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École des chartes » thèses » 2013

Le costume à la cour de François Ier

Luxe et apparat à la Renaissance


Introduction

L’intérêt croissant pour l’histoire du costume en a fait un objet d’étude historique à part entière. Les travaux sur l’histoire de la cour – et sur le costume de cour d’une manière plus spécifique –, s’inscrivent dans un renouveau historiographique qui prend son essor dans la seconde moitié du xxe siècle. L’histoire du vêtement participe désormais pleinement de la recherche historique et non plus seulement de l’histoire de l’art. Longtemps considéré comme appartenant à la « petite histoire », ce domaine d’étude a acquis ses lettres de noblesse il y a plusieurs années avec des travaux liés surtout aux cours princières du Moyen Âge, de Bourgogne, d’Anjou ou encore de Savoie. Le costume de cour au xvie siècle est un sujet nouveau, qui bénéficie d’une bibliographie récente. La description des costumes portés à la cour est une particularité récurrente des relations et correspondances officielles du xvie siècle et confirme l’importance de consacrer une recherche à part entière sur ce sujet. En s’intéressant à un règne long et aussi emblématique que celui de François Ier, ont pu être ainsi démontrés l’importance de la mode à la cour de France ainsi que le rôle moteur joué dans ce domaine par le roi et la reine dans la première moitié du siècle. En effet, avant même le règne d’Henri III, le vêtement et les codes qui l’accompagnent sont une des spécificités de la cour de France de la Renaissance.

Deux axes d’études ont ainsi pu être dégagés. Dans un premier temps, il convient de s’attarder sur l’étude des garde-robes de François Ier et Éléonore d’Autriche d’après ce que peuvent en apprendre les comptes de l’Argenterie (service chargé de l’approvisionnement des garde-robes royales). L’histoire des garde-robes royales est liée à l’histoire institutionnelle et économique. C’est en effet en cherchant à comprendre la part – notamment budgétaire – que prend l’Argenterie dans la maison du roi et comment elle fonctionne, qu’on peut appréhender la « politique vestimentaire » de François Ier. Pour cette première partie, on s’est attaché à une garde-robe « de tous les jours » : les recherches sur les matières premières ainsi que sur la structure même des vêtements royaux permettent de comprendre comment était fabriqué et articulé le costume de cour au début du xvie siècle. L’évolution des formes, et donc de la mode, est perceptible, et nous donne un aperçu du costume de cour, mieux connu, des derniers Valois.

La seconde partie de cette thèse porte sur le vêtement à la cour d’une manière plus générale, à travers l’étude de quelques garde-robes de courtisans. L’importance du costume de cour est capitale, dans la mesure où il est un marqueur directement visible du rang et de la richesse de celui qui le porte. Cette dimension importante du costume de cour n’est pas propre au xvie siècle, mais les sources permettent d’exploiter cette piste à travers l’étude des dons royaux. Ces dons vestimentaires reflètent toute l’ambiguïté du paraître à la cour. Ils sont souvent réalisés afin que leurs bénéficiaires soient plus richement vêtus et participent ainsi du rayonnement du roi ou des membres de la famille royale. Les fêtes de la cour sont également un axe important de cette étude : la cour se pare alors de ses plus beaux atours, et, pour quelque temps, le noir le cède aux autres couleurs. Les entrées royales, les tournois, les bals et autres réceptions officielles sont l’occasion de revêtir des habits chargés d’or et d’argent d’un luxe extrême. La mode est enfin un aspect important de la vie politique internationale. Les échanges entre pays sont nombreux et il est intéressant de se pencher sur la question de l’influence des modes européennes entre elles. À ce titre, rien ne vaut les mariages royaux et les rencontres internationales, qui font du costume de cour un véritable outil politique.


