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École des chartes » thèses » 2013

La banque della Casa et le Languedoc (1439-1452)

Commerce et fiscalité pontificale


Introduction

Le point de départ de cette recherche est un fonds romain d’archives privées du xve siècle et pas une question historique, ce qui explique la diversité des sujets traités. D’un côté se trouvent des changeurs installés à Toulouse et à Montpellier, qui envoient de l’argent à Rome pour le compte de tiers ; de l’autre, des échanges de fortes sommes sur diverses grandes places commerçantes de l’Europe occidentale de l’époque. Une telle source, confrontée à d’autres, permet donc de mieux connaître la banque en cour de Rome d’Antonio di Ser Lodovico della Casa et sa comptabilité, d’essayer d’appréhender indirectement le rôle des marchands languedociens dans le grand commerce international européen de l’époque et de confronter d’abondantes données chiffrées aux sources de la Chambre apostolique. L’intérêt de cette étude ne pouvait d’ailleurs que se trouver redoubler par un contexte extrêmement riche. En France, c’était la fin de la guerre de Cent Ans, qui toucha le Languedoc, dans sa partie occidentale pour l’essentiel ; pour l’Eglise, c’était la période du schisme du concile de Bâle. Pour ce qui est du commerce même, les années 1440 sont peut-être les plus prospères qu’ait connues Montpellier à la fin du Moyen âge, grâce à la recrudescence de son commerce oriental, qui était fondamental pour une ville dont l’importance tenait surtout à son rôle de porte d’entrée maritime des épices dans le royaume de France. Les affaires aux foires de Genève, quant à elles, étaient tout aussi florissantes, et ce n’est que quelques décennies plus tard que la concurrence de Lyon les rabaissa à un rang secondaire. Les livres de la banque della Casa sont donc une fenêtre sur un monde très large.


Sources

Les deux premiers grands livres de comptes de la banque della Casa, conservés aux archives de l’hôpital des Innocents de Florence (mais numérisés), ont été la source principale de cette étude, qui s’est appuyée, pour l’essentiel, sur les comptes de trois Italiens installés en Languedoc, Otton Castellan, Lorenzo Sernelli et Secondino Bossavini. L’enjeu de la recherche était de parvenir à comprendre leurs opérations avec Rome et d’identifier, quand cela était possible, les autres personnes qu’elles mentionnaient. Il est apparu que ces comptes présentaient deux aspects totalement distincts. L’un était constitué d’envois en cour de Rome, l’autre d’échanges commerciaux internationaux. Pour mieux comprendre le premier, il était nécessaire de se rendre à Rome et de consulter les archives de la Chambre apostolique conservées à l’Archivio di Stato di Roma, mais, si elles sont assez abondantes pour la période (les registres de quittances et de services essentiellement), elles recoupent très rarement les livres de la banque della Casa. Les registres Vatican (numérisés) ont aussi été de quelque secours, mais les autres fonds de l’Archivio segreto Vaticano sont demeurés inaccessibles. C’est, en revanche, le temps qui a manqué pour effectuer toutes les recherches qui auraient été nécessaires à Montpellier et à Toulouse, où les séries ecclésiastiques sont très pauvres, mais les fonds notariaux et communaux très riches. Ce sont ces derniers qui ont été ici les plus profitables, les premiers n’ayant pu être exploités.


Première partie
La banque della Casa


Chapitre premier
Aperçu de l’histoire de la banque della Casa

Antonio di Ser Lodovico della Casa fut formé par les Médicis et travailla pour leur succursale suivant la cour de Rome, dont quatre ans comme directeur. En 1439, alors que le pape se trouvait à Florence, il fonda sa propre compagnie avec Jacopo di Niccolò di Cocco Donati, tout en étant majoritaire. Par la suite, deux succursales furent fondées, l’une à Florence, en 1444, et l’autre à Genève, en 1450.

