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École des chartes » thèses » 2013

L’Opéra de la rue Le Peletier (1821-1873)

Architecte, genèse, programme


Introduction

Lors de la première représentation publique donnée à l’Opéra Bastille, le 17 mars 1990, les journalistes ne manquèrent pas de souligner le caractère historique de l’événement, rappelant qu’on ne construisait pas plus d’un Opéra par siècle à Paris. Ce qui était vrai pour le xxe siècle ne l’était pas pour le siècle précédent, qui avait vu l’érection de deux salles d’Opéra parisiennes. Le Palais Garnier, inauguré en 1875, est celui qui reste dans toutes les mémoires et qui est, depuis sa construction, un des symboles de Paris. Son prédécesseur, l’Opéra de la rue Le Peletier, reste obscur et mal connu du grand public comme des historiens, malgré les innombrables succès qu’il accueillit dans ses murs depuis son inauguration en 1821 jusqu’à sa destruction en 1873. L’objectif de cette thèse est triple : livrer une biographie approfondie de François Debret, architecte mal connu, retracer précisément la genèse de la salle d’Opéra et ses modalités de construction, et enfin étudier le programme de l’édifice et son évolution dans le temps.


Sources

L’étude de l’Opéra Le Peletier et de son architecte François Debret passe à la fois par l’analyse de sources écrites et de documents graphiques. Les documents d’archives touchant à l’Opéra et à sa construction sont très nombreux, et se concentrent essentiellement dans les sous-séries AJ13 (Théâtre de l’Opéra), F13 (Bâtiments civils), et F21 (Beaux-Arts) des Archives nationales (AN). Dans cette même institution, les sous-séries F4 (Comptabilité générale) et O3 (Maisons des rois Louis XVIII et Charles X) ont été utiles pour compléter certaines informations puisées dans les sous-séries précédentes. Pour retracer la biographie de François Debret, il a fallu chercher dans la sous-série AJ52 (École des beaux-art) des AN et dans d’autres centres d’archives : l’état-civil reconstitué des Archives de Paris, et les registres de successions du bureau de Sèvres aux archives départementales des Hauts-de-Seine. Les documents graphiques ont été plus difficiles à trouver car ils sont dispersés, et finalement peu nombreux pour l’Opéra lui-même. Le fonds François Debret (568AP) des AN et le dossier Debret (SNR – 3) de la Bibliothèque nationale de France, ainsi que les carnets de voyages (PC 77832 – 1 à 13) de l’École nationale supérieure des beaux-arts ont permis de saisir l’ampleur de la formation et des réalisations artistiques de l’architecte. Quelques plans de l’Opéra Le Peletier et de nombreuses illustrations sont conservés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP) et surtout au Cabinet des arts graphiques du Musée Carnavalet. Enfin, des plans de Paris et de l’évolution de ses quartiers nord ont été utiles pour étudier l’Opéra Le Peletier dans son contexte urbain : cadastre Vasserot des Archives de Paris, documents NIII Seine des AN, plans et atlas de la BHVP.


Première partie
François Debret (1777-1850)


Chapitre premier
Les années d’apprentissage

L’apprentissage théorique : la multiplicité des lieux de formation. — François Debret suivit le meilleur parcours de formation de l’époque. Il eut pour premiers maîtres Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine, qui le firent entrer à l’École des beaux-arts dès 1793. Malgré des études régulièrement interrompues par les événements politiques et militaires du temps, il finit sa scolarité aux Beaux-Arts en 1805 et effectua pas moins de trois voyages en Italie pour parfaire sa formation, en 1804, 1806 et 1811.

Les premiers travaux. — Sous l’Empire, Debret s’essaya aussi bien aux travaux pratiques d’architecture sous la direction de Percier et Fontaine (aménagement de Notre-Dame pour le sacre de 1804, installation d’une chapelle Saint-Napoléon) qu’aux arts décoratifs. Ses créations dans ce domaine (vase d’inspiration égyptienne, tapis impériaux) ornèrent les plus hauts lieux du pouvoir, au château des Tuileries. Mais c’est en 1813 qu’il fut reconnu comme un architecte de premier plan, en se voyant confier la restauration de l’abbaye royale de Saint-Denis.