Sources

La première partie s’appuie presque exclusivement sur le dépouillement des comptes de l’Argenterie, conservés dans la série KK des Archives nationales. Pour la période envisagée, il en subsiste quatre. Le premier date de 1514 et concerne François d’Angoulême, juste avant qu’il ne succède à son beau-père Louis XII. Deux autres comptes se rapportent plutôt à la fin du règne et couvrent les années 1536 et 1541. Le dernier est un compte de l’Argenterie de la reine Éléonore pour l’année 1544. En ayant conscience des limites inhérentes aux sources comptables – sécheresse du vocabulaire entre autres – et du caractère épars des présents comptes, on peut néanmoins approcher partiellement le contenu des garderobes royales. Afin de compléter certains points, on s’est reporté à quelques sources complémentaires, actes conservés aux Archives nationales ou à la Bibliothèque nationale de France.

D’autres comptes, portant sur des événements particuliers, telle la rencontre en 1538 avec Marie d’Autriche, régente des Pays-Bas et reine de Hongrie, ont servi à apporter des informations supplémentaires. Les sources imprimées, compilations d’ordonnances et édits royaux, chroniques et journaux, ont été précieuses, notamment en ce qui concerne les lois relatives au commerce des draps et aux prohibitions somptuaires. Les sources iconographiques ont permis d’effectuer des comparaisons entre les longues listes de vêtements trouvées dans les comptes et l’habit représenté dans l’art, ainsi que d’illustrer un discours rendu un peu abstrait par le vocabulaire comptable.

Pour la seconde partie, l’éventail de sources utilisées est plus large. Outre les comptes de l’Argenterie, auxquels on a pu avoir recours pour presque tous les thèmes abordés dans cette recherche, ont été aussi utilisés d’autres comptes, des inventaires après décès ainsi que de nombreuses sources imprimées. Les multiples relations d’entrée royale, les récits de tournoi ou encore les lettres des ambassadeurs italiens sont ainsi venus appuyer cette étude. À chaque fois qu’il a été possible, nous avons tenté de croiser sources manuscrites et sources narratives afin notamment de vérifier l’exactitude de ces témoignages, qui ne sont pas réellement objectifs.


Première partie
Habits de roi, habits de reine


Chapitre premier
L’Argenterie : une institution chargée de l’apparat royal

L’Argenterie est un service de la maison du roi (ou de la reine) qui gère tous les achats de textile, de la commande à la livraison. Les seules épaves conservées de la nombreuse documentation émanant de ce département de la maison du roi sont les quatre comptes de l’Argenterie. On ne sait pas vraiment quel était le dialogue avec le roi, la garde-robe et les fournisseurs. Des bons de commande ou de livraison étaient-ils rédigés et envoyés à qui de droit ? On ne peut qu’en émettre l’hypothèse. Le budget de l’Argenterie est un des plus importants de la Maison du roi. Celle-ci approvisionne chaque année la garde-robe de dizaines de pièces vestimentaires différentes. En la réformant en 1533, François Ier fait d’elle un service centré sur l’habillement de sa personne et chargé ainsi de l’apparat royal. L’officier à sa tête est l’argentier, fonction qui exige beaucoup de travail. C’est un office destiné à des financiers en début de carrière et un véritable tremplin vers des fonctions plus importantes dans le domaine des finances, elles aussi réformées par François Ier. Certains deviennent ainsi trésorier des guerres ou encore trésorier de l’Épargne. Quant au personnel de la garde-robe, il est composé d’un maître (le plus connu étant Jean de La Barre, qui devient premier gentilhomme de la Chambre lorsque ce titre est créé par François Ier) et d’un certain nombre de valets, relativement insaisissables, dans la mesure où cette fonction sert aussi à pensionner des artisans et artistes, tel le peintre Jean Clouet. Ces valets travaillent dans une pièce attenante à la chambre et au cabinet du roi. On y entrepose de nombreux coffres fermant à clef et contenant des tissus et des objets précieux. C’est aussi un lieu de vie, plus intime que la chambre.