Chapitre II
Le fonctionnement de la banque della Casa

L’entreprise atteignit très vite un régime de croisière plus que satisfaisant et se révéla extrêmement prospère durant toute la période étudiée, ce qui lui permit d’assurer des avances considérables à ses clients et à ses partenaires, de rembourser la part de Jacopo di Niccolò di Cocco Donati quand il se retira de l’affaire (3000 florins), tout en constituant une trésorerie conséquente pour parer aux mauvais payeurs (7800 florins) et en conservant plus de 3600 florins de trésorerie. Les activités se partageaient entre trois branches principales : la participation aux transferts d’argent vers Rome, les prêts et le commerce. La première impliquait des relations, voire une présence directe, dans les grands centres de l’Europe occidentale du temps, même si cette présence n’était pas proportionnelle à l’importance économique de ces villes. Bruges et Milan, par exemple, jouent un rôle relativement mineur par rapport à d’autres cités et certaines, comme Gênes et Marseille, sont tout simplement absentes. Ce qui caractérise ce réseau par rapport à d’autres, c’est donc l’importance donnée à certaines villes d’un rang relativement secondaire, comme Gaète en Italie ou Montpellier et Toulouse en France, et où la concurrence était beaucoup moins forte. Les prêts, quant à eux, étaient la source de profit la plus simple, la plus sûre et la plus rémunératrice, tandis que le commerce de draps était tout aussi rémunérateur après que la banque s’est spécialisée dans les pièces achetées à Florence et vendues à Genève. C’est même sans doute pour développer cette activité qu’une succursale fut ouverte à Florence quelques mois après le retour du pape à Rome.


Deuxième partie
Les livres de comptes de la banque della Casa


Les livres de comptes de la banque della Casa sont une source extrêmement riche. Ce sont des grands livres dont le principe est de récapituler l’ensemble des opérations dans l’ordre chronologique, tout en les classant par titulaires de compte, ce qui permet d’établir aisément leur bilan de manière régulière. Les monnaies employées sont au nombre de quatre, le florin de la Chambre (apostolique) pour Rome (qui est légèrement inférieur au florin du pape et au florin de Florence), le florin di suggello à Florence, qui est aussi inférieur au florin normal, le mouton d’or à Montpellier et les écus vieux et neuf à Toulouse. Ces monnaies sont parfaitement réelles, mais sont employées par la comptabilité romaine comme des monnaies de comptes. La seule conséquence en est que toutes se divisent en vingt sous, quand bien même ce ne serait pas le cas pour les monnaies réelles, comme le florin de la Chambre, dont les pièces sonnantes et trébuchantes valaient cinquante sous. Plus intéressant, c’est l’étude des taux de change qui a prouvé que la quasi-totalité des opérations en commission débitées aux changeurs languedociens sont des prêts consentis à Rome à leurs clients avec un taux d’intérêt de 10 % en moyenne pour Montpellier et 16 % pour Toulouse, ce qui s’explique sans doute par la dangerosité des environs de la seconde, durant la période. Par ailleurs, il reste impossible de savoir comment ce taux, qui variait fortement d’une personne à l’autre, était déterminé, puisqu’il n’est jamais indiqué. Seul le profit total en florin est indiqué de temps en temps, indépendamment des opérations et sans que son origine soit précisée. Il en va de même pour le taux des opérations de transfert entre villes, dont la variation n’est pas moindre et que rien ne vient justifier dans les grands livres.


Troisième partie
Des Changeurs en Languedoc : commerce et réseaux internationaux


Chapitre premier
Guerre de Cent ans et relations économiques dans le sud de la France

Les dernières années de la guerre en Languedoc ont essentiellement touché le Toulousain, indirectement les foires de draps de Pézenas et Montagnac, dont seuls certains chemins d’accès ont été vraiment menacés, tandis que Montpellier n’en a pas souffert. Curieusement, même aux heures où la situation semble avoir été la plus périlleuse pour Toulouse, jamais les relations avec Rome ne se sont arrêtées. Il faut donc relativiser l’impact des grandes compagnies sur les relations économiques et commerciales, sans savoir exactement comment tout s’est déroulé dans ce cas précis.

