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École des chartes » thèses » 2000

La traduction occitane de L’Arbre des batailles d’Honorat Bovet


Introduction

Si les historiens ont abondamment exploité L’Arbre des batailles d’Honorat Bovet pour étayer des études sur la guerre à la fin du Moyen Age, l’œuvre n’a pas attiré les philologues, puisque c’est à un juriste belge féru de droit international, Ernest Nys, que l’on doit la simple transcription qui a révélé ce traité au public en 1883. A ce jour il n’existe aucune édition critique de l’œuvre de Bovet, ni même un semblant de classement de la centaine de manuscrits français qui se sont conservés jusqu’à nous. Il peut donc paraître incongru de prétendre étudier la traduction occitane de cette œuvre alors que le texte de l’original français n’est même pas connu.

Pourtant, l’étude de la tradition occitane de L’Arbre des batailles représentée par un unique manuscrit, Bibl. nat. de Fr., fr. 1277, n’en a pas moins des implications importantes du point de vue de l’histoire linguistique : d’une part. Honorat Bovet étant provençal de naissance, se pose la question de savoir  s’il est son propre traducteur ; d’autre part, l’existence de cette version occitane de la fin du Moyen Age d’une œuvre française soulève encore une fois l’épineux problème de la pénétration de la langue française dans les terres de langue d’oc.


Première partie
L’auteur et son œuvre


Chapitre premier
L’arbre des batailles et son auteur

L’auteur  — Honorât Bovet ou Bouvet (1345/1350-1410), contemporain d’Eustache Deschamps, de Jean de Montreuil ou de Jean Gerson, est issu d’une famille provençale de la vicomte de Valernes près de Sisteron. Un titre de docteur en décret de l’université d’Avignon vint couronner en 1386 ses études de droit. Avant 1368, il fit profession monastique, mais malgré son état de religieux qui aurait pu l’inciter à mener une vie contemplative, il fut animé d’une volonté d’agir sur le monde qui l’entourait, par ses œuvres mais aussi par son action concrète dans les sphères politique et religieuse.

En effet, après L’Arbre des batailles vraisemblablement composé entre 1386 et 1389, il écrivit le  omnium super materia scismatis pour prêcher la modération dans la résolution du schisme alors qu’on songeait déjà à la soustraction d’obédience. Quatre ans plus tard, il proposa un véritable programme de réforme du royaume dans L’Apparition maistre Jean de Meun qui prenait la forme d’un songe. Il œuvra aussi sur le terrain en participant à la commission réformatrice des abus commis en Languedoc et fréquenta Pierre de Chevreuse et Jean le Fèvre, ce qui faisait de lui un proche des Marmousets, à moins qu’il en fût un lui aussi : il rapporte lui-même qu’il avait des entretiens avec Charles VI avant sa maladie. Mais si ses œuvres et son engagement le rapprochent d’intellectuels réformateurs, il est difficile de savoir s’il s’est mêlé au groupe universitaire.

Profil de l’œuvre  — L’œuvre maîtresse d’Honorat Bovet,  L’Arbre des batailles, se présente comme une vaste réflexion sur la guerre organisée en quatre parties : dans la première, Bovet propose une nouvelle interprétation des visions de saint Jean appuyée sur des exemples historiques liés à la guerre ; dans la deuxième, il livre une histoire abrégée des quatre empires antiques, en insistant  surtout sur les guerres opposant Rome et Carthage ; les deux autres parties étant consacrées aux implications juridiques de la guerre, il y soulève des cas juridiques liés aux pratiques guerrières et aux duels.

Il s’agit donc d’une œuvre originale n’entrant dans aucun genre déterminé, empruntant à la fois à l’exégèse, à l’histoire et au droit, mais qui n’est pas sans rappeler L’Arbre de ciència de Raymond Luil et surtout le Breviari d’amor de Matfre Ermengaut : de même que ce dernier ouvrait son œuvre par une exposition allégorique, L’Arbre d’amor, soutenue par une enluminure dans les manuscrits, Bovet illustre son prologue par une enluminure représentant un Arbre des batailles dont les branches sont occupées par des hommes, papes, rois, princes et simples sujets, qui se font la guerre. Peut-être souhaitait-il, en ce faisant, revendiquer l’héritage de ces deux grands maîtres ?