Chapitre II
L’architecte de l’Opéra

Le chantier de la nouvelle salle d’Opéra de Paris, décidé au printemps 1820, suscita la candidature de nombreux architectes, à commencer par celle de François-Jacques Delannoy, architecte du théâtre de l’Opéra depuis 1798. Pourtant, la Maison du roi et la direction des Travaux de Paris choisirent de confier les travaux à François Debret. Ses contacts hauts placés, sa formation académique, et surtout sa connaissance parfaite de l’architecture théâtrale, jouèrent en sa faveur. Les restaurations appréciées qu’il avait réalisées entre 1819 et 1820 au Théâtre de la Porte Saint-Martin et surtout à l’Opéra de la rue de Richelieu furent décisives dans le choix des autorités.

Le chantier. — Après que l’administration eût définitivement arrêté l’emplacement de la salle provisoire, François Debret organisa le chantier. Il le divisa en quatre zones à construire (façade et foyer, salle, théâtre et quartiers de l’administration) qu’il confia à un état-major formé en grande partie de ses élèves. Malgré l’aide et le soutien d’Hély d’Oissel, directeur des Travaux de Paris, Debret eut du mal à gérer raisonnablement les coûts de construction, augmentés par des événements internes et externes au chantier. En dépit des difficultés, il réussit à livrer au roi Louis XVIII les clés de l’Opéra Le Peletier un an après le début des travaux.

L’Opéra, une place majeure dans la carrière de François Debret. — Si elle ne justifia pas tout, la construction de l’Opéra Le Peletier servit d’accélérateur à la carrière de Debret. Il obtint la Légion d’honneur en 1825, et fut élu à l’Institut la même année. Confirmé comme architecte de l’Opéra à la fin du chantier, il resta lié au destin de la salle jusqu’à sa retraite en 1846, et ce fut à lui qu’on demanda les plans d’une salle censée remplacer la salle Le Peletier au tout début des années 1840.

Chapitre III
Après l’Opéra : entre complications et réussite

L’École des beaux-arts. — Au tout début de l’année 1820, Debret fut nommé architecte de l’École royale des beaux-arts. Il se retrouva donc à la fois architecte de Saint-Denis, de l’École des beaux-arts et de l’Opéra. De ces trois chantiers majeurs de la Restauration, Debret privilégia celui de la basilique royale par goût, et celui de l’Opéra à la fois par défi et par obligation. Le projet des Beaux-Arts pâtit d’une certaine lenteur. Néanmoins, le statut de Debret était suffisamment élevé pour qu’il ouvre un atelier et accueille de nombreux élèves dans les années 1820. Mais la décennie suivante fut moins favorable à Debret : il fut remplacé par Félix Duban à la tête du chantier des Beaux-Arts et commença à voir le nombre de ses élèves diminuer.

La basilique Saint-Denis. — La restauration de la nécropole royale fut la grande passion de Debret, qui y consacra trente-deux années de sa vie. S’y attelant avec courage mais sans méthode, il ne parvint pas à imposer durablement ses vues. L’opposition grandissante de la commission des monuments historiques, aggravée par des problèmes architectoniques hérités des périodes précédentes ou déclenchés par des phénomènes météorologiques, eut raison de sa volonté. Il démissionna en juillet 1845 et, à son grand regret, son beau-frère Duban n’eut pas le goût de continuer son œuvre.

Des commandes privées. — François Debret fut un grand constructeur de maisons et de monuments funéraires, pan totalement méconnu de sa carrière. Certaines de ses réalisations figurent parmi des recueils de gravures, d’autres furent élevées pour des célébrités de l’Empire ou pour sa propre famille.