Chapitre II
Les Titulaires de comptes installés en France

Trois changeurs languedociens sur six ont été étudiés, deux parce qu’ils ont été les premiers à entrer en relation avec la banque della Casa, le troisième du fait de ses relations avec eux. Ce sont Otton Castellan (ou Otto Castellani), originaire de Florence et installé à Toulouse en 1439 au plus tard, Lorenzo Sernelli, également de Florence et habitant Montpellier dès avant 1432, Secondino Bossavini, enfin, habitant de Montpellier aussi mais originaire d’Albe dans le Piémont. Tous trois apparaissent dans les archives locales comme des marchands très importants, mais seul le premier eut une carrière quelque peu atypique en succédant à Jacques Cœur dans le poste d’argentier, peu de temps, cependant, avant de tomber dans une affaire d’ensorcellement sur la personne du roi.

Chapitre III
Réseau italien et réseau local

La présence d’Italiens et celle de personnes connues de ces trois marchands dans les différentes villes avec lesquelles ils apparaissent en relation semblent être extrêmement déterminantes dans leur parcours. De fait, leur statut n’est pas parfaitement clair, Lorenzo Sernelli est, selon les livres de della Casa, un membre de la compagnie familiale dirigée à Florence par Niccolò di Biagio et Secondino Bossavini est l’agent de la firme Mannelli d’Avignon, qui est également représentée à Toulouse (agent non identifié), ce qui est sans autre exemple connu à une date si précoce. Il semble, cependant, que chacun ait poursuivi des activités personnelles, et les échanges avec la banque della Casa, par exemple, paraissent relever de cette dernière catégorie.

Chapitre IV
Le rayonnement des changeurs dans les terres environnantes

Il est difficile de déterminer quelle fut l’aire d’origine des personnes faisant appel aux services de ces trois changeurs pour envoyer de l’argent à Rome, pour la simple raison que la très grande majorité des personnes connues par les comptes romains reste parfaitement inconnue. Cependant, ceux qui ont pu être identifiés (essentiellement des évêques et des chanoines) proviennent d’une aire plus large que les clients ayant recours à des services plus ordinaires comme le prêt, pour la simple raison que toutes les villes n’avaient pas de contacts directs avec Rome, comme il semble que cela ait été le cas de Bordeaux.

Chapitre V
Le commerce languedocien en général

Ce chapitre fait le point sur la bibliographie concernant le commerce de Toulouse et de Montpellier avec l’étranger pour comprendre en quoi les données fournies par les livres romains peuvent corroborer ou non certains faits.

Chapitre VI
Les transferts d’argent entre Languedoc et Rome

La difficulté des échanges entre la France et Rome tient au manque de moyens commodes existant pour rembourser la seconde depuis la France. De fait, il y avait beaucoup d’argent à y envoyer, mais la ville était un centre commercial tout à fait secondaire et n’avait pas de relations économiques directes avec la France. Pour parvenir à équilibrer leurs comptes, les Languedociens devaient donc user d’intermédiaire. D’une manière générale, ils procédaient par échange de créances avec la banque della Casa sur une place étrangère. Un grand nombre de villes servaient d’intermédiaires : Barcelone, Avignon, Genève, Florence, Naples et Venise. La présence de ces villes, sauf Naples, ne surprend pas, puisque les trois premières avaient des relations naturelles avec le Languedoc et que Florence et Venise entretenaient un service de galées. Cependant, toutes ces villes n’ont pas la même importance les unes par rapport aux autres et par rapport aux trois changeurs qui ont été étudiés. Leur rôle évolue même au cours du temps, par suite du départ de la cour pontificale de Florence pour Rome, qui entraîne l’abandon des échanges avec Barcelone et le passage par Florence dans les comptes d’Otton Castellan, qui n’y recourait pas quand la banque della Casa s’y trouvait. Cependant, que la cour se trouve dans une ville où l’autre, Florence, Avignon et Genève apparaissent cozmme les trois centres majeurs de transit. Florence est prédominante chez les deux Florentins, Avignon est très employée par Lorenzo Sernelli et Genève l’est par Secondino Bossavini, qui venait de Piémont. Il y a donc une logique dans leur parcours et ils se sont vraisemblablement installés en France pour prendre part au grand commerce international de l’époque. Reste que l’on ignore totalement de quoi ils commerçaient. Il aurait notamment été intéressant de connaître si du pastel toulousain était déjà vendu en abondance, ce que l’on ne peut que supposer en l’état des connaissances.


