, roi des Anglo-saxons ; un acte original du diacre nommé Achard souscrit par Richard II, ignoré jusque-là des éditeurs de textes normands ; une copie figurée de la fin du xie siècle de l’acte de fondation de l’abbaye de Bernay ; la première copie manuscrite connue d’une notice relatant un conflit avec l’archevêque de Rouen Guillaume Bonne-Âme au début des années 1090 ; une copie d’une bulle inédite de Pascal II pour l’abbaye Sainte-Berthe de Blangy en 1112 ; et la première copie d’un acte de 1142 d’Arnoul, évêque de Lisieux, réglant un différend entre l’abbé de Fécamp et les religieux de Bernay au sujet de l’élection de leur abbé.

De même, après dépouillement de près de 10 000 pages d’inventaires de titres de l’époque moderne, plusieurs deperdita ont été trouvés, et surtout d’innombrables références aux actes édités.

Enfin, en ce qui concerne les auteurs des actes, les plus nombreux sont les chevaliers et divers laïcs, suivis par les ducs de Normandie et rois d’Angleterre, les abbés de Fécamp, les archevêques et évêques, les papes, etc. Il faut signaler dans cette thèse plusieurs dossiers d’actes très intéressants, portant notamment sur les relations entre les Arsic dans le comté d’Oxford et le prieuré fécampois de Cogges, entre les Briouze et Saint-Florent de Saumur au sujet du domaine fécampois de Steyning dans le Sussex, et de très nombreux actes sur la pêche et le commerce maritime, les bourgeois et marchands de Fécamp, Étretat, etc.

Chapitre II
Les actes des abbés de Fécamp

La présente étude comporte une esquisse de diplomatique abbatiale, portant notamment sur le formulaire des actes d’abbés, particulièrement la suscription, ainsi qu’une analyse des sceaux des abbés et du convent jusqu’en 1326. Ces deux études vont jusqu’au début du xive siècle, bien que l’édition porte sur les xie et xiie siècles. Plusieurs raisons motivent ce choix : le corpus d’actes d’abbé originaux et d’empreintes de sceaux était trop restreint pour la période des xie-xiie siècles ; l’année 1326 correspond à la mort de l’abbé Robert de Putot, dernier abbatiat couvert par le Cartulaire B et qui coïncide par ailleurs avec la fin d’une période de grande prospérité pour l’abbaye, à la veille de la guerre de Cent Ans. Cette césure est significative à plusieurs égards dans l’histoire de l’écrit à Fécamp : c’est à cette période que se produit le passage du latin au français dans les actes d’abbés. En outre, passé le début du xive siècle, c’est une nouvelle ère qui commence pour la sigillographie à Fécamp, avec notamment l’avènement des types armoriés et du petit sceau comme pendant du grand sceau de l’abbé.

Un corpus de plus de 150 actes d’abbé jusqu’en 1326 a été constitué à cette fin, avec de grandes inégalités selon les abbatiats, et une trentaine d’originaux.

L’étude de la suscription veut mettre en relief des phénomènes d’imitation, mais aussi les caractéristiques de chaque abbé, qui bien souvent met sa « touche personnelle » dans l’acte au moyen de la suscription. Se succèdent au xie siècle une assez grande liberté, une absence de règles, une très grande hétérogénéité, puis, au fil du temps, une codification et une uniformisation du formulaire. Malheureusement, du fait de la rareté d’études sur la diplomatique abbatiale, il est impossible de dresser une comparaison avec d’autres établissements. Il s’agit donc essentiellement de constats sur l’introduction de la formule de dévotion et de divers qualificatifs d’humilité, l’association du convent à l’abbé, les différences dans la manière de nommer l’abbé dans les notices et les actes à la première personne, sur l’introduction du français, etc. À l’avenir, il serait souhaitable d’étudier les causes profondes des évolutions observées, et de lier davantage l’étude de la forme au contenu même des actes, afin de dégager des tendances.

Les sceaux des abbés et du convent de la Trinité de Fécamp, eux, n’avaient jamais été l’objet d’une étude approfondie sur le long terme. Un corpus a été constitué, certes restreint (treize empreintes originales conservées), sans aucune matrice et avec des lacunes pour certains abbatiats, mais suffisant pour introduire à la sigillographie fécampoise. C’est aux Archives nationales, et particulièrement dans le Trésor des chartes, que l’on trouve les plus beaux sceaux fécampois conservés, au bas de chartes adressées aux rois de France.