Deuxième partie
Un Opéra en trois actes : la genèse


Chapitre premier
La salle de la rue de Richelieu

Historique de la salle. — C’est Marguerite Montansier qui est à l’origine de cette salle de la rue de Richelieu, essentiellement connue sous le nom de Théâtre des Arts. Construite en 1793 par Victor Louis, architecte du Grand Théâtre de Bordeaux, elle fut immédiatement confisquée à sa propriétaire et attribuée à la troupe de l’Opéra en 1794. La création de Victor Louis présentait une salle splendide de près de 1 800 places, dans une enveloppe relativement austère. Les principales innovations qu’elle possédait (absence de loges d’avant-scène, éclairage indirect du plafond) furent malheureusement supprimées par les restaurations successives.

L’assassinat du duc de Berry. — L’unique descendant fertile des Bourbons fut mortellement poignardé à la sortie de l’Opéra Richelieu le 13 février 1820. Ce meurtre provoqua une réaction politique d’une grande ampleur chez les ultras, si bien que la réouverture de la salle dorénavant maudite devint impossible. Cette fermeture imprévue força les autorités à réfléchir à une solution d’urgence pour reloger la troupe de l’Opéra, sans toutefois engager des frais trop importants, eu égard à la situation économique dans laquelle se trouvait la France au lendemain des guerres napoléoniennes.

Une réutilisation particulière. — L’ordonnance royale du 9 août 1820, fondatrice de l’Opéra Le Peletier, tenta de pallier cette dépense inattendue en ordonnant de bâtir une salle provisoire à partir d’éléments récupérés sur la salle Richelieu. Un concours d’architecture était prévu pour établir les plans d’une salle définitive à construire lorsque la situation financière de la France le permettrait. La carcasse dépouillée de la salle de Victor Louis fut vendue à partir de 1823, et un monument à la mémoire du duc de Berry fut érigé à sa place.

Chapitre II
L’hôtel de Choiseul

Historique des lieux. — L’hôtel particulier du duc et de la duchesse de Choiseul de la rue Grange-Batelière est la moins connue des propriétés parisiennes du couple. Formé à partir de deux résidences, construites respectivement en 1716 et en 1743, l’hôtel de Choiseul incarne la dynamique spéculative qui s’empara des financiers au xviie siècle. Après avoir été acheté ou loué par des célébrités du temps, l’hôtel fut déclaré bien national en 1793, et occupé par plusieurs administrations : ministère de la Guerre, état-major de la place de Paris, état-major de la Garde nationale. Ces occupations successives laissèrent les bâtiments dans un état de dégradation important, qui allait peser dans le budget de construction de l’Opéra Le Peletier.

La réutilisation des jardins et du grand hôtel. — Dans l’obligation de construire rapidement une salle provisoire à moindre coût, l’administration royale jeta son dévolu sur l’hôtel de l’état-major de la Garde nationale en juillet 1820. Les terrains appartenant déjà à l’État, il n’y eut pas de frais à engager pour l’achat d’un terrain. Les jardins servirent à construire la salle, et le logis à installer les quartiers de l’administration.

Un lieu de vie. — Malgré la décision initiale de ne pas porter atteinte aux décors somptueux qui étaient encore visibles dans l’hôtel particulier, de nombreux travaux furent entrepris au fil du temps pour l’adapter à son nouvel usage. La demeure accueillit les foyers du chant et de la danse, des magasins de décors et d’habillement, des loges, des ateliers, les bureaux des copistes, du comptable, du directeur, ainsi qu’une dizaine de logements de fonction. L’Opéra était le seul théâtre de Paris à rassembler toutes ces composantes.