Chapitre II
Portée de l’œuvre

La diffusion de « L’Arbre des batailles »  — Si l’on considère la seule tradition manuscrite française de L’Arbre des batailles, il n’est pas excessif de parler d’une très grande diffusion de l’œuvre, puisqu’on a conservé au moins quatre-vingt-six manuscrits français et onze manuscrits contenant des traductions intégrales ou partielles en castillan, catalan, occitan et écossais. Ces manuscrits ont été pour la plupart copiés au xve siècle. Le brusque arrêt des copies manuscrites au xvie siècle ne marque pas le début d’une désaffection pour le traité de Bovet : il faut plutôt y voir le corollaire d’une imprimerie en pleine expansion qui s’est très tôt emparée de L’Arbre des batailles, puisqu’on dénombre neuf éditions entre 1477 et 1515.

D’un point de vue qualitatif, la plupart des manuscrits contiennent seulement L’Arbre des batailles, les autres renfermant des anthologies dans lesquelles s’insère le traité de Bovet ou bien de simples extraits. Le texte lui-même existe sous deux versions : en effet, quatre manuscrits renferment un texte présentant une interpolation historique relative au royaume de Naples jusqu’à la naissance de la reine Jeanne Ire ; parmi les manuscrits présentant la version la plus commune, les variantes dans l’annonce de la table des matières, dans la table elle-même ainsi que des collations partielles du texte permettent à ce jour de distinguer quatre types de familles : un premier groupe rassemblerait les manuscrits français Bibl. nat. de Fr., fr. 1267, 1269, 1270, Arsenal 2694 et 2695, ainsi que l’occitan Bibl. nat. de Fr., fr. 1277 et le catalan Bibl. nat. de Fr., esp. 206 ; se rattacheraient à une deuxième famille les Bibl. nat. de Fr., fr. 1273 et 17184, Lyon, Bibl. univ. 013, Maçon, Arch. dép. Saône-et-Loire H 0363, Londres, Brit. Libr. 22-768, Troyes, Bibl. mun. 917 et Bruxelles, Bibl. roy. 9009-9011 ; à un troisième groupe appartiendraient les Bibl. nat. de Fr., fr. 673, 1260 et 1268 ; enfin, dans un quatrième figureraient les Bibl. nat. de Fr., fr. 1261, 1263, 1265, 1266, 1272 et 17183.

En outre, le relevé des lieux variant dans trois des cinq manuscrits interpolés, les Bibl. nat. de Fr., fr. 5389, Aix-en-Provence, Bibl. mun. 192 et Paris, Mazarine 3733, semble indiquer que la version interpolée se rattache au premier groupe de la version commune. Mais faute d’avoir pu consulter tous les manuscrits français, très éparpillés, de L’Arbre des batailles, ces résultats ­ qui découlent d’un examen de trente-quatre manuscrits seulement ­ ne sont que provisoires.

Le public de l’œuvre  — Même si les chapitres s’adressent dans leur majorité aux acteurs de la guerre, il paraît réducteur de voir dans L’Arbre des batailles une œuvre de vulgarisation exclusivement destinée aux laïcs : Bovet semble avoir aussi écrit pour les clercs qui n’avaient pas les capacités nécessaires à une bonne compréhension des sources savantes évoquant les droits du clergé face à la guerre. Mais dans les faits, les manuscrits ont surtout appartenu aux laïcs, grands princes ou non, les religieux et abbayes qui possédaient le traité étant rares.

La postérité du traité  — Les manuscrits de L’Arbre des batailles sont peu annotés par les lecteurs éventuels et les légistes n’ont guère cité cette œuvre de compilation, préférant utiliser directement les écrits qui l’ont inspirée, comme ceux de Jean de Legnano ou de Bartole de Sassoferrato. Toutefois, l’œuvre n’en a pas été moins lue et exploitée par des écrivains français, anglais et espagnols moins académiques, tels Christine de Pisan, Nicolas Upton, William Shakespeare, Jacques d’Enghien ou Joanot Martorell. Plusieurs raisons expliquent la renommée de ce traité parmi des écrivains d’horizons si divers.

