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École des chartes » thèses » 2001

L’Exposition universelle de 1867 : apothéose du Second Empire et de la génération de 1830


Introduction

Phénomène majeur du xixe siècle, les Expositions universelles n’ont jusqu’à aujourd’hui guère fait l’objet d’une analyse historique approfondie, notamment dans leur rapport avec le contexte qui les a vu naître et avec l’état d’esprit des hommes qui les ont organisées. Une telle étude exige de prendre en compte trois facteurs, essentiels à toute manifestation de ce type: son organisation, le message qu’ont voulu transmettre ses promoteurs et la réaction du public. Dans cette perspective, l’Exposition de 1867 est un exemple particulièrement intéressant, puisque sa tenue n’a pas dépendu directement de circonstances politiques fortes, mais qu’elle constitue l’aboutissement de la réflexion d’une génération: celle de 1830.


Sources

Les archives déposées aux Archives nationales par la Commission impériale chargée de l’organisation de l’Exposition constituent le fondement de ce travail, qui s’est également appuyé sur les nombreux documents publiés à l’occasion de la manifestation, notamment sur les rapports du jury international.


Première partie
L’organisation de l’exposition


Chapitre premier
Les débuts de l’exposition universelle de 1867

Héritière d’une longue tradition d’expositions publiques entamée avec les salons artistiques de l’Académie royale de peinture et de sculpture et avec les expositions industrielles nationales mises en place à partir du Directoire, l’Exposition universelle de 1867 constitue le quatrième exemple du genre, après les expositions de Londres de 1851 et 1862 et celle de Paris en 1855. Justifiée officiellement par les seuls besoins de la vie économique, elle s’insère en réalité dans une décennie marquée par de vifs débats sur la nature de la production économique, dont elle constitue l’aboutissement idéal.

Pour l’organiser, le gouvernement de Napoléon III constitua une Commission impériale, composée des principaux acteurs de la vie économique et politique du Second Empire et dirigée par deux hommes dotés d’une expérience forte dans le domaine des Expositions universelles: le prince Napoléon, cousin de l’Empereur, et Frédéric Le Play, ingénieur des Mines. Au poste clé de commissaire général, ce dernier imposa à la Commission impériale les solutions pratiques que les erreurs des Expositions précédentes lui avaient suggérées.

Aidé d’une équipe de fidèles et de nombreux ingénieurs, Le Play arrêta dès le printemps de l’année 1865 les principes structurels qui influencèrent durablement le fonctionnement de la Commission: une division du travail en petits comités favorisant la prise de décision, en ne laissant à l’instance suprême qu’un simple pouvoir de ratification; l’élaboration d’un montage financier combinant subventions de l’Etat et de la Ville de Paris et la garantie d’une société privée, l’Association pour le capital de garantie; la rédaction d’un règlement général instaurant une procédure stricte de sélection des exposants, prévoyant une classification évolutive des produits, fondée non sur leur production mais sur leur consommation, et assurant à l’exposition une finalité sociale.

Chapitre II
«Le chaudron de monsieur Le Play»: Le palais du Champ de Mars et ses annexes

La construction du palais de l’Exposition universelle constitua le premier test pour la Commission impériale. Le Play, tirant une nouvelle fois la leçon des difficultés rencontrées lors des Expositions universelles précédentes ­ incohérence du classement, multiplication des étages et des galeries ­ repoussa les multiples propositions faites par les architectes; il conçut un projet de palais quasi elliptique, de plain-pied avec le Champ de Mars et capable de matérialiser topographiquement la double classification des produits, thématique et géographique, prônée par le prince Napoléon en 1855. Il dut imposer successivement son projet à la Commission impériale, où il se heurta à l’opposition franche du baron Haussmann, puis au Corps législatif, peu favorable au choix du Champ de Mars et à la construction d’un palais voué aux démolisseurs à la fin de l’Exposition.

Finalement adopté, le projet de Le Play fut mis à exécution par le comité des constructions de la Commission qui, malgré les vues grandioses de Jean-Baptiste Krantz, le directeur des travaux choisi par Le Play, parvint à construire le palais dans les délais et dans les limites budgétaires prévus. La construction mit en œuvre des solutions architecturales originales et modernes, mais pas toujours appréciées par les critiques: architecture entièrement métallique, recours à des matériaux neufs comme le béton.