Aucun sceau antérieur à l’abbatiat d’Henri de Sully n’est conservé, et aucun acte d’abbé antérieur à cet abbatiat ne comporte de formule d’annonce de sceau. Pour cet abbatiat en revanche, le sceau de l’abbé et le sceau du convent sont tous deux conservés. Le second est assez exceptionnel : il s’agit d’un sceau roman rond dont la matrice pourrait remonter aux alentours de 1100, représentant, dans un style archaïsant et assez byzantin, Dieu le Fils, barbu, vu de face, en buste, revêtu du pallium et auréolé d’un nimbe crucifère, bénissant de la main droite et tenant un livre ouvert de la main gauche. Pour l’abbatiat de Raoul d’Argences, de nombreuses empreintes sont conservées, et on assiste à l’émergence des contre-sceaux. Deux intailles antiques d’une grande finesse, représentant, l’une Omphale, l’autre un félin oriental, furent alors réemployées comme contre-sceaux.

Il convient par ailleurs de signaler que les abbés de Fécamp sont souvent représentés à la manière des évêques ; ce n’est cependant qu’au début du xive siècle qu’ils sont figurés mitrés sur leurs sceaux. Enfin, cette étude contient une analyse des légendes, des formules de corroboration – exceptionnelles au xiie siècle –, des divers modes de scellement, et des liens entre suscription et scellement.


Deuxième partie
Édition


Cette partie est consacrée à l’édition des actes jusqu’en 1190, c’est à dire 233 actes classés dans l’ordre chronologique. Les normes d’édition utilisées sont, de manière générale, celles préconisées par les Conseils pour l’édition des textes médiévaux. Le texte de chaque acte est donc précédé d’un numéro d’ordre, de la date de temps et de lieu, d’une analyse en français, d’un tableau de la tradition, et, le cas échéant, d’un apparat critique et d’une dissertation sur la datation et l’authenticité.

Les copies d’actes transcrites dans le cartulaire-bullaire du xviie siècle du Palais de la Bénédictine ne sont pas indiquées, ce manuscrit ayant été redécouvert trop récemment. Malgré tout, les copies du manuscrit 1210 de la Bibliothèque municipale de Rouen, copie très fidèle de ce cartulaire, sont, elles, mentionnées et prises en compte dans l’établissement des variantes.

Pour la fin de la période, il y eut bien souvent des hésitations pour dater les actes, et savoir s’ils devaient être intégrés ou non à la présente édition. Dans la mesure du possible, ils ont été datés approximativement d’après les listes de témoins. De même, lorsqu’un acte problématique figurait dans les additions du Cartulaire A ou bien comprenait certains termes, tel garantizare, il fut jugé probablement postérieur à la période étudiée ; pareillement, si des deniers ou livres tournois sont mentionnés, l’acte est sans doute postérieur à 1204.


Conclusion

Par la découverte de nouveaux originaux et de nouvelles copies, cette thèse, complète fort utilement de nombreux recueils d’actes existants, tels ceux des ducs de Normandie et rois d’Angleterre, des évêques de Bayeux, des archevêques de Rouen. On y trouve une centaine d’actes totalement inédits.

Une poursuite de la recherche dans le cadre d’une thèse de doctorat sera l’occasion, entre autres, d’approfondir l’étude du formulaire des actes d’abbé, la critique des actes et particulièrement des notices, et de compléter les tableaux de tradition et les variantes grâce à la redécouverte récente du cartulaire-bullaire du xviie siècle du Palais de la Bénédictine.


Annexes

Édition de divers actes et lettres (faux avérés, lettres, actes dont on ne sait s’ils figuraient dans le chartrier, et actes jadis attribués à tort à la période étudiée). — Essai de reconstitution du Livre rouge (une quarantaine d’actes). — Liste des abbés de Fécamp des origines à 1789. — Liste des prieurs et divers officiers de la Trinité et de ses prieurés. — Statistiques sur le chartrier (mode de tradition des actes, répartition des actes par abbatiat, auteurs des actes, répartition des bulles, actes ducaux et royaux, actes des abbés de Fécamp, actes d’évêques et d’archevêques, actes des archevêques de Rouen, actes comtaux), statistiques sur le Cartulaire A (auteurs des actes, répartition des actes par abbatiat, actes ducaux et royaux, actes comtaux, actes épiscopaux, actes des archevêques de Rouen, actes d’abbés). — Quelques mains du Cartulaire A. — Tableau des sceaux des abbés de Fécamp. — Les sceaux des abbés de Fécamp en images. — Cartes des prieurés et possessions de l’abbaye. — Images d’actes : morceaux choisis. — Table des auteurs d’actes. — Index des noms de lieu.