Chapitre II
Les tissus des vêtements royaux : un échantillon du textile de luxe au xvie siècle

La typologie des textiles proposée dans ce chapitre est une sorte de cliché à un instant donné des goûts et de la consommation royale en matière de tissus. L’emploi et la qualité des tissus sont en constante évolution. La consommation somptuaire, au début du xvie siècle n’est pas la même que celle des xive et xve siècles. Cette évolution, liée aux changements de la mode et des goûts vestimentaires, est rapide. Il est en tout cas évident que le goût pour la soie et les draps d’or et d’argent ne se dément pas et reste pour longtemps un symbole de luxe et d’apparat, comme en témoignent les prohibitions somptuaires répétées. Les tissus dont sont revêtus François Ier et Éléonore d’Autriche portent toujours le même nom (nous-mêmes connaissons encore la plupart de ces tissus comme le velours, le taffetas, le satin), mais leur réalité est bien différente d’un siècle à l’autre. Le taffetas du xvie siècle et celui du xviiie siècle ont peu en commun, les progrès de la mécanisation permettant aux siècles suivants une production accrue. Il semble également essentiel de dégager les critères de qualité d’une pièce textile de la Renaissance : la qualité supérieure des tissus cramoisis, et particulièrement rouges et violets, a été ainsi mise en évidence. Mais ce qui fait la particularité du vêtement de luxe suprême, c’est l’emploi de l’or et de l’argent ainsi que de la fourrure.

Chapitre III
Les garde-robes royales de François Ier et Éléonore d’Autriche

L’étude des garde-robes royales du milieu du xvie siècle ne peut être exhaustive, étant donné le peu de sources à disposition. Néanmoins, le lent mais profitable dépouillement des comptes de l’Argenterie a permis de pénétrer au cœur du vestiaire royal quotidien. Ce travail confirme ce qu’on peut lire dans les histoires du costume mais précise certains éléments que des travaux basés principalement sur des sources iconographiques n’ont pu mettre à jour. Ainsi, malgré ce que montrent les portraits de François Ier, l’élément principal de la garde-robe du roi, et donc de la garde-robe masculine en général, reste la robe longue. Il faut connaître les limites des sources figuratives afin de les exploiter à bon escient. Elles restent, néanmoins, les seules sources susceptibles de montrer l’évolution de la mode et des formes vestimentaires, ce que la sécheresse du vocabulaire des comptes ou inventaires permet difficilement. Il faut également insister sur le fait que ces vêtements portés au quotidien par le roi et la reine ne sont pas, pour la plupart, ces somptueux habits chargés de broderie et de bijoux que décrivent les sources narratives ou qu’offrent à voir les tableaux. Loin de la volonté royale d’afficher son rang et tout le luxe possible, les comptes ne cachent rien et affichent une réalité où le velours et le taffetas noir sont nettement plus présents que les draps d’or et d’argent. Mais même de simple velours ou de taffetas, les vêtements royaux restent très coûteux.