Quatrième partie
Redevances papales et concile de Bâle


Chapitre premier
Le concile de Bâle et ses conséquences

Ce chapitre rappelle quels furent les enjeux et les conséquences du concile de Bâle. La Pragmatique Sanction de Bourges qui devait régler le cas de la France ne fut jamais réellement appliquée, comme on le savait depuis longtemps, et les paiements à Rome se poursuivirent.

Chapitre II
La chambre apostolique au sortir du schisme

Ce chapitre rappelle quels sont les principaux organes administratifs de la Chambre apostolique et notamment ceux qui étaient chargés de rassembler l’argent, les collecteurs en particulier, qui sont plusieurs à être largement présents dans les comptes romains : Isarn della Rivo de Toulouse et Durand de Fagu, de Narbonne. Il apparaît très nettement que l’argent qu’ils ont envoyé à Rome par l’intermédiaire de la banque della Casa est nettement supérieur à ce que les archives romaines laissaient supposer, ce que l’on savait déjà, mais se trouve confirmé ici, sans que l’on puisse pour autant tenter d’estimer leurs revenus, qui tout en étant faibles, sont nettement supérieurs à ce que l’on aurait pu croire. Il faut d’ailleurs préciser que les collecteurs ne se chargeaient de récolter qu’une partie de l’argent destiné à la Chambre apostolique et pas la plus importante, puisque les services, qui étaient payés par les plus gros bénéfices, étaient versés directement à Rome. Or, le montant de l’annate et celui des services ne relevaient pas du tout du même ordre de grandeur. En mettant à part les cas extrêmes, on peut considérer que l’annate en France, au milieu du xve siècle, coûte entre 10 et 50 florins, tandis que les services sont plutôt autour de 200 à 1000 florins, ce qui veut dire qu’une seule mort d’évêque pouvait rapporter à elle seule autant que toute une province ecclésiastique en une année. Par ailleurs, la France de l’époque reste divisée et le régime anglais se montre beaucoup plus favorable aux exigences pontificales que Charles VII. On n’observe pas pour autant de différence vraiment significative entre le côté anglo-français et le français. Il y a des taxes très élevées et très faibles des deux côtés et la partie anglaise ne se distingue que par la présence de quelques rares taxes extrêmement élevées sans équivalent en France. Les tractations politiques qui eurent lieu à ce moment ne touchèrent donc que très peu de bénéficiers.

Quoi qu’il en soit, la très grande majorité de l’argent transféré par la banque della Casa ne semble pas avoir été destinée à la Chambre apostolique, mais soit au paiement de bulles (donc à la chancellerie), soit à soutenir des procès. Il faudrait effectuer des recherches dans les archives vaticanes pour s’en assurer.

Chapitre III
Les procureurs en cour de Rome

Les personnes tenant le rôle de procureur en cour de Rome relèvent de trois situations : les compagnies bancaires, les clercs de passage et les officiers de la curie, qui trouvent ainsi une seconde source de revenus. Les derniers sont les plus nombreux et agissent d’une manière qui semble avoir été assez professionnelle. On ignore s’ils pouvaient avoir des contrats directement avec les banques, mais ils offrent clairement leurs services à des régions définies bien que vastes (Languedoc, Aquitaine, province de Bourges...), qui sont presque toujours celles d’où ils viennent.