Afin d’attirer le plus grand nombre de visiteurs, s’imposa peu à peu l’idée d’aménager de manière grandiose le parc du Champ de Mars, à coté du palais. Espace féerique conçu par le directeur des plantations de la Ville de Paris, Adolphe Alphand, le parc du Champ de Mars vit apparaître de manière inopinée une invention vouée à un avenir brillant dans les Expositions universelles: le pavillon pittoresque. Enfin, la Commission impériale, soucieuse d’étendre le programme de l’Exposition, instaura sur l’île Saint-Germain de Billancourt un champ d’expérimentation agricole, qui contribua à rompre l’unité de l’espace d’exposition.

Chapitre III
L’installation de l’Exposition

La volonté de Le Play de tirer les leçons des échecs précédents est également sensible du point de vue de l’organisation des services annexes de l’Exposition. Deux principes forts furent appliqués. Dans le souci de préserver les capitaux privés engagés dans l’Association pour le capital de garantie, une volonté de n’effectuer que des dépenses productives présida à l’établissement des conditions d’accès à l’Exposition, à la préparation des festivités destinées à couronner l’Exposition ou à l’installation d’une voie ferrée vouée à faciliter l’acheminement des objets exposés au palais du Champ de Mars. Par ailleurs, afin de bénéficier pleinement de la technologie et du savoir-faire des industriels, la Commission privilégia le recours à l’initiative privée: ainsi, des marchés furent-ils passés avec des exposants pour la fourniture de force motrice aux machines exposées, d’eau et de gaz.

Cependant, la multiplication des intervenants n’était pas sans risque et, parfois, les collaborations se révélèrent décevantes. En ce qui concerne la sélection des produits français, les comités consultatifs mis en place au niveau départemental et chargés de fédérer les efforts des entrepreneurs locaux n’eurent qu’un rôle assez modeste, faute de crédits et de volonté politique. Les comités d’admission et les syndicats d’exposants, chargés de prendre les décisions en matière de choix des exposants et d’installation des produits, furent heureusement plus coopératifs.

La Commission impériale dut par ailleurs faire face à un certain nombre d’aléas qui compliquèrent sa tâche, comme les exigences des commissions exécutives nationales mises en place par les pays étrangers,les conséquences de la conjoncture politique qui, avec l’expédition du Mexique et la guerre austro-prussienne de 1866, mit en péril la venue des Etats allemands, de l’Autriche et de l’Italie,les réticences des entreprises de transports et de la préfecture de la Seine à se soumettre aux exigences de l’Exposition ou le retard pris par la construction de certaines installations privées.

Grâce à la collaboration d’hommes rompus depuis longtemps à l’exercice des Expositions universelles ­ que ce soit au sein des commissions exécutives étrangères, des syndicats d’installation ou du jury -, l’Exposition universelle de 1867 put ouvrir ses portes et être officiellement inaugurée par le couple impérial à la date fixée, le 1er avril.


Deuxième partie
Le bilan économique de l’exposition


Chapitre premier
Le contexte économique et psychologique

Si l’Exposition universelle de 1867 ne répond à aucun objectif politique fort, elle s’inscrit en revanche dans un contexte marqué par la convergence de trois évolutions entamées unsiècle plus tôt: la libéralisation des échanges; la réforme de l’enseignement professionnel et technique, rendue nécessaire par une crise de l’apprentissage et par le développement de nouvelles méthodes de fabrication liées à la mécanisation; la défense de la supériorité française en matière d’arts décoratifs et de qualité esthétique des productions.

Ces problèmes sont apparus dès la seconde moitié du xviiie siècle, mais il fallut attendre, après l’épisode du Premier Empire, la monarchie de Juillet pour que s’en empare une nouvelle génération d’intellectuels, d’ingénieurs et de critiques profondément imprégnés de culture saint-simonienne. Les premières véritables réponses apparurent sous le Second Empire, grâce à l’arrivée de ces hommes aux principaux postes de direction et grâce au choc psychologique suscité par l’Exposition universelle de 1851.