Chapitre III
La salle provisoire de la rue Le Peletier

Le financement du chantier. — Malgré la forte volonté de comprimer les dépenses, le chantier de l’Opéra coûta trois fois plus que prévu. L’ordonnance royale du 9 août 1820 allouait 900 000 francs à la construction de la salle provisoire et à la mise en place du concours d’architecture destiné à choisir un projet pour une salle définitive. Deux autres crédits durent être ouverts pour répondre aux aléas du chantier, portant son coût total à près de 2 380 000 francs, somme que les ministères de l’Intérieur et de la Maison du roi se répartirent difficilement.

Le déroulement du chantier. — Les travaux de terrassement commencèrent dès le 13 août 1820 mais la première pierre ne fut posée que le jour de la naissance du fils posthume du duc de Berry, le 29 septembre. Le chantier fut sérieusement ralenti par la rigueur de l’hiver, mais Debret réussit tout de même à livrer la salle en un an. L’Opéra Le Peletier fut le premier édifice public à être doté de l’éclairage au gaz dès sa construction, ce qui fit de son chantier un chantier précurseur.

Louanges et critiques. — L’inauguration de l’Opéra Le Peletier, le 16 août 1821, ne fut guère brillante, en raison notamment de l’attitude hostile des théâtres parisiens devant payer une redevance à l’Opéra. La salle Le Peletier fut prise en otage par la presse ultra, qui critiquait la politique de Louis XVIII jugée trop peu sévère suite à l’assassinat de son neveu. La réception de la salle par la critique et les Parisiens ne fut pas meilleure, et les bons mots sur son élévation extérieure allèrent bon train.


Troisième partie
L’Opéra le Peletier


Chapitre premier
Étude topographique

Le quartier du nouvel Opéra : la transformation d’un faubourg en centre urbain. — Occupé par des communautés religieuses dès le ixe siècle, le quartier de la Grange-Batelière fut peu à peu loti et devint un faubourg de Paris, riche en guinguettes. Les spéculateurs en firent un quartier résidentiel aristocratique au xviiie siècle, et la montée en puissance des grands boulevards, contemporaine de la construction de la salle Le Peletier, mirent l’Opéra au cœur d’un nouveau centre urbain.

L’emprise de la salle Le Peletier sur le territoire. — La renommée de l’Opéra contribua au développement des nouveaux quartiers nord de Paris (Grange-Batelière, Saint-Georges, Chaussée d’Antin, Nouvelle Athènes) en leur donnant une tonalité bourgeoise. Ses abords directs bénéficièrent des aménagements de voirie effectués pour l’Opéra : construction de trottoirs, création du macadam, éclairage municipal par le gaz, etc.

Les passages de l’Opéra : une fenêtre sur les boulevards. — Relevant d’un accord entre la puissance publique et un propriétaire privé, le percement des deux galeries de l’Opéra eut lieu en 1822 sur les jardins de l’hôtel Morel de Vindé. L’Opéra manifestait ainsi sa présence sur le boulevard des Italiens et multipliait ses dégagements, en cas d’incendie. Le succès immédiat des passages ne se démentit pas jusqu’à leur destruction un siècle plus tard, lors du prolongement du boulevard Haussmann. Les galeries du Baromètre et de l’Horloge accueillaient des boutiques de luxe et donnaient sur la cour d’isolement du théâtre, à partir de laquelle les piétons pouvaient rejoindre les rues Pinon, Grange-Batelière et Le Peletier en empruntant des passages appartenant à l’Opéra et nettement moins reluisants.

Chapitre II
L’Opéra, espace de réunion et de représentation sociale

La façade de l’Opéra : un renouveau architectural ? — En s’inspirant fortement de la basilique palladienne de Vicence, Debret introduisit à Paris un style architectural qui divisa fortement. Certains architectes saluèrent la référence, tandis que de nombreux commentateurs soulignèrent l’aspect mesquin et austère de la façade, qui ne pouvait convenir à un lieu comme l’Opéra.

L’accueil du public. — François Debret soigna particulièrement les lieux destinés au confort du public et à sa circulation. Les corridors étaient vastes et les nombreux escaliers permettaient une évacuation rapide de la salle. Le foyer public, doté de toutes les commodités modernes, était le plus important et le plus luxueux de tous les théâtres parisiens.