Chapitre IV
Les services proposés par la banque della Casa et ses partenaires

L’objet des échanges avec une banque Romanam curiam sequens est de répondre aux besoins de la fiscalité pontificale. Cela se fait par des prêts à la Curie ou à son personnel, mais aussi en offrant des services aux personnes qui se rendent auprès d’elle, soit en participant au transfert d’argent, soit en prêtant directement sur place. Les changeurs en Languedoc et la banque à Rome agissent ensembles et semblent s’être réparti les rôles d’une manière assez précise.


Conclusion

Les sujets qu’ont permis d’aborder les livres de comptes de la banque della Casa sont divers. Cette firme, d’importance moyenne, se révèle extrêmement prospère durant toute la décennie 1440. Son fonctionnement précis reste difficile à cerner par cette seule source, mais il apparaît clairement que les profits qu’elle tirait de ses activités venaient essentiellement du prêt et du commerce, alors même que les simples transferts, qui ne lui rapportaient que peu, occupent une part essentielle de sa comptabilité. Celle-ci, de son côté, ne révèle rien d’extraordinaire, si ce n’est que la séparation entre les comptes courants et ceux en commission semble s’y justifier par la nature différente des opérations et des profits qui en étaient tirés, les seconds jouant quasiment le rôle d’un livre de prêts. L’aspect commercial, de son côté, est fondamental dans l’étude de ce système de transferts vers Rome, mais demeure assez insaisissable en l’absence de sources complémentaires. On voit l’argent passer par les grandes places de l’époque avec lesquelles on savait être en relations Montpellier et Toulouse, ainsi que par d’autres que l’on attendait moins, mais il reste impossible de déterminer précisément comment l’argent a pu parvenir à ces places et si cela reflète de véritables relations commerciales, car les montants sont importants. Ces montants servaient à rembourser l’argent qui avait été envoyé à Rome. Celle-ci avait amoindri ses exigences fiscales, mais l’argent continuait à affluer massivement vers la curie. Il est, par ailleurs, impossible de déterminer exactement les termes sur lesquels s’étaient entendus les changeurs languedociens et la banque pour effectuer les virements, mais il semble qu’ils aient été assez précis pour que chacun puisse satisfaire à ses engagements sans se retrouver en difficulté. Tout est avant tout un problème de sources et une telle étude apporte donc plus de questions que de réponses.


Annexes

Sont présentés en annexes deux types de documents : des éditions de textes et une série d’informations sur les grands livres d’Antonio della Casa, destinée à rendre plus aisée leur compréhension ou, d’une manière plus générale, à aider toute personne qui commencerait des recherches sur ce type de documents. Dans la première partie, ont été placés une transcription des comptes du collecteur pontifical Isarn della Rivo, visant à compléter ce qui en a été dit dans le chapitre consacré à la Chambre apostolique, et le résultat des dépouillements en matière de taxes pontificales, aussi bien dans les livres de la banque della Casa que dans les archives de la Chambre apostolique. Sans qu’ils soient retranscrits, sont indiquées toutes les informations (date, acteurs, montants, motifs...). La partie portant sur le fonctionnement des grands livres comporte un vocabulaire, une liste des abréviations, une table paléographique répertoriant les différentes formes de lettres et la reproduction des filigranes rencontrés à Rome.


Lexique

Il répertorie les noms de lieux et de personnes, mais seulement ceux du texte (c’est-à-dire sans ceux des annexes), pour éviter de les noyer au milieu de centaines de noms de parfaits inconnus.


Cartes

Les cartes sont présentées dans le corps de texte et représentent l’étendue des rapports d’affaires entretenus par la banque della Casa et celle de ses trois partenaires languedociens étudiés.