Deuxième partie
La cour du quotidien à la fête


Chapitre premier
Paraître à la cour

Appréhender la vie quotidienne à la cour et la façon dont sont vêtus ses membres n’est pas chose aisée. Les sources narratives privilégient en effet les fêtes et autres événements exceptionnels. C’est à ce titre que les comptes et inventaires sont intéressants. Les grands courtisans possèdent certes une garde-robe impressionnante mais qui n’équivaut jamais à celle du roi ou de la reine. Les vêtements sont des biens précieux, qui sont très souvent réutilisés et transmis en héritage. La qualité du tissu et la surcharge de décor est un signe de richesse ; mais surtout la possibilité de changer souvent de tenue permet de différencier les courtisans. Par ailleurs, le don vestimentaire royal peut être qualifié de marqueur du rang. Le roi, ainsi que la reine ont un rôle de distribution : ils entretiennent certains membres de leur entourage, à qui ils accordent chaque année des vêtements ou une somme spécifique pour se vêtir, répondant ainsi à une tradition ancienne héritée du Moyen Âge central. Mais surtout, le roi récompense ses favoris, s’attachant leur fidélité grâce au port de vêtements identiques. Une demoiselle ou un favori se doivent en effet d’être bien vêtus pour parader autour du roi ou de sa famille, sans toutefois les éclipser. Le roi ou la reine arborent ainsi toujours le plus beau costume, avec le plus de fourrure ou d’or et d’argent Enfin, le port de la livrée, c’est-à-dire des couleurs affichant l’appartenance à tel ou tel prince, se développe de plus en plus en cette première moitié du xvie siècle. Il faut néanmoins ne pas confondre livrée royale et couleurs personnelles du roi : si le roi garde durant tout son règne le noir, blanc et tanné comme couleurs personnelles, il n’en va pas de même pour sa livrée. Ainsi, du jaune, rouge et blanc, également utilisés par Louis XII, François Ier compose sa propre livrée de violet, jaune et incarnat. Les codes de la société curiale du xviie siècle sont donc en germe, même si les couleurs de la livrée ne sont pas arborées au quotidien, mais lors d’événements plus particuliers.

Chapitre II
La cour en fête

Si la vie quotidienne à la cour n’est pas toujours des plus fastueuses, les fêtes, où le costume est le plus somptueux, sont un moment privilégié pour chaque courtisan d’afficher richesse et luxe. Le noir, couleur dominante à la cour en temps normal, s’efface alors au profit du rouge cramoisi, de l’or et de l’argent, et plus généralement de toute la gamme de couleurs. Mais chacun doit garder son rang. Ainsi, si le roi dispense des dons vestimentaires pour les grandes occasions, il le fait en fonction de la naissance ou de la fonction de la personne. Les princesses du sang par exemple, ont le droit de se marier en tenue de reine, mais un élément de leur costume vient rappeler leur rang de duchesse. La cour, toute de couleurs vêtue, s’affiche ainsi lors des entrées royales qui ont lieu tout au long du règne. Ce florilège de couleurs se retrouve lors des joutes et tournois où les participants jouent en équipes, différenciées par un code de couleurs, tandis que la pratique des devises brodées s’estompe au fur et à mesure du règne. Enfin, le costume de cour traditionnel peut être détourné de son usage quotidien lors des bals et des mascarades. De même, les fêtes, nombreuses au début du règne, où les participants sont revêtus à l’italienne, sont un moment où la cour feint d’être italienne : elles ne doivent pas être perçues comme une profonde influence de la mode de la péninsule sur l’habit français. Dans une cour où le costume et les règles qui s’y rapportent commencent à se rigidifier, le travestissement et le déguisement sont alors une manière de changer d’identité le temps de quelques heures.