Chapitre III
Les raisons du succès

Les thèmes développés  — Honorat Bovet a composé un texte normatif qui s’apparente à un véritable programme de réforme en faveur de l’ordre au sein des armées et du respect des non-combattants, à une époque où les chefs militaires tentent de créer une chevalerie disciplinée agissant pour le bien du pays. Son œuvre témoigne aussi d’une volonté d’exaltation de la royauté. Il est évident que l’adéquation de ces thèmes avec les aspirations du temps ont pu favoriser l’impressionnante diffusion de L’Arbre des batailles au xve siècle. Mais ce qui rend son œuvre incontournable pour les grands de son époque tient plutôt à la langue utilisée pour la rédiger : c’est la première fois que les idées des civilistes italiens du xive siècle passent en français et que l’on examine le droit de la guerre et pas seulement le droit des armes. Il faut peut-être aussi attribuer le succès de l’œuvre au souci constant de Bovet d’être clair et d’éviter des subtilités de légiste.

Un souci de vulgarisation  — Si Honorat Bovet a presque entièrement bâti son traité et fondé ses arguments sur le De bello, de represaliis et de duello de Jean de Legnano, sur la chronique de Martin de Troppau et sur les œuvres de Ptolémée de Lucques, L’Arbre des batailles constitue une adaptation personnelle de ces sources savantes. Bovet, bien que docteur en décret, n’écrit pas en juriste : il semble bien davantage s’exprimer en homme d’Église habitué à manier l’art du sermon à l’aide d’exempla dont le vocabulaire est peu conceptuel. D’une manière générale, Bovet refuse l’abstraction, les exemples désincarnés et leur préfère des anecdotes précises, agrémentées de dialogues savoureux.

Même lorsqu’il examine des sujets exégétiques et juridiques délicats, Bovet sait rester clair en recourant à un style servant ses objectifs de vulgarisation : les chapitres sont structurés sur un même modèle (exposition du cas, arguments pour l’une des parties, arguments pour l’autre, avis personnel de Bovet), les idées sont exprimées à l’aide d’un vocabulaire très simple, et un rythme naît des anaphores, énumérations, doublets et séries ternaires. Le procédé dialectique et le parti stylistique adoptés paraissent parfois mécaniques et répétitifs, mais ils soutiennent la compréhension du lecteur grâce au jeu d’échos ainsi créé. C’est donc une écriture simple qu’Honorat Bovet a pratiquée dans L’Arbre des batailles : par un style adapté aux objectifs didactiques qu’il s’était fixés, l’auteur est parvenu à rendre agréable la lecture d’une œuvre dont le thème était pour le moins aride.


Deuxième partie
La traduction occitane de L’arbre de batailles


Chapitre premier
La traduction

Le seul témoin occitan conservé  — Le seul manuscrit contenant une traduction occitane de L’Arbre des batailles, le Bibl. nat. de Fr., fr. 1277, date du début du xve siècle et se caractérise par une grande sobriété : une même main a exécuté sur deux papiers différents la copie ainsi que les quelques éléments de décoration rubriques qui l’émaillent (titres courants, initiales vaguement zoomorphes, pieds de mouche). Les deux cent soixante-neuf feuillets du texte répartis en vingt-deux cahiers sont pourvus d’une foliotation contemporaine de la copie, mais elle est fautive à partir du 147e folio noté CXLVI par erreur. Par la suite, cette foliotation est parfois corrigée en rouge. Le manuscrit ne comporte aucune mention manuscrite faite par un éventuel lecteur. Une table des matières figure avant le texte, mais ses deuxième et troisième feuillets ont été intervertis lorsque le manuscrit a reçu la reliure actuelle aux armes de Louis XIV en maroquin rouge. Ce manuscrit semble avoir été en la possession d’un Italien avant d’entrer dans les collections royales où il est attesté dès 1544. Les anciens inventaires de la bibliothèque du roi y voient un texte catalan, tandis qu’ils font de l’actuel manuscrit Bibl. nat. de Fr., esp. 206 renfermant une traduction catalane de L’Arbre des batailles un témoin provençal de l’œuvre de Bovet.