Deux événementsdonnèrent à ces débats une ampleur sans précédent dans la décennie 1860: le «coup d’Etat commercial» que constitua, sous l’impulsion de Michel Chevalier et de Napoléon III, la signature du traité de commerce franco-anglais du 23 janvier 1860, et les résultats de l’Exposition universelle de Londres de 1862, notamment dans le domaine des arts décoratifs. Les cinq années qui séparèrent les Expositions de Londres et de Paris furent donc marquées par une première ébauche de solution de la part du gouvernement impérial et tout particulièrement de Victor Duruy. La transformation de l’enseignement professionnel se concrétisa par la réforme de l’enseignement primaire, par le développement des cours du soir, par l’institution de l’enseignement secondaire spécial; elle déboucha sur une grande enquête, dont la réalisation fut confiée à une commission sur l’enseignement professionnel et technique instaurée par Napoléon III le jour même où il signait le décret convoquant l’Exposition de 1867. La promotion d’un enseignement artistique favorable aux industries d’art fut accélérée par la réforme de l’Ecole impériale des Beaux-arts, par les velléités de généralisation de l’enseignement graphique et par les efforts théoriques et pratiques déployés par l’Union centrale des Beaux-arts appliquées à l’industrie. Pour tous les essayistes et les critiques qui intervinrent à l’occasion de ces débats, l’Exposition universelle de 1867 constituait un moteur et une étape décisive pour vérifier le bien-fondé et l’efficacité des réformes.

Chapitre II
Bilan général de l’Exposition

Plus qu’une révolution, l’Exposition universelle de 1867 fut le reflet de la situation économique mondiale. Au point de vue purement technique, la production d’acier fondu d’après le procédé Bessemer et l’industrie des couleurs artificielles confirmèrent les espoirs que l’on avait placés en eux, tandis que la mécanisation poursuivait sa progression dans l’ensemble des branches industrielles, gagnant même des secteurs jusque là relativement épargnés comme la boulangerie et la carrosserie. En fait, la principale leçon de l’Exposition était de montrer le fossé qui séparait la logique industrielle et la curiosité d’un public plus intéressé par des technologies concrètes que par le progrès industriel véritable.

L’Exposition fit la part belle aux nations industrielles européennes et nord-américaines, quel que fût leur niveau de développement, et révéla l’émergence de deux nations capables, selon une modèle de développement différent, de rivaliser avec une Angleterre à la capacité innovante largement stagnante. La sidérurgie prussienne révélait de prodigieuses réussites, alors que les Etats-Unis, deux années après la fin de la guerre de Sécession, avaient su conserver une véritable puissance économique, fondée sur une large substitution du travail mécanique au travail manuel et sur une grande inventivité dans le domaine de la fabrication de machines-outils.

L’Exposition de 1867 vit également apparaître sur la scène économique mondiale de nouveaux acteurs qui surent profiter du perfectionnement des réseaux de transport et de la nécessité où furent les Européens, pendant la guerre civile américaine, de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement, pour s’insérer dans les circuits commerciaux européens. A côté des producteurs de matières premières qu’étaient les colonies et l’Amérique du sud, le Japon faisait une entrée d’autant plus remarquée qu’elle laissait espérer aux commentateurs un développement économique à l’occidentale. Dans le même temps, l’Orient musulman ne demeurait, aux yeux des Européens, qu’un terrain d’étude esthétique.

Chapitre III
Quel bilan pour la France

Première nation par le nombre d’exposants, la France tint vaillamment sa place de seconde puissance économique. La conclusion des traités de commerce ne lui paraissait aucunement néfaste puisqu’en dépit de difficultés conjoncturelles ­ guerre de Sécession, maladie du ver à soie et bouleversements de la mode ­ et structurelles ­ manque de matières premières et de charbon sur son sol, cherté de ses moyens de transport -, ses principales industries résistèrent bien au choc du libre-échange. Le textile, secteur le plus menacé par le coût moindre des produits britanniques, remporta même un important succès, à la mesure des efforts de modernisation consentis. Plus généralement, la France rentrait pleinement dans la civilisation industrielle: sa sidérurgie était vigoureuse, son industrie de construction mécanique dynamique, même si ses résultats dans le domaine de la chimie étaient plus mitigés et restaient en retrait par rapport à l’Angleterre et à la Prusse.