La salle. — Orgueil de l’Opéra Le Peletier, la salle de près de 2 000 places n’était pas une simple reconstruction de celle de la rue de Richelieu. Debret l’adapta avec beaucoup d’intelligence à son nouveau répertoire, l’opéra, en améliorant son acoustique. Lieu par excellence de la représentation de la haute société, la salle dut être rénovée à plusieurs reprises pour tenir son rang de première salle française. La dernière grosse restauration de la salle, en 1863, fut menée par Charles Garnier. Elle n’est pas étrangère à certains points de conception de sa propre salle d’Opéra, dont le chantier venait à peine de commencer.

Chapitre III
L’Opéra secret : entretien et fonctionnement

Une exploitation intense de toutes les surfaces. — Avec le passage de la gestion de l’Opéra en régie privée, la location d’espaces annexes (boutiques) et de services internes (café, programme, fleurs, etc.) se développa. Tout était bon pour pallier le déficit chronique lié à un tel établissement.

Les commodités modernes confrontées à la sécurité des bâtiments. — Huile, gaz et électricité coexistaient rue Le Peletier. Ils assuraient l’éclairage et le chauffage de la salle et de la scène, mais étaient également les principales sources d’incendie, ennemi majeur de l’Opéra, contre lequel l’administration prit de nombreuses mesures, plus ou moins efficaces.

L’envers du décor, le service de la scène. — Le théâtre de l’Opéra Le Peletier était le plus performant de Paris au xixe siècle. Ses vastes dimensions et sa machinerie impressionnante permettaient de répondre aux besoins accrus des mises en scènes romantiques. Le foyer de la danse devint un lieu mondain par excellence. Mais l’Opéra Le Peletier était aussi un bâtiment congestionné et encombré, aux murs vieillissants auxquels on ne prêtait pas les mêmes soins que pour les parties réservées au public.


Conclusion

L’Opéra Le Peletier fut détruit par un incendie dans la nuit du 28 au 29 octobre 1873. Seul rescapé des flammes, l’hôtel de Choiseul fut rasé en 1875. Il ressort de cette salle, jusqu’alors négligée par l’historiographie, un fort mélange de précarité et de luxe. De statut provisoire et d’une construction légère, elle laissa dans l’histoire l’idée d’une salle de peu de valeur. Mais par sa qualité acoustique et grâce au renouveau musical et chorégraphique de la première moitié du xixe siècle, elle s’attira les compliments de tous ceux qui l’avaient fréquentée. La nature même de sa construction, mélange hybride de deux bâtiments préexistants, est originale, et l’installation du gaz en fit un chantier expérimental. Son aspect palladien qui avait tant déplu en 1820 fut réemployé dans l’élévation de nombreux théâtres parisiens, et l’ordonnance de sa salle devint l’archétype du théâtre français du xixe siècle. Son emprise sur le territoire urbain et le développement des quartiers nord de Paris firent de la salle Le Peletier un pivot de la capitale. L’inertie des pouvoirs publics, qui songèrent régulièrement à la remplacer par une salle définitive, sans jamais rien faire pour autant, montre que, finalement, cet Opéra provisoire répondait aux besoins du temps. Il fallut un attentat contre l’Empereur se rendant à l’Opéra le 14 janvier 1858 pour que le concours qui allait déboucher sur la victoire de Charles Garnier fût lancé. Malgré ses défauts, l’Opéra Le Peletier était une salle digne de Paris, et l’un des monuments de la capitale au xixe siècle, injustement oublié.


Pièces justificatives

Édition d’une vingtaine de pièces d’archives concernant la construction de l’Opéra Le Peletier et son entretien. — Cartes, tableaux comparatifs, schémas.


Annexes

Répertoire biographique. — Catalogue. — Quatre-vingt-onze illustrations : portraits, plans, photographies, projets d’architecture et illustrations de presse.