Recherche du manuscrit source  — Les collations effectuées dans trente-quatre manuscrits français n’ont pas permis de retrouver le modèle français utilisé par le traducteur occitan, mais le texte du Bibl. nat. de Fr., fr. 1270 entretient des liens étroits avec le texte occitan, de nombreux passages corrompus étant communs aux deux manuscrits. En outre, la comparaison du texte occitan avec les deux manuscrits catalans de L’Arbre des batailles, le Bibl. nat. de Fr., esp. 206 et le Barcelone, Bibl. univ. 83 permet d’affirmer que les deux traductions catalanes sont indépendantes l’une de l’autre, la première offrant un texte presque aussi corrompu que la traduction occitane alors que la seconde a été établie à partir d’un excellent texte de L’Arbre de batailles sans qu’il soit possible de déterminer dans l’état actuel de la recherche si son modèle était français ou occitan. En revanche, un certain nombre de divergences entre le manuscrit occitan et le catalan Bibl. nat. de Fr., esp. 206 démontrent que le traducteur catalan n’a pas pris pour modèle un manuscrit français ou occitan strictement identique à celui qu’utilisa le copiste du manuscrit occitan aujourd’hui conservé.

Etude de la traduction occitane  — Le traducteur n’a pas ajouté de prologue exposant soit sa méthode de traduction, soit les difficultés éventuellement rencontrées dans son entreprise, et il est resté très dépendant du texte français qu’il avait sous les yeux. Les passages susceptibles de révéler sa personnalité de traducteur sont donc bien rares.

Au niveau de la phrase, la modification la plus saillante introduite par le traducteur est l’adjonction de la coordination e aussi bien entre les propositions effectivement parallèles qu’entre des propositions exprimant des idées très différentes, ce qui brouille quelque peu la hiérarchisation des idées. D’une manière générale, le traitement des unités lexicales révèle une préférence pour les tours personnels face aux constructions impersonnelles, du concret sur l’abstrait (infinitifs substantivés, verbes occitans pour substantifs français), du pluriel sur le singulier et un recours à des expressions pléonastiques typiquement occitanes pour marquer la possession par exemple.

Les tendances dans le choix d’équivalents lexicaux semblent être déterminées par un souci louable de fidélité aux usages de l’occitan en matière de démonstratifs et d’adverbes de quantité. Mais la dépendance du traducteur à l’égard de l’original est telle qu’il n’introduit guère d’éléments susceptibles de renforcer l’expressivité du vocabulaire : la pratique de la réduplication synonymique, si fréquente dans la prose des traducteurs médiévaux, lui est presque totalement étrangère.

La prégnance du modèle français, malgré la rareté des gallicismes, ne se dément donc pas : d’un point de vue syntaxique, l’usage constant qui est fait des pronoms personnels sujets de même que la présence de phénomènes d’écrasement du pronom régime direct par le pronom régime indirect révèlent l’influence exercée par le modèle français ; sur le plan lexical, le traducteur recourt la plupart du temps au calque étymologique plutôt qu’à un éventuel synonyme ayant une autre racine, et les mots français laissés tels quels dans le texte occitan ainsi que quelques cas d’attraction homophonique mettent encore mieux en évidence sa dépendance à l’égard du modèle.

Le corollaire de ce net manque de recul par rapport au modèle français est la faible valeur littéraire intrinsèque d’une traduction qui globalement s’apparente bien plus à une sorte de transposition phonétique simple. Le traitement par le traducteur des passages corrompus dus aux déficiences du modèle français utilisé révèle sa façon de travailler : il n’a pas cherché à combler les lacunes évidentes par le mot courant ou par la simple préposition qui aurait suffi dans certains cas à rétablir le sens correct.