La principale conséquence pour la France tint à la relance des débats sur la qualité de ses produits et sur la réforme des enseignements technique et artistique. En effet, l’Exposition faisait apparaître les défaillances esthétiques et techniques des objets exposés par la France, qui découlaient de l’historicisme persistant des arts décoratifs et de difficultés à créer rapidement de nouveaux procédés de fabrication basés sur les découvertes scientifiques. A l’opposé, elle révélait les succès qu’obtenaient les entrepreneurs français dès qu’ils savaient faire preuve de qualité: c’était particulièrement le cas dans l’ingénierie civile et dans les arts décoratifs, où l’adoption pionnière du vocabulaire décoratif japonisant marquait le renouveau esthétique de la faïence.


Troisième partie
Le bilan social de l’exposition


Chapitre premier
Le regard de l’Exposition sur les ouvriers

La principale nouveauté de l’Exposition universelle de 1867 fut de comporter un important volet social, comprenant une exposition de produits et une enquête ouvrière. Ces innovations traduisaient les idées du commissaire général, Frédéric Le Play, qui, dans la lignée de Villermé et de la littérature sociale, mais avec une portée plus scientifique, mettait en avant une solution strictement privée pour résoudre le paupérisme et le malaise ouvrier: le patronage des notables, sans intervention de l’Etat.

Bien qu’elle intégrât l’ensemble des services offerts par ce système ­ depuis le développement de l’enseignement primaire jusqu’à la promotion du travail manuel, en passant par la construction de logements sociaux ­, l’exposition d’objets destinés à améliorer la condition des ouvriers, organisée par un groupe large d’industriels, de penseurs sociaux et de hauts fonctionnaires, ne répondit pourtant pas entièrement aux attentes de son fondateur. Sa finalité utilitaire échappa au plus grand nombre, du fait notamment de son utilisation politique par le pouvoir impérial: l’Empereur, récompensé par le jury international, apparut comme le principal triomphateur. En dépit des efforts consentis par Victor Duruy, le système scolaire mis en place par la France se révélait nettement distancée par ses voisins, notamment la Prusse, aussi bien au point de vue du taux d’alphabétisation que de la qualité de la pédagogie utilisée.

Aussi Frédéric Le Play reporta-t-il son espoir sur l’enquête qu’il proposa de mener à l’occasion de l’Exposition pour mettre à jour des exemples concrets de patronage. La nécessité de récompenser les candidats potentiels le contraignit d’ailleurs à établir une hiérarchie des solutions apportées par le patronage: le caractère moralisateur de sa pensée en fut accentuée, sans que celle-ci fût pour autant intolérante. Le succès du concours, mettant particulièrement en valeur les résultats obtenus par le patronat calviniste alsacien, constitua le succès de Frédéric Le Play, dont il révéla la perspicacité.

Chapitre II
Le regard des ouvriers sur l’Exposition … et sur leur condition

Dans sa volonté de transformer l’Exposition universelle de 1867 en véritables états généraux de l’industrie et du monde du travail, la Commission impériale, encouragée par un pouvoir qui y voyait un moyen de valoriser sa politique sociale, veilla à ce que la population ouvrière participât à l’Exposition. Elle reprit donc l’idée ébauchée en 1862 de constituer une commission d’ouvriers qui seraient chargés de visiter l’Exposition, de rédiger des rapports professionnels et, à cette occasion, d’exposer les mesures qu’ils jugeaient indispensables pour l’amélioration de leur condition. La Commission impériale se contenta de surveiller, à Paris, la bonne tenue des élections organisées dans un cadre presque corporatif, et de fournir aux délégués les meilleures conditions de visite au Champ de Mars.

