Note : Brunet pense que le Testament de Lucifer fut d’abord imprimé à part ; il n’en est rien, puisque dans les Menus Propos elle est évoquée. Mais elle fera l’objet d’une impression à part par la suite. Cf. Oulmont, p. 51, n. 1.Ne pas confondre ce texte avec la Sotie des Menus propos, éditée par E. Picot dans son Recueil..., I, p. 53 et suiv., qu’il attribue à un certain Cardinot. Le texte a connu une édition par J. Trepperel, dont un exemplaire est conservé à Chantilly, VI G 30. C’est probablement à cette édition que fait référence FB 23712 (Trepperel, c. 1497, 4°), dont il cite deux exemplaires, un à la BnF, l’autre à la Pierpont Morgan Library ; je n’ai trouvé ni l’un ni l’autre dans les catalogues en ligne. La date de parution serait de toutes façons trop précoce pour le texte de Gringore. FB 23713 indique une édition des Menus Propos chez Guillaume Guyon, c. 1497, dont un exemplaire se trouverait à la BnF. Le document BnF RES P- YE- 266 porte effectivement un titre similaire, Les Menus Propos composés nouvellement, et a été imprimé par G. Guyon en 1497 ; mais le texte n’est pas celui de Gringore.Les éditions proposées par FB 23724 (Caen, 1500) et FB 23726 (Rouen, 1502) sont également trop précoces pour le texte de Gringore. Je n’ai pas trouvé l’exemplaire conservé à la BnF pour chacune de ces éditions.Du Verdier évoque « Les Visions de Mere Sotte » : il s’agit de ce texte.