Le manque de recul de la version occitane par rapport à l’original français ne peut s’expliquer par une intervention directe d’Honorat Bovet en personne dans l’entreprise de traduction, car l’auteur n’aurait pas manqué de choisir un bon manuscrit français pour établir une traduction occitane ; or, la version occitane ne compte pas moins de cinq cent quatre-vingt-six fautes attribuables aux déficiences de la tradition manuscrite française. La dépendance ne tient pas non plus au français d’Honorat Bovet qui est exempt d’occitanismes malgré son éducation provençale. Il faut peut-être expliquer les liens étroits entre le texte français et sa traduction occitane par le style même de Bovet : les mots de réfection savante à partir du latin y sont systématiquement glosés par des mots courants, et la présence pléthorique de doublets et de séries ternaires dispensait le traducteur d’en introduire d’autres. Il faut plus sûrement encore attribuer la dépendance de la version occitane par rapport à son modèle français à l’état de la langue occitane à la fin du Moyen Age : une comparaison de notre version occitane avec des textes occitans qui ne sont pas suspects d’être des traductions faites à partir du français montre qu’il est habituel de rencontrer au XV siècle dans les textes du Midi des mots français ou bien des mots dont seule la terminaison est provençale, et que les structures des deux langues sont très proches.

Chapitre II
La langue du manuscrit

La superposition des aires d’extension de certains phénomènes phonétiques (altération du [s] implosif de ELMOSNA, le développement en ie et ia du [i] tonique long devant [l], etc.) et morphologiques (forme de l’article le/lesà côté de lo/los, pronoms régimes roi, ti, si disjoints, me, te, se conjoints, désinence -ec pour la troisième personne du singulier au prétérit, formes vauc et faucà la première personne du présent de l’indicatif pour les verbes far et anar, etc.) permet d’affirmer que le manuscrit Bibl. nat. de Fr., fr. 1277 a été copié dans un dialecte toulousain, mais il est difficile de préciser si le texte a été écrit dans l’aire dialectale toulousaine ou bien à Toulouse même.


Troisième partie
Edition


L’édition porte sur la totalité de L’arbre de batallas, traduction de l’ensemble de L’Arbre des batailles. Les habitudes graphiques du copiste ont été respectées ( del pour deuà la troisième personne de dever au présent de l’indicatif devant voyelle, (os pour le possessif lors,...). Le texte a nécessité l’apport de quatre cent quatre-vingt-six corrections signalées dans l’édition par un appel de note renvoyant aux notes de bas de page, tandis que cinq cent quatre-vingt-six fautes relevant des déficiences du manuscrit français utilisé sont signalées par des astérisques renvoyant à des notes critiques.


Annexes

Liste des manuscrits de L’Arbre des batailles. ­ Liste des manuscrits consultés. ­ Liste des manuscrits enluminés. ­ Eléments pour une ébauche de classement des manuscrits. ­ Fautes du texte occitan dues aux déficiences de la tradition manuscrite française : faute communes aux manuscrits Bibl. nat. de Fr., fr. 1277 et 1270. ­ Fautes communes aux manuscrits Bibl. nat. de Fr., fr. 1277 et Bibl. nat. de Fr., esp. 206 différentes des fautes de la tradition française représentée par le Bibl. nat. de Fr., fr. 1270. ­ Liste des leçons (correctes ou non) communes aux manuscrits Bibl. nat. de Fr., fr. 1270 et fr. 1277 qui ne se trouvent pas dans le catalan Bibl. nat. de Fr., esp. 206. ­ Transcription synoptique du chap. V d’après les manuscrits Bibl. nat. de Fr., fr. 1270, fr. 1277, esp. 206 et Barcelone, Bibl. univ. 83. ­ Transcription de la table des matières du Bibl. nat. de Fr., fr. 1277. ­ Concordance entre les chapitres de l’édition Nys et l’édition du Bibl. nat. de Fr., fr. 1277. ­ Table des citations scripturaires. ­ Table des citations juridiques. ­ Notes critiques. ­ Glossaire. ­ Vocabulaire technique. ­ Index des noms propres.