Les rapports, quoique censurés en partie par la commission d’encouragement pour les études des ouvriers instituée par la Commission impériale, montrèrent à la fois une grande conscience professionnelle, associée à une parfaite connaissance technique des métiers, et le souci des ouvriers parisiens d’obtenir du pouvoir impérial des concessions importantes: réforme des prud’hommes; instauration de la liberté de réunion et de la liberté d’association, voire de la liberté de la presse; autorisation des chambres syndicales; modification du code Napoléon et abolition du livret ouvrier. Ces réformes étaient présentées comme le moyen d’aboutir à une meilleure entente entre patrons et ouvriers, d’empêcher le recours aux grèves et d’améliorer une condition ouvrière jugée difficile en raison de la faiblesse des salaires et de la cherté du coût de la vie. Dans une large mesure, Napoléon III accueillit avec faveur des revendications qu’il contribua en partie à satisfaire, même si la plupart des projets gouvernementaux furent soit amendés par le Conseil d’Etat et par le Corps législatif, soit annulés par la chute de l’Empire.

Ces rapports ne constituaient toutefois qu’un reflet volontairement déformé de l’état d’esprit de la population ouvrière parisienne et des délégués, qui profitèrent de l’occasion qui leur était donnée pour continuer à se réunir après l’Exposition et à débattre des questions sociales les intéressant. Les propos y apparaissent moins policés, plus acerbes à l’égard des patrons et des institutions sociales, armée comme Eglise, et témoignent d’une forte croyance en l’émancipation ouvrière grâce à l’association, dans la droite ligne des écrits de Proudhon. Le divorce était net entre les penseurs sociaux comme Le Play et les ouvriers. La commission ouvrière se réunit jusqu’au mois de juillet 1869, permettant vraisemblablement à l’Association internationale des travailleurs, fortement représentée dans la délégation, de reprendre pied après les deux procès successifs qui la frappèrent en 1868. Le processus qui devait conduire à la Commune était en marche.

Épilogue

Ouverte le 1er avril 1867, l’Exposition universelle connut des débuts difficiles, autant en raison de la poursuite des travaux d’installation, d’un contexte politique agité avec l’affaire du Luxembourg que des intempéries persistantes. Mais avec le mois de juin vint le succès, qui ne se démentit pas jusqu’à la clôture, le 3 novembre 1867. La Commission impériale put alors procéder sereinement à la liquidation de ses opérations: démolition du palais du Champ de Mars et remise en état du parc, apurement de la situation financière. Il apparut rapidement que les comptes de l’Exposition, s’ils avaient largement dépassé les prévisions de dépenses, dégageaient un excédent non négligeable, dont la répartition fut retardée par les multiples procès d’intérêt dont la Commission impériale fut la victime de la part de ses concessionnaires. La dissolution de la Commission impériale ne put avoir lieu qu’au mois de juillet 1872, après une dernière réunion nostalgique à Versailles, le 4 août 1871.


Conclusion

L’Exposition universelle de 1867 constitue un moment clé de l’histoire de ces grandes réunions commerciales et du Second Empire. Aboutissement des recherches menées par la génération de 1830, notamment par Frédéric Le Play, elle marque une transition avec les Expositions de la fin dusiècle, tout en introduisant une rupture avec l’irruption du spectaculaire. Il reste néanmoins de nombreuses questions à explorer, afin de mieux connaître les Expositions universelles mais aussi d’approfondir l’histoire des mentalités au XIX e siècle.


Annexes

Listes des membres de la Commission impériale, des comités d’admission, des syndicats d’installation, des commissions et commissariats exécutifs nationaux, du jury international, de la commission d’encouragement pour les études des ouvriers. ­ Répartition de l’espace entre nations dans le Palais du Champ de Mars. ­ Notices biographiques.


Pièces justificatives

Classification de l’Exposition universelle de 1855. ­ Projets de classification et règlement général de l’Exposition universelle de 1867.


Planches

Palais des Expositions universelles de 1851, 1855 et 1862. ­ Projets de palais pour l’Exposition universelle de 1867. ­ Palais et pavillons de l’Exposition universelle de 1867. ­ Installations. ­ Cérémonie des récompenses.