Chapitre III
Costume et vie politique

L’habit est un élément très politique. Il symbolise la majesté dans le cérémonial royal, au même titre que les autres insignes royaux que sont le sceptre, la couronne ou la main de justice. On peut même dire qu’au moment du sacre, le souverain enfile un véritable habit de roi qu’il ne reportera jamais plus. Cet habit réapparaît uniquement sur l’effigie au moment des obsèques royales. On voit donc par là que le vêtement est l’instrument qui sert à différencier les deux corps du roi. Outre les tenues imposées à la cour lors de certains événements très particuliers, le vêtement est également très présent dans les échanges internationaux entre les différentes cours européennes. Les ambitions italiennes des rois de France ne sont pas non plus en reste : les modes italiennes fascinent la cour du vainqueur de Marignan, sans toutefois éclipser l’habit français. On ne peut nier en effet qu’existent des modes nationales. Cependant, elles ne sont pas du tout hermétiques. S’il faut être très prudent quand on considère une pièce vestimentaire isolée dite « à l’italienne » ou encore « à l’allemande », il n’en est pas moins vrai que les cours s’influencent entre elles et qu’ainsi les modes se mélangent et évoluent. Les envois de vêtements d’une cour à l’autre, la présence d’étrangers à la cour, mais surtout les mariages royaux sont les vecteurs principaux de ces échanges. Les reines étrangères jouent un rôle moteur dans le renouvellement des modes : l’arrivée d’Éléonore d’Autriche en 1530 est un véritable catalyseur qui permet à la mode espagnole de se répandre à la cour de France et de coexister avec la mode française. Les modes changent donc vite, s’adaptent et se diffusent rapidement. La garde-robe féminine n’est plus du tout la même entre le début et la fin du règne. Il n’est donc pas exagéré d’affirmer qu’avant Catherine de Médicis, Éléonore d’Autriche a été une figure importante de la mode à la cour de France. Enfin, le costume de cour permet à François Ier et à Henri VIII lors de leurs deux entrevues, celle du camp du Drap d’Or et celle de Boulogne en 1532, de rivaliser d’élégance et de richesse, faisant du vêtement le symbole muet d’une lutte politique bien plus vaste.


Conclusion

Malgré le peu de sources à disposition, l’étude des garde-robes royales n’en a pas moins été possible. Cette carence de sources a eu un avantage : elle a permis d’étudier en détail le contenu des comptes de l’Argenterie, et de s’attacher à en comprendre l’articulation ou encore le vocabulaire. Comprendre la rédaction de ces comptes a permis d’appréhender en profondeur le fonctionnement de l’Argenterie sous François Ier. Il est alors apparu que cette dernière est un des services les plus importants, notamment en termes de budget, de la maison du roi. L’étude du vêtement permet aussi de découvrir certains aspects de la vie de cour. Les frontières entre vie quotidienne et fête sont certes parfois difficiles à établir mais il y a des événements incontournables à la cour du roi de France. Ainsi, les mariages, les fêtes à l’italienne et autres bals sont l’occasion de se vêtir de la manière la plus somptueuse qui soit. Les liens entre le costume de cour et la vie politique ont aussi été mis en avant, que ce soit dans le cérémonial royal, ou dans les échanges internationaux. Il faut paraître roi pour l’être : le manteau d’hermine et les insignes royaux sont là pour le rappeler lors du sacre ou au moment des obsèques. De même, lors d’une rencontre avec un souverain étranger, la puissance d’une cour, et plus largement d’un pays, passe par un étalage d’un faste presque inimaginable. Le camp du Drap d’Or, qui a tant marqué les esprits, en est le paroxysme. Un dernier élément d’importance a également pu être dégagé : l’existence de modes nationales. La Renaissance est un moment où les échanges internationaux s’intensifient et couvrent un champ de plus en plus vaste : la mode en fait partie. Le règne de François Ier annonce ainsi les règnes suivants où l’importance de la mode et de l’apparence s’accroît, faisant de l’instabilité vestimentaire des Français un poncif littéraire. Mais ce demi-siècle correspond aussi à l’affirmation non seulement d’un costume national mais surtout d’un costume de cour, bien différent de celui porté à la ville, et qui tend à souligner l’appartenance à cette « société de cour ».


Annexes

Édition de l’ordonnance de François Ier réformant l’Argenterie (1533). — Édition d’un édit de François Ier augmentant le nombre de marchands et artisans privilégiés (1543). — Statistiques sur les recettes et les dépenses de l’Argenterie. — Schémas et photographies de tissus. — Tableaux de répartition des pièces vestimentaires des garde-robes royales et de leurs couleurs. — Édition d’une quittance du tailleur du roi envers l’argentier (1519). — Édition d’un arrêt du Parlement portant sur le procès entre le grand écuyer de France et le monastère de Saint-Denis au sujet des ornements des obsèques de François Ier (1550). — Corpus iconographique (dessins, tableaux et enluminures). — Index des noms de personne.